Dompierre-les-Ormes

commune française du département de Saône-et-Loire

Dompierre-les-Ormes
Dompierre-les-Ormes
La place de l'Église au printemps.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais
Maire
Mandat
Géraldine Auray
2020-2026
Code postal 71520
Code commune 71178
Démographie
Gentilé Dompierrois, Dompierroise
Population
municipale
880 hab. (2021 en diminution de 4,45 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 00″ nord, 4° 29′ 00″ est
Altitude Min. 316 m
Max. 705 m
Superficie 30,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives Première circonscription
Localisation
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Dompierre-les-Ormes
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Dompierre-les-Ormes
Liens
Site web dompierrelesormes.fr

Dompierre-les-Ormes (Dompiarre en charolais) est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Dompierre est un village campagnard de basse montagne, en Bourgogne du Sud, à vocation touristique et agricole, de 1 000 habitants. Le panorama local est marqué par le bocage charolais caractéristique, avec ses haies et pâtures, ses paysages vallonnés et ses montagnes coiffées de forêts qui valent à cette région le surnom de « Petite Suisse du Mâconnais »[1]. La majeure partie de son territoire est classée aux titres des programmes de protection de la faune et de la flore français et européen.

La commune est issue de la fusion de Dompierre-les-Ormes et Meulin en 1965. Ses habitants sont appelés les Dompierrois.

Géographie modifier

Localisation modifier

Niché au pied du mont Saint-Cyr, le village de Dompierre-les-Ormes se trouve entre Cluny et Charolles, en Saône-et-Loire.

La commune est située au centre de la communauté de communes et en est la plus étendue avec plus de 3 000 hectares.

Dompierre-les-Ormes et alentours modifier

 
L'une des trois tables d'orientation du mont Saint-Cyr.

À Dompierre :

À moins de 30 minutes, en Bourgogne du Sud

 
La Roche de Solutré en Bourgogne du Sud.

Hydrographie modifier

 
Vue sur l'étang de la Vernée.

On trouve des étangs avec une pêche autorisée et réglementée par cartes : le lac de Pézanin, au cœur de l'arboretum domanial de Pézanin (4 ha), et l'étang communal de la palissade.

Les plus grands étangs privés sont : l'étang de la Vernée (6 ha), et l'étang d'Audour (3 ha).

La ligne de partage des eaux Méditerranée/Atlantique passe sur la commune.

Transports et voies de communications modifier

Le Nord de la commune est traversé par la Route Centre-Europe Atlantique (RN 79) qui relie l'Est de la France à l'Ouest. Le tronçon dompierrois de la route est passé au gabarit autoroutier entre 2020 à 2022 avec l'aménagement à 2x2 voies entre le col des Vaux et La Chapelle-du-Mont-de-France[3] et permettre la circulation à 110 km/h. Ces travaux de 51 millions d'euros s'inscrivent dans le cadre d'un chantier global d'un montant d'1,1 milliard d'euros[4], avec à Dompierre la construction d'un nouvel échangeur complet pour desservir le village et sa région et la zone industrielle Genève-Océan[5]. Les aménagements ont également permis de rétablir la continuité écologique des cours d'eau et la création d'un passage à faune[6].

La commune est desservie par la   sortie no 8 Dompierre-les-Ormes, et est située en voiture :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 007 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Matour_sapc », sur la commune de Matour à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 029,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Dompierre-les-Ormes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,3 %), forêts (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (1,7 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Néolithique à la Révolution modifier

Le nom de Dompierre ne paraît qu’en 951, mais le site était sûrement habité bien avant. À Audour, hameau situé au sud-est de Dompierre, le comte de Dortan découvrit en 1882 une sépulture néolithique contenant deux haches de grès poli, de nombreux débris se rapportant à l'âge du bronze : bracelets, tronçons d'épées, pointes de lances… Audour était donc habité depuis l'Antiquité et constituait un poste militaire, vu la grande quantité d'armes découvertes. Audour signifie d’ailleurs littéralement « à la forteresse », du celte Duros (forteresse). L'emploi de l'article étant banni dans la langue latine, cela situe le nom d'Audour à une époque où seul le celte était employé mais pas encore le latin.

Massan, hameau situé au nord du bourg de Dompierre, sur la route de Trivy, est cité dans les chartes de Cluny sous le nom de Vicamasaon Ager Masaonensi. C’était un « ager » dont dépendaient Montmelard, Trivy et Chalenforges (hameau actuel de Trivy).

En 1248 existait à Bois-du-Lin un hôpital destiné au soin des lépreux : Domnus Hospitalis de Bos Dolent. Une chapelle, datant du XVe ou XVIe siècle, fut détruite en 1785. Après avoir appartenu aux moines de Saint-Cyr, qui dépendait de l’abbaye Saint-Rigaud, située à Ligny-en-Brionnais, elle fut rattachée à l’ordre de Malte, aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Le hameau de Frouges dépendait du Beaujolais. La seigneurie de Frouges avait la justice sur Dompierre. Le château, avec forteresse et chapelle sous le nom de Saint-Eustache, fut détruit en 1420. En 1585, Pierre des Loges, seigneur de Frouges vendit sa terre de Frouges à Philibert de Fautrière, seigneur d’Audour. On a retrouvé divers ustensiles en fer sur l’emplacement du château.

Un château était situé dans le bourg de Dompierre, le château de La Faye, situé en face de l’église actuelle. En 1731, la seigneurie disparaît, terre et château passant au seigneur d’Audour[23].

Les églises successives de Dompierre ont été édifiées avec des blocs de pierres granitiques se trouvant sur place, sans doute des pierres de culte celtique christianisées, comme ce fut le cas pour de nombreuses églises très anciennes. Dompierre, située aux confins du Mâconnais, du Beaujolais, du Brionnais et du Charolais, relevait du bailliage de Mâcon, mais était une paroisse appartenant au diocèse d'Autun et qui payait ses impôts à la Recette de Semur-en-Brionnais[24].

Après la Révolution modifier

 
Château d'Audour à l'époque des Gaufridy de Dortan.
 
Vénus de Milo.

Le , le peintre Auguste de Forbin épouse à Dompierre Mélanie d'Audour de Dortan. Il héritera par ce mariage du château d'Audour.

En 1820, le comte de Marcellus, époux de Valentine de Forbin, la fille d'Auguste de Forbin, ramène la célèbre Vénus de Milo en France. Durant son périple depuis l'Empire ottoman la précieuse statue fait une halte au château d'Audour, avant d'être offerte à Paris au roi Louis XVIII[25].

La « Fronde cantonale de 1850 » fut un événement marquant de l'histoire du secteur de Dompierre. En effet, cette année-là, les maires, conseillers municipaux et notables de huit communes du canton (sur neuf communes) adressèrent une lettre au préfet de Saône-et-Loire afin que fût fixé à Dompierre le chef-lieu de canton au vu de l'aspect pratique que cela comporterait en plus de l'évidente prospérité économique du bourg, plus tard desservi par deux gares et ses importantes foires. Cette fronde sera décisive et ainsi, même si Matour garda le nom de chef-lieu, pour le perdre en 2015, tous les établissements publics (perception, gendarmerie) déménagèrent et furent installés à Dompierre[26].

Seconde Guerre mondiale modifier

Durant l'Occupation, un important réseau de résistance se mit en place en Saône-et-Loire, alors coupée en deux par la ligne de démarcation, au centre duquel la région joua un rôle important. Le département regroupe alors un nombre important de foyers communistes et les maquis sont faciles à mettre en place dans cette région boisée. Pour faciliter les communications, les maquis mettent en place un complexe réseau téléphonique clandestin à l'échelle du département, permettant d'échanger entre maquis. Cluny est alors surnommée « Lyon » pour tromper l'ennemi et est reliée à Salornay-sur-Guye dite « Détroit », Saint-Gengoux-le-National « Oslo », ou encore à Charolles « Québec ». Ce réseau, construit en 1944, s'étirera sur plus de 1 100 km de câbles[27].

Depuis 1945 modifier

En 1965, la petite commune de Meulin, par décision de son conseil municipal, fusionne avec celle de Dompierre. La commune n'arrivait en effet plus à supporter l'entretien de ses infrastructures (chemins, école, mairie, église), compte tenu de sa faible population.

Depuis 1993, et à l'initiative du conseil municipal de Dompierre-les-Ormes et de celui qui fut longtemps le président national de l'association, M. Jean Prost, se réunissent tous les dix ans sur la commune les délégations des vingt-deux autres communes membres de l'Association des Dompierre de France[28]. En 2013, 450 Dompierrois et Dompierrais de toute la France se sont retrouvés le 1er week-end de juillet à Dompierre-les-Ormes.

Dompierre a accueilli en 2012 le rassemblement national du Club Porsche 928 de France. Ainsi s'est déroulée en septembre 2014 la deuxième Montée Historique de Dompierre, dans laquelle 100 véhicules de prestige (voitures sportives, motos, side-cars...) ont pu effectuer sur deux jours un circuit particulièrement éclectique[29].

En 2012, a été adopté le plan local d'urbanisme (PLU) qui garantit la sauvegarde des paysages en limitant considérablement les zones constructibles et en protégeant les zones naturelles et la pérennité de l'activité agricole. De plus une grande partie de la commune est protégée dans le cadre du programme européen Natura 2000.

En a eu lieu le Dompierre Classic, 3e Montée Historique de Dompierre-les-Ormes, durant 2 jours pendant lesquels 120 véhicules d'exception venus de toute l'Europe ont pu réaliser un circuit au cœur du village et un rallye dans toute la Bourgogne du Sud. Plusieurs milliers de spectateurs se sont pressés pour les admirer[30]. Le Nationale d'élevage Bullmastiffs et Mastiffs s'est tenu à Dompierre en 2016. Le village accueille des manifestations sur la commune grâce à sa forte capacité d'hébergement, sa facilité d'accès, et ses infrastructures (Lab 71, stade, salle des fêtes polyvalente…).

Toponymie modifier

La commune tire son nom du latin Domnus Petrus et Domna Petra. Elle est citée sous ses noms dans une charte de Cluny dès 951. D’après une notice de l’abbé Mamessier sur Dompierre (1872)[31], Domnus Petrus (Seigneur Pierre) viendrait d’un sanctuaire dédié à saint Pierre. Et un acte de 1456 mentionne une ancienne confrérie établie alors dans l’église de Dompierre en l’honneur de saint Pierre-ès-Liens.

Un acte du désigne Dompierre-en-Mâconnais car le village dépendait du bailliage de Mâcon.

Un autre acte du nomme Dompierre d’Audour, car il relevait de la justice des seigneurs d’Audour. Enfin, ce fut Dompierre-aux-Ormes, puis Dompierre-les-Ormes sans doute parce que des ormes y prospéraient.

Politique et administration modifier

 
Mairie.

Administration municipale modifier

Intercommunalité modifier

Dompierre-les-Ormes fait partie de la communauté de communes Saint-Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais qui regroupe 7 838 habitants, répartis sur 18 communes[32].

Canton modifier

En 2015 et à la suite de la disparition du canton de Matour, due au redécoupage cantonal de la Saône-et-Loire (passage de 57 à 28 cantons), Dompierre-les-Ormes intègre le nouveau canton de La Chapelle-de-Guinchay.

Liste des maires modifier

Maires de Dompierre-les-Ormes depuis la révolution (de 1793 à 1947) modifier

Liste des Maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1795 Étienne Deschizeaux    
1795 1796 Pierre-Grégoire Royer    
1796 1796 Louis Michon    
1796 1800 Claude Giroux    
1800 1805 Pierre-Grégoire Royer    
1805 1815 Étienne Deschiseaux    
1815 1816 Antoine Combier    
1816 1818 Richard Cortambert    
1818 1820 Richard Cortambert    
1820 1824 Pierre Auduc    
1824 1831 Pierre Auduc    
1831 1834 Francois-Vincent Dufour    
1834 1843 François-Vincent Dufour    
1843 1849 Jean-François Pondevaux    
1849 1852 Jean-François Pondevaux    
1852 1860 François-Vincent Dufour    
1860 1864 Louis Bonnetain    
1864 1871 Louis Bonnetain    
1871 1874 Auguste Combier    
1874 1876 Jean-Pierre Goyard    
1876 1881 Adrien Pondevaux    
1881 1885 Jean Duranton    
1885 1900 Antoine Dellac    
1900 1908 Joseph Durand    
1908 1947 François-Honoré Graz    
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de quinze membres qui élisent le maire de la commune. Les Dompierrois votent comme toutes les communes de France généralement tous les six ans pour élire leur nouveau conseil municipal.

Voir liste des maires de Meulin.

Maires de Dompierre-les-Ormes depuis 1947 modifier

Liste des Maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1959 Francis Descombes    
1959 1965 François Dufour DVD  
1965 1983 Philippe Malaud CNIP Conseiller général (1967-1992)
Secrétaire d'État (1969-1973)
Président du Conseil général de Saône-et-Loire (1970-1979)
Ministre de la fonction publique (1973-1974)
Député (1973-1981)
Ministre plénipotentiaire honoraire (1975-2007)
1983 2001 Jean-Patrick Courtois RPR Conseiller général (1992-1998)
1er Vice-président du conseil général de Saône-et-Loire (1992-1998)
Sénateur (1995-2015)
Vice-président du Sénat
Président de la communauté de communes de Matour et sa région (1992-2001)
2001 2014 Christian Mazué    
2014 2020 Michel Pourcelot UDI (PR)[33]  
2020 en cours Géraldine Auray DVD Comptable, conseillère départementale depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Police modifier

Dompierre-les-Ormes dispose d'une caserne de la Gendarmerie nationale, située rue de la gendarmerie et reconstruite en 2002.

Secours modifier

Le centre d'incendie et de secours situé au bourg compte 21 pompiers dont le secteur comprend 5 communes et 2 000 habitants. La moitié des interventions (167 en 2015) concernent du secours à la personne et un quart du secours routier, très important avec la proximité de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA) qui traverse le secteur d'intervention[34].

Politique environnementale modifier

 
Le mont Saint-Cyr en hiver.

Près d'un quart de la surface de la commune est couverte de forêt, soit plus de 700 hectares boisés[35]. Ces espaces sont répertoriés et constitue la trame verte.

Une grande partie de la commune est classée en zone Natura 2000, afin de préserver une espèce de crapaud devenu très rare, le sonneur à ventre jaune. De plus, tout le sud de la commune est classé en zone fonctionnelle de nature remarquable (ZNIEFF2) et la base du mont Saint-Cyr est classée en zone écologique de nature remarquable (ZNIEFF1)[36].

On trouve sur la commune certaines espèces rares et protégées, avec par exemple la chevêchette d'Europe (chouette), la bruyère cendrée[37]… certains habités par l'Arboretum de Pézanin.

Le Lab 71, géré par le conseil départemental de Saône-et-Loire est le pôle développement durable de Saône-et-Loire, et développe ses activités à destination des scolaires principalement[38].

Jumelages modifier

La commune est jumelée avec la ville de Velké Popovice, située en Bohême Centrale au sud de Prague (  République tchèque)[39] et fait partie de l'Association des Dompierre de France, réunissant vingt-trois villages et villes françaises dont le nom est composé de « Dompierre ».

Endettement modifier

La dette de la commune était de 1 462 000  en 2014, soit environ 1 501  par habitant (moyenne de la strate : 596 € par habitant), ramené en 2018 à 696 000 , soit 728  par habitant[40].

Population et société modifier

Enseignement modifier

Écoles : Dompierre-les-Ormes a conclu un RPI avec la commune de Montmelard, ce qui permet de conserver une classe à Montmelard. En 2015, 135 enfants étaient scolarisés au sein du RPI[41]. La rentrée 2013 s'est faite dans le nouveau groupe scolaire regroupant dans un même bâtiment, basse consommation et de plain pied, les écoles maternelles et élémentaires[42]. L'implantation de la nouvelle école à proximité du pôle sportif (stades, piscines...) permet la pratique régulière d'activités.

Crèche : La halte-garderie Mille Pattes accueille les enfants dès l'âge de 3 mois[43],[44]. Cette structure est gérée par le Service Enfance Jeunesse de la communauté de communes.

Bibliothèque : Sur la place Philippe-Malaud, adossée à la mairie, se trouve la bibliothèque municipale qui prête des ouvrages propres ou appartenant à la BDSL (Bibliothèque départementale de Saône-et-Loire).

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

En 2021, la commune comptait 880 habitants[Note 4], en diminution de 4,45 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2641 2521 0191 0991 4661 3351 3901 4441 460
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5081 5011 4601 4791 4131 4481 5011 4141 347
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3241 3461 3061 1911 1571 0611 030909863
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
770909866844833792790815922
2014 2019 2021 - - - - - -
923889880------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Attention, tableau et histogramme ne prennent en compte que la population de Dompierre (sans Meulin) jusqu'en 1965, d'où une hausse de population au recensement de 1968.

Vie associative modifier

Dompierre est un village qui compte un bon nombre d'associations. Le Foyer rural par exemple est le deuxième plus gros foyer de Saône-et-Loire avec plus de 250 adhérents. Le Comité des Fêtes, ainsi que d'autres associations rythment la vie locale. Depuis quelques années, un jardin partagé a été créé au Haut-de-la-garde.

Santé modifier

 

La commune dispose de différents cabinets et officines :

  • un médecin généraliste,
  • un cabinet infirmier,
  • une ostéopathe,
  • un psychothérapeute,
  • deux kinésithérapeutes,
  • une pharmacie.

La commune assure les services de santé pour les communes alentour qui en sont dépourvues.

Logement modifier

La mairie possède un parc locatif de 20 logements (soit 3,5 % des logements dompierrois) faisant partie des 6 300 mètres carrés de son important patrimoine bâti comprenant outre les logements, des entrepôts, garages, églises, immeubles administratifs, etc[49].

Les logements se composent de 505 maisons individuelles et 68 appartements[50], dont 61 logements sociaux (10,5 % des logements).

Économie modifier

Agriculture modifier

 
Une charolaise et son veau, race très présente sur la commune.

Au , l'agriculture représentait 33 % des entreprises dompierroises, soit 41 établissements[51].

Dompierre est une zone principalement d'élevage dans le domaine agricole, et située au cœur du berceau de la race charolaise. En 2010, on dénombrait sur la commune et sur l'année :

  • environ 1 200 vaches allaitantes, qui élèvent leur veau ;
  • 800 chèvres issues de cinq élevages, et qui produisent du lait, dont la majeure partie est transformée en fromage AOC ou AOP ;
  • quelque 100 000 volailles destinées aux abattoirs locaux ;
  • et une production d'un million de litres de lait de vache au cours d'une année[52].

Industrie et artisanat modifier

Le long de la RCEA s'est créée sous l'impulsion de la municipalité la zone industrielle Genève-Océan-Les Prioles, gérée en intercommunalité et qui est la plus importante de la communauté de communes. Une centaine de salariés y travaillent dans des domaines variés comme la réparation auto et poids-lourds, les automatismes, l'ingénierie et impression en 3D, la charpente ou encore la carrosserie de camion[53],[54].

En 2016, deux nouvelles implantations ont lieu : une nouvelle fromagerie qui permettra l'affinage de 200 tonnes de fromages de chèvres AOP charolais et créera 10 nouveaux emplois[55], ainsi que la Coopérative forestière Bourgogne Limousin qui déménage pour installer ses activités en Saône-et-Loire à Dompierre-les-Ormes avec une vingtaine de techniciens et ingénieurs sur place à terme[56].

La commune est l'une des premières villes rurales du département desservie par la fibre optique. Le très haut débit va permettre de donner aux industriels, artisans et habitants dompierrois une excellente qualité et rapidité de réseau internet et d'augmenter l'attractivité du village[57]. Les entreprises qui s'installent choisissent la commune pour son cadre de vie et sa proximité avec les grandes infrastructures, particulièrement dans les transports (RCEA, autoroutes, TGV).

Les zones d'activités modifier

  • Zone industrielle communautaire Genève-Océan-Les Prioles, 13 entreprises ;
  • Zone artisanale de Chassigneux, 7 entreprises ;
  • Zone artisanale de la Gare, 2 entreprises.

Commerces et services modifier

On trouve au bourg de Dompierre divers commerces alimentaires et de services de proximité (épicerie, hôtel-restaurant, snack-pizzeria, tabac-presse, café, boucherie, boulangeries...), ainsi que des assurances et banques, avec distributeur de billets[58]. Dompierre est l'un des seuls bourgs commerciaux de la communauté de communes.

Plusieurs fromageries produisent et vendent les fromages AOP (Appellation d'Origine Protégée) locaux (fromages charolais).

Culture locale et patrimoine modifier

Sports et loisirs modifier

Sur le plan des loisirs et du sport, la commune possède un grand stade pour le football qui sert particulièrement aux matchs et entrainements du FCDM (Football Club Dompierre-Matour), un terrain multisport (handball, basketball…) deux terrains de tennis et deux terrains de pétanque, ainsi que de nombreux chemins de randonnée.

Le Trail du Haut-Clunysois, qui a lieu chaque année au départ d'une commune de la communauté de communes est une compétition sportive réunissant à chaque édition plusieurs centaines de participants, français et internationaux, venus s'affronter sur les montagnes et reliefs entourant le village.

Les sentiers de l'arboretum sont parfaitement adaptés à la pratique du jogging ou de la marche. De plus, une sudokache de géocaching y est cachée[59].

Le Sentier de grande randonnée 7 (GR7) passe sur la commune, suivant la ligne de partage des eaux Méditerranée/Atlantique.

Office du Tourisme des Verts Vallons de Sud-Bourgogne modifier

 

Dompierre-les-Ormes étant le 1er hébergeur touristique de la communauté de communes, l'Office du Tourisme des Verts Vallons de Sud-Bourgogne a ouvert une antenne Grande Rue, avec un animateur chargé de renseigner les touristes[60] et de leur faire découvrir l'offre touristique de la région.

Activité touristique modifier

Avec de nombreuses maisons secondaires et logements de vacances, l'été est la saison durant laquelle la population de Dompierre double. L'activité touristique est particulièrement liée à la fréquentation de l'arboretum de Pézanin (25 000 visiteurs par an, l'un des cinquante sites les plus fréquentés de Bourgogne[61]) et du Lab 71 (15 000 visiteurs en 2011).

On trouve à Dompierre des chambres d'hôtes et des gîtes ruraux, un camping ombragé du Village des Meuniers[62], ainsi que le Domaine des Monts du Mâconnais qui complète l'offre avec des chalets et des hébergements plus insolites avec des roulottes par exemple[63],[64].

La Bourgogne du Sud attire aussi grâce au tourisme lié aux vins (œnotourisme). Le pays mâconnais est en effet reconnu par le label Vignobles et découvertes.

Lieux et monuments modifier

 
Arboretum de Pézanin.
 
Église Saint-Antoine d'Égypte.

Monuments modifier

Lieux modifier

  • Le mont Saint-Cyr, 771 mètres point culminant de la Bourgogne du Sud, et ses tables d'orientation (dont le sommet se situe à Montmelard) ;
  • Meulin, ancien village, avec son bourg et son église.

Produits du terroir modifier

Les viandes et volailles, la célèbre vache charolaise originaire de la région et la volaille de Bresse.

Les fromages, fabriqués au lait cru comme l'Appellation d'Origine Protégée fromage de chèvre charolais, produits et affinés par des fromageries de la commune[67].

La gaufrette mâconnaise, fabriquée exclusivement à Mâcon, le bouchon mâconnais, chocolat au marc de Bourgogne et l'idéal maconnais[68].

Les vins du Mâconnais : Mâcon blanc, Saint-Véran, Pouilly-Fuissé, etc.

Personnalités liées à la commune modifier

Politiques modifier

Liées au château d'Audour modifier

Autres modifier

  • Eugène Cortambert (1805-1881), géographe, professeur de géographie à Paris, puis conservateur de la section de géographie de la Bibliothèque nationale, secrétaire général de la Société de géographie. Une rue du 16e arrondissement de Paris porte son nom.
  • Olivier Gatille, ancien boulanger dompierrois, a été meilleur apprenti de France (1995), trois fois gagnant du concours de la pièce artistique en boulangerie et champion du monde de boulangerie en 2009 dans le cadre du Salon international de la restauration de l'hôtellerie et de l'alimentation (SIRHA)[72],[73].

Galerie modifier

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Communauté de communes Matour et sa région, consulté le 15 mai 2013.
  2. « Les véloroutes et voies vertes de saône et loire », Voies vertes, consulté en juillet 2013.
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  7. Itinéraire michelin Lyon
  8. Itinéraire michelin Genève
  9. Itinéraire michelin Paris
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Dompierre-les-Ormes et Matour », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Matour_sapc », sur la commune de Matour - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Matour_sapc », sur la commune de Matour - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  59. Géocaching à Pézanin
  60. Une antenne touristique ouvre ses portes JSL
  61. « Chiffres-clé-du-Tourisme-en-Bourgogne-2011 », Bourgogne Tourisme, mai 2012, p. 16, consulté le 18 mars 2013.
  62. Le village des Meuniers
  63. Domaine des Monts du Mâconnais
  64. La roulotte de la fay
  65. Cours familier de littérature, un entretien par mois d'Alphonse de Lamartine, paru en 1862, p. 339.
  66. Article "100 ans de chemin de fer à Dompierre-les-Ormes : une gare centenaire", Jean-Claude Bas, Les chemins de fer dans le Charolais, le Clunisois et la vallée de la Grosne, Département de Saône-et-Loire, Mâcon, 1983.
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  71. Françoise Wagener Je suis née inconsolable : Louise de Vilmorin (1902-1969) sur Google Livres Le Chapitre I, décrit (entre autres), sa relation avec sa grand-mère d'Audour.
  72. [PDF]La France remporte le 2e Mondial du Pain, « Goût et Nutrition », publié le 25 janvier 2009, sur Mondial du pain, consulté le 29 mai 2013.
  73. Les bonnes recettes d'Olivier Gatille, Le Journal de Saône-et-Loire, 25 mai 2013.

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