Discussion:Roman Opałka

Dernier commentaire : il y a 18 ans par Eskimo dans le sujet Lien externe mort
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Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, et dans le cadre du projet correction des liens externes un lien était indisponible.

Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Si le lien est disponible, merci de l'indiquer sur cette page, pour permettre l'amélioration du robot. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 1 février 2006 à 00:52 (CET) merci de votre compréhension.Répondre

Ajouté en « post-face de l'article », le 7 août 2011, par "85.168.65.178" modifier

Parenthèse : J'espère au grandement que le texte que je suis au point de rédiger ne sera pas rejeté par les modérateurs de Wikipédia, car j'aimerais ici faire part non seulement de mon ressentiment vis-à-vis de la mort de cette artiste mais de l'aspect curatoire de sa démarche au combien singulière. Et je prie les destinataires de cette "éloge funèbre" de ne point effacer ce contenu, car il m'est cher de partager ces lignes avec le plus d'individus possible.

J'ai 21 ans, et ai "rencontré" l'oeuvre de Roman Opalka il y a à peu près un an. Je ne sais même pas si il est légitime de qualifier son parcours d'"oeuvre" ou de quelconque sobriquet pouvant faire passer sa démarche comme quelque chose de futile à l'image de l'art. Si je me permet de m'exprimer dans ces termes, c'est que je pense que le cheminement qu'a parcouru Opalka dépasse de loin les enjeux d'une pratique de peintre. En fait, je dirais qu'elle touche à l'universel, car ample par définition. Par la nomenclature "1965/infini", l'artiste avait d'ores et déjà décrit la puissance de son choix de plasticien. Dans la radicalité du concept de son geste, il introduit non pas l'irréversibilité du temps sur sa vie ET sa transcription par la peinture, mais il se pose en chronomètre de notre siècle, choisissant d'être l'objet d'un compte à rebours dont personne n'aurait pu briser l'avancée.

La fastidieuse épreuve que fut cette numérisation ne peut être héritage à quiconque, ce qui en fait d'autant plus une "oeuvre" singulière. Là où beaucoup ont choisi la superficialité d'une démarche liée à l'objet, la politique, la géographie, la discrimination sociale, la mort, l'amour, la misère, la mémoire... et en j'en passe, Opalka, lui, décida de se surélever en se positionnant comme l'arbitre de ses futilités. Paix à son âme. Paix l'art qui reste le seul moyen rémunérable de pouvoir par ce moyen faire preuve lucidité. Paix tout court.

Tim Defives — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 85.168.65.178 (discuter), le 7 août 2011 à 04:57 en post-face de l'article

Il était le chronomètre de l'art contemporain, et personne, comme son oeuvre elle-même le définit, ne pourra hériter de sa lucidité dans ce domaine (prière de ne pas effacer cette éloge funèbre).

Tim Defives — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 85.168.65.178 (discuter), le 7 août 2011 à 05:19 en post-face de l'article

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