Discussion:Programme commun

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Sardos domos dans le sujet Bandeau datant de 2008
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Très honnêtement MacroEco, je trouve ton article d'une partialité rare :

- Parler ainsi de "désastre économique" pour le programme commun, c'est une vision politique qui est très loin d'être partagée par tous. L'analyse d'une grande partie de la gauche est très différente. Tu es libre de tes opinions, mais les présenter comme une vérité absolue me semble bien contraire au principe de neutralité.

- Dire que le PCF a agi sur ordre de Moscou me paraît également fort discutable : en 1975 nous ne sommes plus en 1950, et le parti communiste se préoccupe bien plus de ses résultats électoraux que de ce que dit le PCUS.

- D'une façon générale, l'emploi abusif de termes avec un signifiant fort (désastre, catastrophe, etc) est à mon sens à proscrire.

- Tu t'étends plus longuement sur ce qui se passe après 83, et qui n'a que peu à voir avec le programme commun, que sur la mise en place d ecelui-ci, et notamment les difficiles tractations entre les deux principaux partis de gauche pour le mettre en place.

- Tu as commis plusieurs erreurs factuelles. Le programme commun ne revendique pas 35 h par semaine. Quant à la gauche radicale elle présente deux candidats cette année-là : Arlette Laguiller et Alain Krivine.

Ma proposition de modification, contrairement à l'article initial, n'est nullement idéologique et tente de se cantonner aux faits. Je n'ai pas parlé de "capitulation idéologique" du PS en 84, ni du "désastre économique et social" que fut pour moi le passage à la politique d'austérité.

Grozny von Raoe (d) 5 février 2008 à 11:24 (CET)Répondre

Bonjour ; j'ai laissé plusieurs de vos ajouts, celui qui ajoute les 2 autres candidats par exemple. Et les 35 heures sont dans la liste des propositions de Mitterand (cf. lien externe en bas). J'ai étudié la situation économique de la France en 1982-83, et je crois que le terme de désastre est approprié (fuite des capitaux, etc.). En revanche cela ne vaut pas sur le contenu "social" des réformes, que je connais moins bien. le contenu de cet article ne doit pas se cantonner à l'analyse politique. –MaCRoEco [oui ?] 5 février 2008 à 12:24 (CET)Répondre

Attention, je ne nie pas qu'on puisse avoir cette idée (qui à mon sens ne résiste pas à l'analyse, mais nous ne sommes pas sur un forum de débat, je ne vais donc pas détailler outre mesure. Disons en deux mots que la nationalisation de grands groupes déficitaires a permis leur recapitalisation, raison de leur survie actuelle, et que la fuite des capitaux reste quelque chose de très limité dans l'ampleur et dans le temps - et qu'accessoirement considérer la fuite de capitaux à l'étranger comme catastrophique est une vision des choses partant d'un présupposé qui n'est pas universel, à savoir que de l'accumulation de capital de ce côté ci des frontières découle nécessairement la bonne santé économique d'un pays ; sans tenir compte des politiques de redistributions et de leur impact sur la consommation et la production).

Ce que je réfute en revanche absolument c'est le fait de le présenter comme une vérité, alors que c'est une thèse parmi d'autres. On pourrait adopter une formulation de type :

"Considérée par les économistes libéraux comme une catastrophe économique (fuite des capitaux, obligation de renationalisation dans les années qui suivirent), l'application d'une partie du programme commun entre l'élection de F.M. et le tournant de la rigueur est au contraire vue par des économistes keynésiens ou bon nombre de militants socialistes comme la dernière tentative de relance économique volontariste avant la conversion de la majorité du PS à l'économie de marché. Enfin, en opposition avec ces deux visions, la gauche antilibérale met en doute la sincérité d'un programme qui n'aurait été que "poudre aux yeux", destiné à capter l'électorat du PCF.

- Je maintiens que les incises de type "sur ordre de Moscou" sont assez fortement inopportunes, en tout cas sans sources pour les étayer, et que l'analyse électorale est prédominante. Il n'est pas impossible que l'attitude du PCF soit en lien avec les intérêts de l'URSS comme ce fut le cas dans le passé, mais sur ce cas précis je demande des détails.

- A mon avis, mieux vaut reporter ce qui se passe après 83 vers l'article "le tournant de la rigueur" ou même "François Mitterrand" que le laisser ici, et laisser la place à une étude plus détaillée du programme. Qui reste la principale chose à faire avant de pouvoir transformer en article cette ébauche.

- Effectivement, le programme de Mitterrand portait le passage progressif aux 35 heures, au temps pour moi. Mais il me semblait que le programme commun ne présentait pas les choses ainsi. Il nous faudrait de toute façon un lien vers le texte exact.

Grozny von Raoe (d) 5 février 2008 à 13:00 (CET)Répondre

Je me demande pourquoi c'est « la dernière tentative de relance économique volontariste avant la conversion de la majorité du PS à l'économie de marché ». Peut-être parce que ça a échoué, au point que cela soit visible même aux yeux du PS... –MaCRoEco [oui ?] 6 février 2008 à 00:23 (CET)Répondre

« Considérée par les économistes libéraux comme une catastrophe économique ». Faut pas pousser mémé dans les orties quand même avec la neutralité de point de vue. On est dans le registre du fait, pas de l'opinion là. Que le PS change radicalement de politique dès 83 est également un aveu d'échec. La formulation ne va pas du tout.
Idem, "programme de réforme particulièrement ambitieux", c'est du POV massif, car cela sous tend une opinion. La formulation Macroeco était plus juste.
Par ailleurs, une mention de son échec est nécessaire. --Bombastus [Discuter] 6 février 2008 à 01:20 (CET)Répondre

Les débats sur les formulations peuvent être sans fin ; chercher et exploiter des sources majeures est la solution préconisée par les principes fondateurs ; si cela n'est pas possible ou motivant, je suis fermement pour le retrait des « formulations ». TigHervé (d) 6 février 2008 à 08:53 (CET)Répondre


Bon, à la réflexion, je pense qu'il est des combats qui ne valent pas la sueur qu'on y dépense. Je laisse à leurs certitudes ceux qui en ont de arrêtées, si étranges fussent-elles. Je ne veux pas faire d'obstruction, donc je vous laisse faire comme si mes remarques n'avaient jamais existé. Wikipedia demeure un projet formidable, je me rends simplement compte qu'on ne peut pas attendre des contributeurs, même de bonne foi, qu'ils déposent en se connectant leurs préjugés comme on se déchausse en entrant chez quelqu'un. Grozny von Raoe (d) 7 février 2008 à 01:21 (CET)Répondre

Bonjour
Votre conclusion est conforme à toute mon expérience, mais je ne suis pas d'accord avec les conclusions que vous en tirez. Il ne faut pas envisager le projet comme une lutte contre les préjugés ou une lutte entre préjugés ; les points de vue toujours prêts à la caricature sont aussi des signaux d'alarme, par rapport au contenu, puisque Wikipédia n'est pas d'abord basée sur la vérité. Les points de vue dans leur divergence sont un moteur de l'exigence de qualité ; il faut seulement ne pas s'en tenir à ce signal et à ce moteur et se donner les moyens pour que les contenus soient moins vulnérables progressivement à la critique. Donc, si vous renoncez faute de motivation d'accord, mais renoncer par envahissement des points de vue, c'est laisser le travail à ceux qui viendront ensuite.
TigHervé (d) 7 février 2008 à 09:32 (CET)Répondre

Bandeau datant de 2008 modifier

Il faut actualiser car le bandeau datant de 2008 ne peut rester là indéfiniment.--Sardos domos (discuter) 8 février 2022 à 21:05 (CET)Répondre

références modifier

http://www.citedeleconomie.fr/Politique-economique-de-l-Union-de

Jonpatterns (discuter) 5 avril 2015 à 17:36 (CEST)Répondre

Revenir à la page « Programme commun ».