Discussion:Qoubba el-Baadiyn

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Herr Satz dans le sujet Retrait d'un item de la bibliographie
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Retrait d'un item de la bibliographie modifier

J'ai retiré l'item suivant de la bibliographie :

Jacques Meunié, Henri Terrasse et Gaston Deverdun, Recherches archéologiques à Marrakech, Paris, Arts et métiers graphiques, coll. « Publications de l'Institut des hautes études marocaines » (no 54), , 96 p. (OCLC 458244101, SUDOC 016566645), p. 67

En effet, après consultation en snippet view sur Google Books, la seule évocation de notre qoubba dans cette p. 67 est la suivante, dans le chapitre « Inventaire descriptif sommaire des objets recueillis au cours des fouilles » (p. 63–74), en parlant d'un fragment découvert ailleurs, lors de fouilles aux abords de la mosquée Koutoubia, donc à environ 1 km de notre qoubba :

« No 260. Fragment de plâtre sculpté ; décor en relief profondément entaillé : une longue palme mince figure une feuille d'acanthe pliée, au long de laquelle des œilletons séparent, de deux en deux, les digitations. Ce procédé ne se retrouve pas à la Koutoubia ; il semble antérieur à l'époque almohade et le fragment provient certainement du palais de Ali b. Yousof. Il convient de le comparer au claustrum d'une fenêtre dans la niche du mihrab de la grande mosquée de Tlemcen1, à des fragments de décor du palais de Pinohermoso conservés au musée de Jativa2, et aux palmes qui décorent l'intérieur des doubles arcades entrelacées à la base de la coupole de la qoubba almoravide des Baroudiyn à Marakech ; la même palme se remarque aussi dans la bande inférieure du décor de la cuve à ablutions cordouanne conservée actuellement à la medersa Ben Youssef de Marrakech. Traces de peinture bleue et rouge.
Pl. 60. »

On est donc très loin d'une source centrée ou même simplement pertinente à mettre dans une bibliographie. Je la copie ici au cas où ça pourrait servir à la rédaction comme source incidente. Dans le même ouvrage, la qoubba est aussi mentionnée à la p. 84, dans le chapitre « L'art maghribin du XIIe siècle, d'après les fouilles faites aux abords de la Koutoubia » par Henri Terrasse (p. 79–89) :

« La bâtisse de pierre, en moellons dégrossis de très grande dimension, extraits des carrières du Guéliz, est la même que celle du minaret de la mosquée d'Ali b. Yousof et de la Koutoubiya. Les architectes d'Abd al-Moumen n'ont donc fait que reprendre sur ce point une tradition almoravide. Mais il est encore impossible de savoir si ce type de construction a été inauguré au minaret ou à la porte du palais b. Yousof. Aussi bien les deux édifices doivent être sensiblement contemporains — même si on ne prend pas à la lettre le texte de Zerkechi.

A la même époque, le gros moellon se retrouve à la qoubba des Baroudiyn. A la fin du XIIe siècle, la base du minaret de la mosquée de la Qasba sera faite également de moellons dégrossis mais avec de gros chaînages d'angle en brique. Ce dernier procédé est incontestablement d'origine hispanique ; il apparaît dès le Xe siècle à la mosquée de Bab Mardoum à Tolède et il restera classique dans le mudéjar tolédan. »

Et ce sont a priori les deux seules mentions de la qoubba dans tout l'ouvrage, d'après l'index p. 90 : « Baroudiyn (Marrakech, qoubba des), 67, 84. ».

Je pense qu'il y a eu confusion avec un autre ouvrage des mêmes auteurs, paru quelques années plus tard avec un titre très proche, Nouvelles recherches archéologiques à Marrakech, et qui semble en très grande partie consacré à la qoubba, si je comprends bien ce compte-rendu et d'après la table des matières qu'on trouve sur les notices de cet ouvrage. Je l'ai donc ajouté dans la bibliographie à la place du premier. — Hr. Satz 15 novembre 2020 à 13:36 (CET)Répondre

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