Edme Jean Leclaire

chef d'entreprise français
Edme Jean Leclaire
Jules Dalou, Monument à Jean Leclaire (1896),
Paris, square des Épinettes.
Fonction
Maire d'Herblay-sur-Seine
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Plaque commémorative au siège de la Société de prévoyance et de secours mutuels des ouvriers et employés de la maison Leclaire, Paris, rue Bleue.
Médaillon par Vincenzo Cochi.
Tombe d'Edme Jean Leclaire,
Paris, cimetière de Montmartre.

Edme Jean Leclaire né à Aisy-sur-Armançon (Yonne) le et mort à Herblay (Val d'Oise) le est un chef d'entreprise français.

Engagé dans le catholicisme social[1], il fut maire d'Herblay de 1865 à 1869.

Biographie modifier

Edme Jean Leclaire commence sa vie comme commis de peinture en bâtiment à Paris, puis fonde sa propre entreprise. Il dote son entreprise d'une société de secours mutuels en 1838. Animé de convictions sociales, il est le premier à imaginer une forme de participation des ouvriers aux bénéfices de l'entreprise en 1842[2].

Il est décoré de la Légion d'honneur par décret du [3] pour avoir introduit l'emploi du blanc de zinc en remplacement du céruse de plomb qui causait la terrible « maladie des peintres » ou saturnisme. Il remettait en lumière les travaux de Jean-Baptiste Courtois qui avait lancé cette chimie à la fin du XVIIe siècle.

Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre (32e division), avec son épouse Sophie née Lefolle (1796-1865)[4].

Publications modifier

Durant son mandat de maire d'Herblay, il publie Les Causeries d'un maire avec ses administrés où il développe ses convictions sociales, le sous-titre de l'ouvrage étant « en vue de fonder une association agricole et industrielle entre tous les habitants d'une commune »[5].

Postérité modifier

Une communauté coopérative a été fondée dans le Comté de Madison (Illinois) par N.O. Nelson[6] pour accueillir les ouvriers de la Société NO Nelson Fabrication. Ce village ouvrier a existé de 1890 à 1934 et avait été nommé Leclaire District en l'honneur de Jean Leclaire. Il fonctionnait selon les principes sociaux coopératifs imaginés par Jean Leclaire[7].

Hommages modifier

Notes et références modifier

  1. Aux origines de St Joseph des Epinettes
  2. « Edme Jean Leclaire », in: Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels, 1881-1891 (en ligne sur Gallica).
  3. Base Léonore des dossiers de nominations à l'ordre de la Légion d'honneur.
  4. L'accès se fait par le chemin Guersant en allant vers l'avenue de Montmorency.
  5. Page de titre sur le site Topic-Topos les archives de la vie.
  6. (en) Notice sur le site Historic-Leclaire.
  7. Reinhardt, Cindy. (2009). Le village coopératif de Leclaire, 1890-1934(Illinois patrimoine, 12 (4), 11-13).
  8. Envoyé à la fonte par le régime de Vichy, le groupe en bronze est refondu en 1971 d'après le modèle en plâtre, à l'exception du seau que tenait l'ouvrier.

Liens externes modifier

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