Discussion:Jean-Louis Pons
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Je déplace ici tout un paragraphe (non sourcé hélas) sur Jean-Louis Pons qui se trouvait dans l'article La Piarre, ce pourrait être utile :
« Telle est l'histoire de Jean-Louis PONS. Son village natal, LA PIARRE (anciennement PEYRE), sur les rives du torrent de l'Aiguebelle, est situé au fond de la cluse de Sigottier. Les familles PONS, BARETY, GARAGNON, BEGOU et DEPEYRE s'y échangent les parrainages aux baptêmes de leurs enfants et croisent les parentés en multipliant les alliances au fil du temps. Est-ce grâce à ses relations que Jean-Louis est recruté en 1789 en qualité de concierge de l'observatoire de Marseille ? Est-il alors recommandé par Marie de FLOTTE, l'épouse de Jacques BARETY, le filleul de sa mère ? Toujours est-il que Guillaume de Saint-Jacques de Silvabelle (directeur de l'observatoire des Accoules depuis 1764) fait une excellente recrue en l'engageant à ce poste. Son attention est rapidement attirée par la curiosité et l'intérêt que son concierge porte aux travaux de l'observatoire. Il ne va pas tarder à le compter parmi ses élèves et le prendre sous sa protection. Autodidacte d'une habileté manuelle remarquable, PONS fabrique sa propre lunette d'observation, verres compris, et découvre sa première comète au soir du 11 juillet 1801. Elle est la première d'une longue série puisqu'il en découvrira 37 en trente années d'observation. »
« Celui qui mérite le surnom "d'aimant des comètes" est baptisé par François ARAGO "le plus célèbre dénicheur de comètes dont les annales de l'astronomie aient eu à enregistrer les succès". Ses nombreuses découvertes sont récompensées par l'attribution du titre d'astronome décidée par décret impérial signé par Napoléon 1er à Dresde en 1813. Cette nomination attire sur lui les mesquineries et la jalousie de certains de ses collègues, plus diplômés mais bien moins efficaces. Il n'en a cure. Nommé directeur de l'observatoire de Marseille, il est appelé en 1815 par Marie Louise de BOURBON duchesse de Lucques. Elle lui confie la direction de l'observatoire de MARLIA. En 1824 il reçoit la médaille d'argent de la Société astronomique royale d'Angleterre. Sa notoriété parvient aux oreilles de LEOPOLD II, duc de Toscane, qui le nomme en 1825 directeur de l'observatoire de Florence. C'est dans cette ville qu'il décède le 14 octobre 1831, bien loin de ce petit coin des Hautes-Alpes vers lesquelles nous aurons l'occasion de revenir pour retracer quelques autres destins aussi exceptionnels. »
Wiki vôtre. Xavxav (d) 15 octobre 2012 à 23:56 (CEST)