Discussion:Michel-Eugène Chevreul/LSV 14117

Dernier commentaire : il y a 6 ans par GhosterBot dans le sujet Il voyait (presque) 36 000 couleurs...
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Cette page contient l'archivage de la discussion ayant mené à la publication d'une anecdote en page d'accueil.

Il voyait (presque) 36 000 couleurs... modifier

  Proposition validée. L’anecdote qui suit, proposée par Nomen ad hoc, a été validée par Erik Bovin et va être déplacée sur la page de préparation des publications, pour être ensuite insérée automatiquement sur la page d’accueil :
 
Eugène Chevreul en 1883.


Proposant : NAH, le 26 août 2017 à 21:18 (CEST)Répondre

Discussion :

Brusatin a tort de s'exprimer ainsi.
L'année 1861, Chevreul propose un système de classement des couleurs de surface basé sur un nuancier indexé sur les raies de Fraunhofer. Les nuances se disposent sur un cercle chromatique divisé en 72 secteurs, la luminosité des couleurs se juge, pour chacune, de 1 à 20, et les couleurs franches ou rabattues (grisées) sur une échelle de 1 à 10. Au total, cela fait 14 400 teintes, auxquelles il faut ajouter les 21 gris du noir au blanc. Le système de Chevreul n'est pas un catalogue. Il présente une procédure de constitution du cercle chromatique et de cotation des couleurs ; il avait fait imprimer une série de 10 cercles chromatiques (nuances franches et rabattues) dès 1855, sans que la méthode soit publiée. Cette première publication est un catalogue, si on veut, bien qu'on dise plutôt « Atlas » de couleurs, mais elle ne présente que 720 nuances.
En 1864, Chevreul propose une théorie de la construction du savoir, mais rien sur les couleurs.
Il est exact que cette théorie de Chevreul, qu'il précise et généralise en 1870, s'oppose nettement au positivisme, mais il me semble que sa carrrière atteint son sommet avant qu'il ne domine, et, en tout état de cause, je ne vois pas le rapport.
On ne manque pas de sources sur le système de Chevreul (Roque 2009 cité dans l'article). PolBr (discuter) 26 août 2017 à 22:25 (CEST)Répondre
  PolBr : si on met   [...] propose un système de classement des couleurs comprenant 14 400 teintes on est bon ? --Fanfwah (discuter) 8 septembre 2017 à 07:14 (CEST)Répondre
C'est une présentation sensationaliste qui produit un grand nombre, par des multiplications que Chevreul lui-même n'a jamais faites. Le système d'identification des couleurs comporte 72 teintes, 20 tons intermédiaires entre blanc et noir et un niveau de rabattu exprimé en dixièmes, mais il n'a jamais écrit que toutes les combinaisons étaient possibles. L'ensemble des combinaisons logiques des cotes du système est d'ailleurs 14422, il faut y inclure les couleurs rabatues 10/10 qui sont toutes des gris quelque soit la teinte. La première contribution de Chevreul au discours scientifique sur la couleur, c'est la loi du contraste simultané des couleurs, qui exprime sur une base expérimentale un enseignement ancien de la peinture. De là, la seconde contribution de Chevreul, consistant à définir précisément le contexte de comparaison des couleurs. L'Atlas de couleurs de Chevreul n'a servi qu'aux Gobelins ; la loi du contraste des couleurs, communiquée par conférences, a marqué considérablement les conceptions générales de la couleur. Source moderne: Georges Roque (voir les références dans l'article). PolBr (discuter) 8 septembre 2017 à 09:12 (CEST)Répondre
Euh, à défaut de source contradictoire, je ne vois pas de raison de ne pas suivre la présentation de Brusatin, peut-être plutôt sous la forme   [...] proposa un système de classement permettant d'identifier plus de 14 400 couleurs. Ou quoi d'autre ? --Fanfwah (discuter) 10 septembre 2017 à 07:19 (CEST)Répondre
  Nomen ad hoc ? D'autres avis ? --Fanfwah (discuter) 26 septembre 2017 à 05:58 (CEST)Répondre
Il y a des raisons d'être sceptique : on n'a pas accès au passage de la source qui donne cette info ; après une rapide recherche sur "14 400 couleurs", je ne trouve pas de source concordante ; et ce chiffre ne figure pas dans les versions anglophone, hispanophone ni italophone de l'article... --EB (discuter) 26 septembre 2017 à 12:27 (CEST)Répondre
Conflit d’édition Désolé, pour le coup je préfère m'abstenir, vu mon absence de compétences (euphémisme...) dans le domaine, et les reticences de PolBr. NAH, le 26 septembre 2017 à 13:27 (CEST).Répondre
Google n'est pas très pratique pour rechercher des données numériques, mais l'article de Brusatin a été repris par Universalis dans des publications accessibles en ligne où le passage concerné est consultable. Par ailleurs on retrouve les mêmes données sur le site des Gobelins. --Fanfwah (discuter) 27 septembre 2017 à 12:32 (CEST)Répondre
Dans ce cas, c'est OK pour moi. --EB (discuter) 27 septembre 2017 à 13:30 (CEST)Répondre
Reste au moins un souci de date : l'article parle d'un exposé de 1861, Brusatin et l'anecdote donnent 1864... --Fanfwah (discuter) 27 septembre 2017 à 14:54 (CEST)Répondre
Au pire, ce n'est pas indispensable pour l'anecdote. --EB (discuter) 27 septembre 2017 à 14:57 (CEST)Répondre
Oui enfin si c'était au XXe siècle ça aurait moins d'intérêt. Je propose de faire comme l'article qui reprend la date de la source primaire, 1861. Ça donnerait   Dans un Exposé de 1861, le chimiste Eugène Chevreul (photo) présente une méthode qui permet de définir 14 400 coloris. --Fanfwah (discuter) 27 septembre 2017 à 15:32 (CEST)Répondre


Discussion de l'anecdote archivée. --GhosterBot (10100111001) 1 octobre 2017 à 01:01 (CEST) Répondre

  Nomen ad hoc : [V] ton anecdote proposée le 2017-08-26 21:18:00 a été acceptée. GhosterBot (10100111001) 1 octobre 2017 à 01:01 (CEST)Répondre

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