Discussion:Kajira

Dernier commentaire : il y a 13 ans par AnonMoos dans le sujet photographie (bis ou ter)
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Les escarpins ne sont pas goréens... AnonMoos (d) 11 janvier 2009 à 01:10 (CET)Répondre

autre photo modifier

Les bikinis ne sont pas goréens selon les livres, et les bikinis de bronze (anglais: "brass bikinis") à la princesse Leia ne sont point goréens, car les kajirae sont interdites de porter les habillements comme ceux des guerriers. La plupart des temps, il y a des problèmes graves qui empêchent l'utilisation des images generales comme illustrations goréennes. AnonMoos (d) 18 janvier 2009 à 14:00 (CET)Répondre

Voir explication à [1] (en Anglais), mots "Slave silks" etc. AnonMoos (d) 12 juillet 2010 à 15:26 (CEST)Répondre

citations modifier

Cet article ne respecte evidemment pas les règles de Wikipedia. Il s'agit d'une encyclopédie; or ici, on s'aperçoit que l'article est bati comme le serait une page goréenne. Il faudrait retirer toutes ces phrases des livres, et les mettre en référence. Ce que je ferai sur le champ. -- 22 janvier 2009 à 15:59 83.115.198.89

Corrections modifier

1. J'ai supprimé les références directes aux livres de Gor. Ceci est une encyclopédie, pas un guide de vie Goreen. Les références devraient être mises avec l'outil 'ref'.

2. J'ai quelque peu remodelé l'article : suppression de l'article d'introduction (trop spécifique) qui a été ré-écrit plus bas. Aussi, j'ai mis dans la partie "pratiques" les pratiques de Gor. Néanmoins, ils faudrait expliciter le fait que au départ, il s'agit de fiction et non de rites rencontrables dans une autre culture. (Même si on peut les rencontrer chez les adeptes Goréens). J'ai renommé les titres pour qu'ils soient plus explicites.

3. J'ai du supprimer la photo de la "kajira" en escarpins - sa position n'était pas vraiment un tower. (Les escarpins peuvent être utilisés sur Gor, bien que la plupart des Maîtres préfèrent leurs kajirae avec des pieds nus - je suppose que cela réduit les chances de fuite de la kajira, tout en affirmant une féminité plus naturelle, en contraste avec les images véhiculées par une féminité plus 'industrielle'. On peut alors supposer que la kajira représente une forme du mythe du bon sauvage version Goréenne, mais je sors ici de mon sujet.) -- 22 janvier 2009 à 16:40 83.115.198.89

À ce que je pense, dans les livres de Norman, les femmes libres quelquefois portent les chaussures à semelles compensées, quelquefois comme des petites échasses, pour signaler une classe haute, tandis que les kajirae ne portent pas des souliers, ou portent des souliers sans aucune hauteur, pour signaler une classe bassse. Je ne me souviens pas les chaussures à talons élevés dans les livres... AnonMoos (d) 24 janvier 2009 à 18:05 (CET)Répondre
Dans les livres en effet il n'y a pas d'escarpins ou ce genre de souliers... A mon avis c'est normal, ça diverge de l'idée classique de la féminité (comme c'est le cas dans les œuvres, de toute façon). Par contre, les kajirae, si elle portent ce genre de chaussures, vont généralement nu-pied pour les raisons que j'ai cité. Les femmes libres portent des chaussures et en général un habillement dont la hauteur et la complexité dépendent de leur caste... -- 25 janvier 2009 à 11:49 83.115.89.74

les symboles des quatre tribus des Peuples des Chariots, et la marque de Torvaldsland modifier

Je ne pense pas que ces symboles soient de grande importance dans les livres (sauf les quatre cornes des Tuchuks peut-être, à cause de Vella), mais si l'on veut les inclure ici, j'ai fait des interprétations du symbole des Tuchuks et du symbole de Torvaldsland qui semblent plus exactes dans ma fonte de caractères (voir [2], [3]). Il y a là aussi le symbole de Treve [4] etc... -- AnonMoos (d) 27 janvier 2009 à 18:10 (CET)Répondre

photographie vraiment goréenne modifier

 
Femme parée comme kajira, avec camisk et kef

Sans escarpins, sans bikini, etc... AnonMoos (d) 29 janvier 2009 à 20:20 (CET)Répondre

Rites d'asservissement modifier

Après relecture du passage de Outlaw of Gor, j'ai décidé de re-mettre en page la partie Asservissement : les rites d'asservissement Goréens sont variés : simple marquage des marchants, cérémonie [Captive of Gor], anciens rites de Tharna [Outlaw of Gor], etc. Néanmoins j'ai laissé l'exemple de Tharna, en rendant clair qu'il ne s'agit de d'un exemple. Peut-être il est possible/préférable de mettre en exemple le rite, plus détaillé, rendu à Elinor dans Captive of Gor? Ou cela surchargerait-il trop la page? De plus, ce dernier rite est plus informel, et dans le monde certainement plus représentatif des rites conduits par la communauté Goréene. 83.115.214.109 (d) 28 février 2009 à 16:31 (CET)Répondre

Images modifier

J'ai pensé à autre chose: si cet article concerne les livres principalement, ce n'est pas convenable que le caractère chinois (qui n'est pas dans les livres) est très grand en haut. Je le remplacerai par les trois lunes (comme au commencement). AnonMoos (d) 28 février 2009 à 21:25 (CET)Répondre

Vrai, on peut l'utiliser en version plus petite et avec une importance amoindrie. 83.115.105.32 (d) 3 mars 2009 à 22:01 (CET) (Balth3465 - Il faut que je crée ce compte Wiki)..Je ne peut pas le faire moi-même néanmoins (connaissances sur le fonctionnement du wiki assez limitées ;) )Répondre
Voir Aide:Compte_utilisateur#Comment_cr.C3.A9er_un_compte, allez à http://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9cial:Connexion , mettez "Balth3465" en haut, mettez votre mot de passe choisi en bas, et puis modifier Utilisateur:Balth3465 comme vous voulez. Ce n'est rien. AnonMoos (d) 4 mars 2009 à 16:29 (CET)Répondre

Changement de l'introduction modifier

Dans les Chroniques de Gor (une série de romans de John Norman), la Kajira (masculin kajirus) est une esclave de plaisir dont la fonction principale est de satisfaire les moindres désirs de son maître et de tous les hommes libres qui voudront la posséder. Elle est réputée pour son habileté aux jeux de l'amour et pour une docilité sans faille acquise au moyen d'un dressage cruel, au terme duquel elle sera marquée sur la cuisse gauche du symbole de la kef imprimé au fer rouge dans sa chair.

J'ai retourné l'article à sa version normale. Une kajira est une esclave, point. De plaisir ou simplement de travail. Donc, l'introduction "Une kajira est une esclave de plaisir" est fausse. L'introduction était aussi plutot une synthèse qu'une introduction et, bien que tolérée sur certains blogs ou autres, ne pouvait trouver sa place dans une encyclopédie. Son "habileté aux jeux de l'amour" et sa "docilité sans failles" ne sont pas caractéristique de la kajira en général. Dans les jeux BDSM peut être, sauf qu'ici c'est Wikipedia, pas BDSM-pedia; et puis qu'une kajira n'est (comme je le répeterai) pas simplement et généralement un "truc sans pensée" (j'ai déjà entendu cela, sic) ni un objet sexuel.

De plus, la partie traitant de l'aliénation a été changée. Encore une fois, l'idée d'esclave de plaisir était proéminente (et de plus à mon gout subjective), donc j'ai aussi annulé cette modification.

"Le collier a aussi pour fonction d'humilier la kajira, en la ravalant au rang méprisable d'animal ou de simple objet de plaisir" - "méprisable" est subjectif, "objet de plaisir" est trop connoté BDSM et/ou "esclave de plaisir", alors que le principe de la kajira (secondaire à Gor, d'une) n'est pas *entièrement* sexuel dans le fond. De plus il s'agit bien d'aliénation et non pas de simple humiliation. --20 mars 2009 Utilisateur:Balth3465


PS. Marci à Romanc19 pour son patrouillage orthographique. :) --20 mars 2009 Utilisateur:Balth3465

Remaniement modifier

Par suite de mes changements à une version objective et plus juste, j'ai remanié le plan. Il s'articule d'abord sur l'histore et une explication de la condition de Kajira. Les pratiques viennent ensuite, avant d'aborder le sujet de l'asservissement et graduellement de ses conséquences. --20 mars 2009 Utilisateur:Balth3465

Introduction modifier

Une Kajira (masculin kajirus) est une esclave dans les romans de John Norman, les Chroniques de Gor. Cette introduction me parait un peu elliptique. Quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de Norman peut légitimement se demander de quoi on parle. Je propose la modification suivante :

Dans la langue de la planète de Gor le mot Kajira (masculin kajirus) désigne une esclave. L’auteur de Science-fiction, John Norman, a écrit une saga en vingt-sept volumes constituant le cycle de Gor dans laquelle il décrit une société très hiérarchisée à l’image des civilisations terriennes de l’Antiquité comportant des castes dirigeantes et, au bas de l’échelle sociale, des esclaves. Sur cette planète les femmes, même libres, ont subi une sélection génétique qui les a prédisposées à obéir au mâle et à trouver le bonheur dans cette situation de dépendance.

Naturellement ce n'est qu'une proposition.

je propose également d'ajouter un paragraphe : intreprétations et controverses après le paragraphe influences littéraires pour bien différencier l'oeuvre de Norman proprement dite des interprétations qui en ont été faites plus tard. --Toxicotravail (d) 4 avril 2009 à 11:09 (CEST)Répondre


Les citatations longues des livres ne sont pas vraiment des "références" comme Wikipédia exige. Et la section « Interprétations et controverses » parait appartenir à Chroniques de Gor. AnonMoos (d)
Les controverses vont plutot dans l'article principal. Les "références" devraient à mon avis être plus concises. Par contre, l'intro me semble...Lourde. J'essairai de la concir un peu. Balth3465 (d) 8 avril 2009 à 01:09 (CEST)Répondre
Re. J'ai raccourci de peu l'introduction : Une Kajira (masculin kajirus) désigne une esclave dans les Chroniques de Gor|, série de John Norman dans laquelle il est décrit une société basée sur des civilisations antiques, très hiérarchisée et esclavagiste. Je trouvais que l'explication de la société Goréenne n'est pas utile du fait des liens hypertextes vers les Chroniques de Gor. Aussi, le passage sur la Controverse, qui je pense n'appartient pas à l'article Kajira proprement dit, devrait se trouver vers la fin de l'article. On pourrait envisager que ce passage appartienne vraiment à l'article, mais encore une fois vers la fin et peut-être mélangé à l'article traitant de la distiction Gor/BDSM (qui est une controvere évoquée mais non traitée dans le paragraphe courant. (++ J'ai regroupé ces catégories, et enlevé et/ou remanié une formulation trop 'exposé' et lourde, ainsi que le dernier paragraphe, synthèse toutefois inutile, et la re-présentation des Chroniques de Gor. Par contre le passage sur le féminisme n'est pas assez étendu (et mon opinion ne me permet pas d'être très objectif sur le sujet). Balth3465 (d) 8 avril 2009 à 01:15 (CEST)Répondre

Controverse modifier

Vérifier l'article de discussion des Chroniques de Gor, j'ai ajouté là-bas une idée de plan qui, en plus d'établir un ordre dans cet article, permettrait d'y déplacer ou d'y étoffer l'article sur les controverses. Aussi, prendre en compte le plan que j'ai établi là-bas (certainement à remanier) Balth3465 (d) 8 avril 2009 à 01:32 (CEST)Répondre

"Gor et féminisme" modifier

Je ne sais pas si c'étaient des "ligues" féministes, ou simplement quelques individus (dont beaucoup féministes, mais pas tous) qui se sentaient un degoût personal avec le contenu des livres de Norman. Pendant les années 70 aux Etats-Unis, les livres Gor circulaient dans les bibliothèques dans les petits villes, dans les libraries qui excluent les livres "sexy", etc. Mais pendant les années 80, le secret est révélé, et beaucoup de personnes qui achètent des livres pour les bibliothèques etc. étaient maintenant conscients du caractère des livres.

En tout cas, cette section devrait aller à Chroniques de Gor aussi... AnonMoos (d) 10 avril 2009 à 12:09 (CEST)Répondre

Taverne à Paga modifier

Désolé, mais cette partie ne traite pas de la kajira en elle-même. Peut-être, au plus, une section mentionnant les alcoves et ces tavernes en rapport avec la kajira pourrait être écrite, mais certainement pas toute la section. Je l'ai défaite, et elle devrait aller dans les chroniques de Gor. -- 19 avril 2009 à 21:29 Utilisateur:Balth3465

C'est trop longue pour Chroniques de Gor en son état actuel... AnonMoos (d) 20 avril 2009 à 13:15 (CEST)Répondre



Article :

La taverne à paga [1] [2]est un établissement accueillant un public uniquement masculin qui cumule les fonctions de débit de boisson, d’auberge et de bordel. C’est un lieu de rencontre et de plaisirs, dans tous les sens du terme, où l’on vient écouter les dernières nouvelles et se restaurer tout en assistant à des danses d’esclaves ou à des combats de duellistes. Une taverne à paga est beaucoup plus qu’un endroit où les hommes vont seulement pour coucher sur des fourrures avec des kajirae. Beaucoup de clients de tavernes n’y ont jamais recherché les faveurs d'une kajira.

Disposition des lieux.

Dans la salle principale on dispose généralement des tables basses plus où moins grandes suivant qu’elles sont prévues pour un homme seul ou un groupe de convives. Les hommes prennent place à table en s’asseyant à même le sol, les jambes croisées sur le plancher. Au centre de la pièce on installe parfois une arène recouverte de sable pour que les danses des esclaves ou pour les combats. Il existe également, un peu à l’écart des alcôves où les hommes se retirent avec l’esclave avec laquelle qu’ils ont choisi de coucher. La cuisine est située dans un local attenant communiquant avec une porte fermée par un rideau de perles qui permet facilement le passage d’une fille portant un plateau pour le service.

Les alcôves de plaisir

Les alcôves de plaisir sont souvent petites (dimensions approximatives de l’ordre de quatre pieds de haut pour cinq pieds de large) et on y pénètre le plus souvent par une entrée circulaire, de vingt-quatre pouces de diamètre environ. Elles sont généralement constituées d’alvéoles superposées auxquelles on accède par d’étroites échelles fixées au mur. Une alcôve typique est voûtée, avec des murs tendus de soie rouge et un sol tapissé de fourrures et de coussins pour le confort des ébats amoureux. Elle est éclairée parcimonieusement par une petite lampe fixée au mur et aérée par un système de ventilation discret mais efficace. Chaque alcôve est habituellement équipée de chaînes, de cordes et dispose d’un fouet. Sur demande il est également possible d’obtenir n'importe quel équipement comme des bracelets à crochet ou des menottes.

Défilés de prostituées

Dans les tavernes à paga et les bordels, on assiste souvent à des défilés d’esclaves. Les filles sont présentées une par une, souvent en musique, pendant un temps suffisant pour que les invités les inspectent en détail. Cette exhibition permet aux clients de décider en toute connaissance de cause avec quelle kajira ils aimeraient plus tard partager leur alcôve. Cette présentation est généralement répétée deux fois pendant la nuit pour que les clients de la dernière heure puissent également choisir les kajirae.

Dans la plupart des tavernes à paga, les filles portent des vêtements de soie translucide. Ces soies peuvent être portées de nombreuses manières différentes, en drapé attaché haut sur l'épaule, en longue robe, serrée ou ample, dégageant un décolleté profond, ou encore en courte tunique. Ces voiles sont parfois équipés d’une boucle fixée sur l'épaule gauche, permettant à la fille qui les porte de se dévêtir rapidement, d’une seule traction brusque qui fera chuter le vêtement tout entier à ses pieds. Ce n’est que dans les tavernes de bas étage, que l’on verra des filles servir nues. Il est également courant que les esclaves des tavernes à paga portent une clochette, dont le tintement est supposé rendre le service plus apaisant et pour la plupart elles ont également les oreilles percées, selon une mode qui s’est répandue à travers toute la planète de Gor.

Boissons

Dans la majorité des tavernes, le paga est la boisson la plus communément répandue. Aucune bouteille ou bota de paga n'est servie directement à table. Les tasses, les gobelets ou les bols sont généralement remplis derrière le comptoir, à partir d'un tonneau de paga ou d'une énorme bouteille de paga équipée d’un versoir, ou encore de vases en bronze transportés dans des harnais en cuir par les kajirae. Le paga n'est pas servi chaud ou brûlant à moins que cela soit expressément demandé par le client et la plupart des hommes préfèrent le paga à température ambiante.

Le Ka-La-Na [3] et d’autres vins, ainsi que différentes boissons sont servis dans des bouteilles, des pichets, ou divers récipients. Certaines boissons devant être gardées au frais peuvent être stockées au sous-sol des tavernes, en l’absence de chambre froide, particulièrement l’été ou sous les climats les plus chauds. Dans ce but on utilise généralement des amphores.

La kajira à Paga

Dans une taverne à paga, une esclave est à la fois serveuse et prostituée, quand elle sert un client, elle doit également s'offrir à lui. Ainsi, elle aura à cœur de plaire au client et de se rendre aussi désirable que possible. Les hommes de Gor apprécient les femmes imaginatives et sensuelles, aussi dans leur service, les kajirae doivent-elles donner libre court à leur créativité et à leur sensualité. Elles doivent vendre leurs charmes et pas simplement monnayer une tasse de paga ou du vin. Il est exigé d’elles qu’elles mettent en valeur leur plastique et fasse preuve d’élégance dans leur façon de se mouvoir, afin d’éveiller le désir chez le client. Une kajira qui se révélerait incapable d’attirer les clients dans son alcôve serait sévèrement châtiée par le propriétaire de la taverne, vendue ou même mise à mort. Son rôle est de rapporter de l'argent à son maître et si elle ne parvient pas à gagner son pain, elle sera considérée comme une bouche inutile.

Pour une nouvelle esclave de paga, les deux ou trois premières nuits sont habituellement les plus difficiles à surmonter. Si la fille n'apprend pas à exercer correctement son travail dans ce court laps de temps, elle se fera probablement trancher la gorge par un client irascible. Dans cette éventualité, qui n’est pas exceptionnelle, le meurtrier devra simplement indemniser le propriétaire de la taverne en lui versant le prix d’achat de l’esclave, majoré d’un ou deux cuivres symboliques, selon son bon vouloir. Sans aller jusqu’à ces brutalités extrêmes, les filles sont souvent battues et les blessures ou contusions diverses font partie des risques courant de la prostitution et les propriétaires de taverne n’y trouvent rien à redire.

Pour le prix d'une tasse de paga, soit deux pièces de un tarsk et deux tarsks de cuivre, un homme a également droit à avoir des rapports sexuels avec une des serveuses. Généralement, le tenancier lui louera la kajira qui lui sert à boire mais ce n’est pas toujours le cas. Il peut conduire n’importe quelle fille à une alcôve de plaisir et coucher avec elle. Il peut garder cette fille avec lui autant de temps qu'il le désire, et au plus tard, jusqu'à la fermeture de la taverne à l’aube. La règle veut que, lorsque l'homme est entré dans l’alcôve de plaisir, le temps passé avec la fille n’est plus décompté. Il est mentionné qu’il a gardé la fille avec lui jusqu'au moment où il a choisi d'ouvrir les rideaux en cuir au-dessus de l’alcôve. Cela interdit à un homme d'avoir plusieurs filles à sa table. Pour chaque tasse payée, un homme a le droit de consommer une esclave différente. Cependant, une fois que la taverne est fermée, toutes les tasses payées mais non utilisées pour les faveurs sexuelles à laquelle elles donnent droit, sont perdues. Il est impossible de les garder pour consommer une autre nuit. Une danseuse de taverne à paga est habituellement facturée au client avec un supplément et il est possible de négocier le prix avec le propriétaire de la taverne. Les exceptions à ces règles générales doivent être signalées clairement à l’avance au client.

Le service

D'abord, l’esclave doit s’assurer qu’elle a compris exactement ce que son client a commandé et veiller, par exemple, à ne pas lui servir le paga chaud s'il le veut à température ambiante. En cas d’incertitude au sujet d'un ordre, elle doit demander au client de préciser. Les maîtres n’aiment pas qu’on leur serve une nourriture ou une boisson préparée de la même façon pour tous. Si l’un d’eux lui commande du pain SA-Tarna, il faut lui demander avec quoi il souhaite le manger, du miel ou du beurre fondu. L’esclave doit s’assurer qu’elle va apporter exactement ce que le client désire, si elle essaie de deviner ce qu’il veut, elle prend un grand risque. En second lieu, il faut s'assurer que la vaisselle à boire, les plateaux de service et les ustensiles sont propres. La kajira n’a pas besoin de laver ou d’essuyer chaque gobelet qu’elle prend mais doit au moins indiquer qu’elle a trouvé une tasse propre. Une fois la vaisselle lavée, il est probable que l’esclave, accrochera les récipients à l'envers sur des supports pour les faire égoutter. Un regard rapide sur la vaisselle avant usage lui permettra de s’assurer qu’elle n’est pas brisée et une vaisselle ébréchée ou cassée devra être immédiatement jetée. L’esclave devra veiller à ne pas essuyer la vaisselle avec ses soies, ce faisant elle abîmerait les soies. De plus les tavernes disposent de tissus de rep pour ce type de nettoyage. Il faut se rappeler en outre que la plupart des tavernes à paga possèdent des tasses et des plats bon marché, en métal ou en poterie et non en or ou en argent par crainte du risque de vol. Cependant, la qualité de la vaisselle dépend de la richesse de la taverne à paga. Une taverne très riche pouvait posséder des tasses et des plats en or et en argent mais il existe peu d’établissements pour offrir ce type de prestations.

Enfin, l’esclave doit veiller à servir en posture agenouillée : Le client étant assis à même le plancher face à une table basse, la servante doit descendre à son niveau et l'agenouillement est la seule manière appropriée de la faire et les vraies kajirae le font naturellement sans se prosterner avec une servilité excessive. En outre, l'agenouillement est une manière appropriée de montrer de la déférence à un homme, il exprime la servitude et la soumission qui conviennent à une esclave. Une fille apprendra comment équilibrer soigneusement un plateau ou d'autres ustensiles tout en se mettant à genoux devant une table.

A partir de ces règles de base, il est possible à la Kajira de laisser libre cours à son imagination. Il existe des exemples dans les livres où les esclaves à paga peuvent embrasser deux fois le bord du gobelet, ou le lécher avec déférence avant de le présenter au convive. Ces baisers sont principalement un signe d’obéissance, de déférence envers le maître. Les esclaves ne gouttent jamais la boisson d'un maître avant de la lui offrir. Si elles étaient autorisées à boire dans la même tasse, elles ne boiraient jamais du côté de la tasse où leur maître a déjà bu. Aucune fille dans les livres n'a jamais testé la boisson d'un maître pour lui éviter de boire du poison. Le poison ne constitue pas une grande menace dans les tavernes. Ce serait insultant pour une taverne si les filles prenaient l’habitude de goûter la boisson. Dans une taverne à paga à bon marché, les hommes veulent simplement se nourrir et se désaltérer sans avoir à subir un cérémonial interminable et le tenancier ne tolérerait probablement pas une fille qui prendrait trop de temps pour servir ou apporter une commande. Dans ce type d’établissement, les services longs sont impraticables et inutiles. On demande à l’esclave d’être créative dans sa façon de servir plutôt que de passer un temps infini dans des rituels inutiles. Il est préférable de garder les longs services pour des occasions spéciales, au cours des festins où l’hôte essaye d'impressionner ses invités. Le service devrait être une activité aussi créative que n'importe quelle autre tâche des kajirae qui devraient rivaliser de zèle pour attirer l'attention des clients, la kajira la plus populaire de la taverne sera celle qui fera preuve de davantage d’imagination dans sa façon de se comporter. Il est possible d’embrasser le bord de la tasse ou de la porter contre son ventre mais il n’est pas interdit d’oublier ce rituel, une présentation spontanée sera toujours préférable à un service "en boîte" appris par coeur. Il existe mille et une manières de parcourir une salle, des douzaines de manières d'embrasser, et de nombreuses chorégraphies distinctes pour les danses d’esclaves. Pourquoi le service de nourriture et de boissons devrait-il être limité à une seule méthode ? Il devrait être fait de multiples façons différentes, la méthode devant se conformer aux circonstances. Ce qui est approprié à une fête formelle ne peut pas convenir à une taverne à paga de bas étage.

Etiquette :

L'étiquette de la taverne comporte quelques autres points particuliers par rapport aux règles qui s’imposent ordinairement à la kajira, le service sur les fourrures n’obéissant pas aux mêmes rituels. Sur Gor, si toutes les kajirae de paga se mettaient nues et s’agenouillaient en position d’attente sur le plancher de la taverne, elles auraient des difficultés à répondre à la demande suscitée. Elle seraient constamment sollicitées par les clients pour leur servir à boire ou à manger ou officieraient en permanence dans les alcôves de plaisir. En outre quand une kajira doit entrer dans une taverne, elle n'a pas besoin d’attendre d’en avoir reçu la permission, ni de se mettre en position karta devant la porte. Elle a toute liberté de se déplacer pour les besoins de son service et ne doit se mettre à genoux que le temps strictement nécessaire. Il est également inutile q’une kajira qui doit sortir de la taverne en demande l’autorisation préalable à son propriétaire, ni même si le tenancier n'est pas à proximité, de solliciter la permission d’une autre personne présente, quelle qu’elle soit. Les esclaves ne tombent à genoux devant leur maître, que pour formuler une requête, marquer leur soumission ou leur disponibilité.

Interdits

Les esclaves qui ne sont pas des esclaves à paga ne peuvent entrer dans une taverne seulement si elles sont accompagnées d'une personne libre. Il existe souvent des anneaux d’esclaves aux murs pour qu’un maître enchaîne ses esclaves personnels, ce que font la plupart des clients à leur entrée. Certaines tavernes permettent à leurs clients d’amener leurs esclaves personnels et de se faire servir par eux. La présence de femmes libres est interdite dans la plupart des tavernes à paga bien qu'elles soit permise dans certaines d’entre elles. Dans quelques tavernes, même les familles ont l’autorisation d’entrer. Dans ce genre de tavernes, des efforts sont faits pour encourager la modestie des tenues et la bienséance des comportements. Dans de tels endroits les hommes essayent de réfréner leurs pulsions naturelles afin de ne pas offenser les femmes libres. Les propriétaires de ces tavernes essayent d'imposer cette bienséance pour maintenir leur réputation et protéger leurs affaires. Les hommes ont la possibilité de choisir des tavernes où ils peuvent donner libre cours à leurs plus bas instincts et il n’y a donc aucune raison pour qu'ils se comportent ainsi dans des endroits plus convenables. La plupart des femmes libres cependant ne fréquentent pas de tels établissements. Elles ne souhaitent pas voir leurs hommes caresser de lascives kajirae.

  1. Le Pagar-SA-Tarna, mot qui se traduit par "Plaisir de la Fille de Vie" et qu’on abrège généralement en "Paga" pour faire plus court, est une boisson fermentée et brassée à partir du grain de SA-Tarna. C'est probablement la boisson alcoolisée la plus populaire sur Gor. Il en existe de nombreuses variétés, habituellement désignées par le nom de leur ville d'origine, telle qu'Ar, Tyros, Ko-RO-Ba, Helmutsport, Anango, et Tharna. Ces pagas se différencient les uns des autres par les épices ou les grains supplémentaires qui sont ajoutés à sa composition. Le Paga est normalement servi à la température ambiante, mais il peut également être servi chaud ou très chaud, ce qui est le cas à Cos et dans les terres du nord. On dit que les effets du Paga se font sentir plus tôt s'il est chaud. Il s’agit d’une boisson forte qui est généralement coupée avec de l'eau dans les tavernes. Il peut être acheté des Marchands dans des bouteilles ou des botas.
  2. John Norman, Le forban de Gor, P 360 :Il y avait un plat de viande, un autre contenant des pains, un troisième avec des fruits en tranches, un quatrième avec des amandes et des fromages. Avec nos doigts, nous nous servirions dans les assiettes communes. Elle avait également apporté du Paga, du vin cosien et de l’eau.
  3. L'arbre Ka-la-na est connu sous le nom d’arbre à vin parce que le fameux vin Ka-la-na provient de son fruit. Les vergers de Ka-la-na sont très répandus à travers Gor et beaucoup de villes produisent leur propre marque de vin. Le vin Ka-la-na décrit dans les livres est principalement un vin rouge qui peut être doux, sec, léger ou plus corsé

Mise à niveau modifier

1. Je vais tenter de mettre en valeur le caractère fictif de la Kajira (en tant qu'œuvre de fiction), en éliminant les réferences aux adeptes (ou plutot, en pointant leur appartenance à un style de vie dérivé du modèle Goréen), en ajoutant des réferences d'ordre fictionnelle (traditions Goréennes, etc.). Je ne sais pas si le passé ou le conditionnel présent devrait être utilisé à la place du présent simple, donc j'ai gardé la conjugaison actuelle.

2. PLUS DE LISTES!!! Je suis en train de modifier les listes à rallonge - l'article n'est pas un catalogue! Cela suppose que j'ai raccourci les descriptions des postures, des types d'esclaves... J'ai aussi enlevé les exemples les moins représentatifs (Obediance, etc.)

Balth3465 (d) 15 juillet 2009 à 12:41 (CEST)Répondre


Redondance? modifier

La section "influences littéraires" ici et "Confusion avec le BDSM classique" dans Chroniques de Gor sont très similaires... AnonMoos (d) 24 juillet 2009 à 03:53 (CEST)Répondre

photographie (bis ou ter) modifier

Fichier:Red_Sash_cropped.png, ce n'est pas le "display position" des livres de Norman (voir http://www.londonfetishscene.com/wipi/index.php/Gorean_slave_positions , anglais). C'est plutôt comme "parade rest". AnonMoos (d) 9 décembre 2010 à 10:41 (CET)Répondre

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