Discussion:Leçons de Ténèbres

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=> C'est faux. Déjà, il existe des Leçons des Ténèbres de Sermisy au XVI° Siècle, et on en trouve dans toute l'Europe à la fin du siècle (Tallis, Byrd, Ingegneri, Lassus, Victoria, Palestrina, Morales). Surtout, le Concile de Trente a même défini le 'tonus lamentationis' en mode de Fa plagal (8° mode) limité à l’ambitus entre finale et teneur (Fa - La) avec une échappée centrale sur le Sib pour en définir la cantillation. De fait, on retrouve des manuscrits lacunaires en polyphonie à deux voix chez les moines du Monte Cassino qui semblent remonter au XIV° Siècle. Par ailleurs, même au XVIII° siècle, on en rencontre ailleurs en Europe (Zelenka en Allemagne catholique, par exemple). Même en se limitant à la musique avec basse continue, il existe des exemples en Italie (De Cavallieri). Mais pourquoi donc définir les Leçons des ténèbres par l'utilisation de la basse continue? Le cas du compositeur français Bouzignac en est un contre-exemple au début du XVII°. Le genre n'a donc pas été créé en France, loin de là. Cette définition est tautologique: de fait, elle s'applique à ce qu'en France on appelait 'les Leçons des Ténèbres'. 'Leçons' vient du latin 'lectio' qui veut dire 'lecture'. De fait, dans la suite de l'article, l'auteur définit les Leçons des Ténèbres par le fait que l'on fasse usage de la basse continue: il n'y a aucune raison. Ce qui est vrai en revanche, c'est la scandaleuse désacralisation non seulement des leçons mais des Offices des ténèbres sous Louis XIV, d'une part par le fait qu'on les faisait chanter par des cantatrices d'opéra en faisant payer les places, et sur le fait que ces Office, résultant de la concaténation des Matines et des Laudes, ait été déplacé la veille au soir ce qui n'a aucun sens théologique. L’Église a excommunié et fait brûler bien des gens pour moins que cela !!!! On trouve toutes les référence voulues .... sur Wikipedia en recherchant par exemple le nom des compositeurs cités. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 82.227.128.69 (discuter), le 2 mars 2014 à 19:51‎‎

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