EF Education First
EF Education First (EF en abrégé) est une entreprise spécialisée dans la formation linguistique, les séjours linguistiques, les programmes d'études universitaires, et les échanges culturels.
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| EF Education First | |
| |
| Création | 1965 |
|---|---|
| Fondateurs | Bertil Hult |
| Forme juridique | Société à capitaux privés[1] et société anonyme de droit suisse |
| Siège social | Lucerne Suisse
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| Directeurs | Philip Hult (en) |
| Activité | Éducation |
| Effectif | 52000 |
| Site web | http://www.ef.fr/ |
| modifier - modifier le code - voir Wikidata | |
La société a été fondée en 1965 par Bertil Hult dans la ville universitaire suédoise de Lund. EF est une société privée détenue par la famille Hult et basée à Lucerne en Suisse.
Présentation modifier
Bertil Hult a créé EF en 1965 dans le sous-sol de sa résidence universitaire[2].
EF Education First est organisée en deux divisions distinctes : EF Language et ses écoles et EF Education Travel[3]: L'entreprise décline plusieurs marques, dont EF English Live, offrant des cours d'anglais sur Internet.
Les centres de langue internationaux EF enseignent plusieurs langues[4].
L'entreprise indique employer environ 52 000 salariés et disposer de 600 bureaux et écoles situées dans plus de 100 pays/régions[5].
Histoire modifier
Bertil Hult quitte l'université pour lancer EF en 1965. Il avait auparavant quitté le collège et était parti travailler pour un courtier maritime à Londres, où il a appris l'anglais en immersion ; il n'avait pas pu l'apprendre à l'école à cause de sa dyslexie. Il commence à vendre des cours de français à des étudiants suédois désireux d'étudier en France, mais il pense que l'anglais est un marché plus important et commence à proposer ses services dans toute l'Europe. En 1972, un ami le convainc d'ouvrir une école au Japon, juste au moment où les claviers anglais y sont introduits, et l'entreprise connaît une croissance explosive.
La société s'étend aux États-Unis en 1983, établissant d'abord son siège en Californie, puis à Boston en 1988[6].
Hult n'a jamais fait appel à des investissements extérieurs, faisant croître l'entreprise grâce à ses revenus[6]. En 2014, EF compte environ 37 000 employés dans 55 pays.[6] À cette époque, Hult cesse de diriger l'entreprise et transmet la direction à ses fils[7].
L'entreprise propose également un programme d'apprentissage en ligne pour adultes appelé "EF English Live", qui était auparavant connu sous le nom de "EF Englishtown". Le programme EF English Live a été certifié par l'Education Alliance Finland pour sa qualité pédagogique[8].
Sports modifier
En 2018, l'entreprise devient propriétaire et sponsor principal de l'équipe de cyclisme Slipstream Sports, qui est alors devenue EF Education First-Drapac p/b Cannondale[9].
Communication modifier
Partenariats modifier
Depuis 1988, l'entreprise collabore avec les Jeux Olympiques pour concevoir et fournir une gamme de solutions éducatives qui favorisent la compréhension et la connexion lors des Jeux Olympiques et Paralympiques.
EF fournit des tests linguistiques en ligne pour les bénévoles, conçoit des programmes numériques sur le sport et l'accueil des Jeux olympiques pour les étudiants, et enseigné des compétences linguistiques professionnelles aux comités d'organisation[10].
Recherche modifier
EF Learning Labs publie chaque année le EF English Proficiency Index (EPI), un classement des compétences en anglais par pays[11].
Engagement modifier
En 2022, ils publient leur premier Rapport d'Impact, qui a pour but de partager la façon dont leur communauté a un impact dans le monde, à travers l'éducation[12].
Controverses et critiques modifier
Les pratiques de la société EF Education First sont la cible de plusieurs critiques depuis 2021[13],[14]. Par ailleurs, à la suite de plaintes de clients pour remboursements insuffisants durant la pandémie de Covid-19, les sociétés du groupe EF, EF Institute for Cultural Exchange, Inc et EF Education First International, AG, font l'objet d'une class action déposée en mars 2020 aux États-Unis[15].
EF a été vivement critiqué pour la mauvaise gestion des étudiants suivant ses cours. Le 17 février 2022, Claudio Mandia, un étudiant italien participant au programme de l'EF Academy à New York, s'est suicidé après quatre jours d'isolement punitif dans une salle blanche où il avait été placé en attente de son expulsion après avoir été surpris en train de copier un devoir de mathématiques[16]. L'école a toujours nié que le jeune homme était en état de confinement, affirmant que la chambre n'était pas verrouillée et qu'il pouvait avoir des interactions sociales, a répondu l'Académie de Thornwood aux accusations des membres de la famille de Claudio[17]. Cependant, selon la famille et les amis de Claudio, le personnel de l'école lui aurait dit qu'il "n'avait pas la permission de quitter la pièce et que le couloir était surveillé par caméra".
Suite à l'histoire de Claudio Mandia, une émission de télévision italienne intitulée "Chi l'ha visto?" a mis en lumière d'autres témoignages d'étudiants ayant participé aux voyages d'études proposés par l'EF Academy. Parmi ces témoignages, on trouve des cas où des élèves ont été hébergés par des parents alcoolisés, voire un parent d'accueil qui a tiré sur le voisin à cause de son chien, ainsi que le cas de Thomas Boatright, coordinateur pour EF High School Exchange, inculpé d'exploitation sexuelle et de possession de pornographie infantile[18].
Notes et références modifier
- « https://www.ef.com/__/~/media/centralefcom/about-us/shared/ef-education-first-company-fact-sheet »
- « Founder Bertil Hult sees EF Education First breaking down global barriers - The Boston Globe » (consulté le ).
- Julia Werdigier, « Bring in People Who Are Better Than You », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Nos destinations - Cours de langue (18+ ans) - EF Belgique », sur ef.be (consulté le ).
- « EF Hello 50 | Celebrating 50 Years of EF Education First » (consulté le ).
- (en) Katie Johnston, « Education First aims to bridge barriers with exchange », The Boston Globe, (lire en ligne
, consulté le ).
- (en) Julia Werdigier, « Bring in People Who Are Better Than You », The New York Times, (lire en ligne , consulté le ).
- (en) « EF English Live Business », sur Education Alliance Finland, (consulté le ).
- (en) Susan Westemeyer, « EF Education First revealed as Cannondale-Drapac's new title sponsor for 2018 », sur cyclingnews.com, (consulté le ).
- « boardingcall.eftours.ca/educat… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Baromètre EF EPI : quel est le niveau des Français en anglais en 2022 ? », sur Studyrama.com (consulté le ).
- « Impact de EF », sur ef.fr (consulté le ).
- Thomas Vinclair, « Enfants bloqués à Malte pendant un séjour linguistique, le calvaire des familles limousines »
, sur France Bleu Info, (consulté le ).
- Pierre Fagniez, « Amina très déçue par son séjour linguistique EF à 1.900 euros: "On vend un rêve magnifique aux étudiants mais il n’y a rien derrière" », sur RTL Info, (consulté le ).
- Erik Shaak, « Education First Tour Companies Refuse to Issue Full Cash Refund for Tours Canceled Due to Coronavirus Outbreak, Lawsuit Claims », sur ClassAction.org, (consulté le ).
- (it) « Claudio Mandia, studente suicida a New York: i genitori denunciano la scuola », sur Vanity Fair Italia, (consulté le ).
- (it) Carmine Di Niro, « Claudio Mandia, il processo per lo studente morto suicida nel college di New York rischia di spostarsi in Svizzera », sur Il Riformista, (consulté le ).
- (en) 6 News staff reports, « Council Bluffs Police give details of foreign exchange coordinator sentencing », sur wowt.com, (consulté le ).
