Discussion:Industrie culturelle

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Bokken dans le sujet Rajout d'une partie
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Industrie culturelle, industries culturelles ou industrialisation de la culture ? modifier

Le concept "industrie culturelle" a été forgé par Theodor W. Adorno et exposé dans le livre Dialektik der Aufklärung ainsi que dans une conférence en français. Dans cette conférence il parle en français d'"industrie culturelle" au singulier. Ensuite, le livre Dialektik der Aufklärung a été traduit en 1974 (Dialectique de la Raison) et la traductrice a choisi par méconnaissance de traduire "Kulturindustrie" par "industrialisation de la culture" et le contre-sens a pu se répandre chez les gens mal informés. L'expression au plurielle est venue plus tardivement.

En outre, le discours d'Adorno à l'égard de l'industrie culturelle est extrêmement critique. Il se place du point de vue de la philosophie et de la sociologie pour dénoncer un phénomène d'abrutissement des masses dans le contexte du fascisme. Ses thèses ont été à plusieurs reprises censurées dans le présent article de Wikipedia. Le concept d'industrie culturelle se trouve ainsi récupéré dans une version édulcorée en référence à de prétendues sciences de la communication manifestement plus tolérantes à l'égard de ce phénomène sinon complices.

Restons vigilants par rapport aux différentes versions de cet article qui illustrent précisément la façon dont on peut se réclamer des sciences de l'information pour désinformer. --Wikiredacteur (d) 22 février 2009 à 17:10 (CET)Répondre

En l'état, ce qui me gêne dans les tentatives d'une ou des IP est la mise en exergue du sens donné à « industrie culturelle » par Adorno, au détriment des sens (multiples) que ce terme a pris selon les champs (je pense en particulier à la sociologie et à l'économie), sens qui sont devenus dominants dans le monde anglo-saxon par rapport à ce que voulait y mettre Ardono (voir en:Cultural industry, certes une ébauche, mais qui montre que le sens dans lequel est employé ce terme à l'UNESCO est sensiblement différent). L'idéal serait que l'article présente dès l'abord l'existence de sens multiples de ce concept. -- Bokken | 木刀 22 février 2009 à 19:03 (CET)Répondre

Il conviendrait alors que quelqu'un rédige un paragraphe correct concernant ces significations anglo-saxonnes "dominantes" au lieu de supprimer l'explication européenne et critique proposée par philosophie.--Wikiredacteur (d) 23 février 2009 à 14:18 (CET)Répondre

Je vais voir ce que je peux faire. À noter, la coexistence de en:Cultural industry et en:Culture industry. -- Bokken | 木刀 23 février 2009 à 14:54 (CET)Répondre

Je viens de m'inscrire sous le pseudo marc92 pour essayer de faire progresser la fiche et éviter son positionnement hasardeux et passéiste.

Un contributeur -Bokken-, qui semble vouloir présider à la destinée de cette fiche, écrit de lui-même (avec humour ?) : "Je suis actuellement en thèse d'économie à l'École d'économie de Paris, ce qui fait de moi un grand-méchant-libéral-orthodoxe". Or, Adorno était marxiste et freudien, tout en rejetant le communisme (à la différence de Benjamin et Brecht : lire la correspondance entre Adorno et Benjamin). Il écrit dans La Dialectique de la raison : "La publicité devient l'art par excellence avec lequel Goebbels déjà l'avait identifiée, l'art pour l'art, la publicité pour elle-même, pure représentation du pouvoir social."p.171-172. C'est dire ce qu'il penserait du libéralisme ambiant.

Mes contributions réitérées et "défaites" tendent à souligner que la démarche novatrice d'Adorno (notamment grâce à sa collaboration avec Max Horkheimer) est d'emblée interdiciplinaire et qu'une notion comme celle d'industrie culturelle relève de la philosophie esthétique, de la sociologie de la culture et de l'économie de la culture.

Adorno est mort il y a 40 ans,et aujourd'hui les industries culturelles sont désormais un champ de recherches investi aussi par de nouvelles disciplines ou une interdiscipline française et critique comme les Sciences de l'Information et de la Communication que j'enseigne à l'Université Paris Ouest Nanterre La défense.

marc92

Bonjour. Tout d'abord, les discussions seront plus faciles à suivre si vous signez vos messages à l'aide de l'outil de signature automatique (quatre tildes à la suite ~~~~). Ensuite, si j'ai semi-protégé la page, c'est pour vous obliger à venir présenter vos arguments ici. La page était en train de tourner à la guerre d'édition, faute de pouvoir vous demander de discuter (puisque vous n'interveniez que sous une IP dynamique, qui changeait à chaque fois). Le problème, ainsi que souligné ci-dessus par Wikiredacteur (d · c · b) et moi-même, est la confiscation dans votre présentation du terme dans le seul sens d'Adorno. Si le rôle de ce dernier dans la formulation et la mise en place de ce concept est importante est doit être précisée dans l'article, elle est largement hors de propos dans le résumé introductif (voir WP:CHAPEAU), qui doit rendre compte des usages contemporains du terme. Hors, et j'ai donné, les liens, le terme « industries culturelles » en tant que calque de l'anglais « cultural industries » a une utilisation au moins aussi importante que dans le sens d'Adorno, et avec un contenu très sensiblement différent. En bref, le problème n'est pas la nature de vos ajouts que le fait qu'ils ne sont pas à leur place dans le résumé introductif, et surtout l'absence de discussion de votre part dès lors que vous constatiez que vos modifications n'étaient pas consensuelles (et ce alors même que la discussion avait été lancée par Wikiredacteur et moi sur cette page).
Je vous invite donc à proposer ici, en page de discussion, une version de travail du chapeau conforme aux principes généraux gouvernant cette partie de l'article, afin que nous puissions travailler collaborativement dessus. -- Bokken | 木刀 10 mars 2009 à 10:15 (CET)Répondre

Bonsoir, marc92 tu as a modifié la version avant que nous soyons parvenus à un consensus. Ce n'est pas très étonnant étant donné la conception que tu développes de la publicité et sa conception peu dialectique des choses. Tes prétentions au pouvoir social ne jouent pas ici, ce n'est pas le principe d'autorité qui guide l'évolution de l'encyclopédie au sens de l'intervention directe. D'autres intervenants t'ont déjà expliqué ces choses là. Ce n'est pas parce que Wikipedia représente un pouvoir que tu dois t'approprier ce pouvoir.--Wikiredacteur (d) 12 mars 2009 à 01:35 (CET)Répondre

Protection de la page modifier

J'ai blanchi le résumé introductif et protégé la page le 12 mars 2009, face à une menace de guerre d'édition. Les propositions de ré-écriture du résumé sont à faire dans Discuter:Industrie culturelle/Introduction, et seront basculées dans l'article principal lorsqu'elles feront l'objet d'un consensus. -- Bokken | 木刀 12 mars 2009 à 13:45 (CET)Répondre

Pour ma part, sans résumé introductif, cela me conviendrait. Le champ des industries culturelles n'est pas forcément un lieu de consensus. Que chacun dans sa discipline ou son interdiscipline développe sa problématique sur les industries culturelles et le lecteur en fera son miel. Que la dialectique vive.
Cordialement mais fermement,
marc92Marc92 (d) 12 mars 2009 à 14:02 (CET)Répondre
Il n'est pas envisageable que la page reste sans chapeau introductif : c'est obligatoire sur Wikipédia. Donc de deux choses l'une : soit vous participez à la rédaction d'un chapeau acceptable pour tout le monde, soit vous vous engagez à ne pas modifier celui qui aura été rédigé sans vous. C'est la règle du travail collaboratif en vigueur sur Wikipédia. -- Bokken | 木刀 12 mars 2009 à 14:15 (CET)Répondre

Voici ma proposition : tu écris le premier paragraphe sur l'économie de la culture ou tu gardes l'ancien :

En Economie de la culture, le concept industrie culturelle désigne l'ensemble des entreprises produisant selon des méthodes industrielles des biens dont l'essentiel de la valeur tient dans leur contenu symbolique : livre, musique, cinéma, télévision, radio, jeux vidéo, tourisme de masse.

Puis, en mettant de l'eau dans mon vin, je te demande de placer ce second paragraphe :

Origine critique de la notion : Ce sont les philosophes et sociologues de la culture T.W. Adorno et Max Horkheimer qui "inventent" la notion critique et interdisciplinaire d'industrie culturelle, première traduction en français du titre de l'essai fondateur "Kulturindustrie" in La Dialectique de la raison. Une traduction actualisée et plus exacte serait "industries culturelles" au pluriel ou mieux "industrialisation de la culture".

Ainsi nous ferons une présentation contrastée, dialectique (mais sans consensus artificiel) car comme l'écrivait Adorno dans sa somme philosophique Dialectique négative, premier paragraphe de l'avant-propos, p.9, Paris, Payot, 2001, traduction de l'allemand par le groupe de traduction du Collège de philosophie :

"La formulation de Dialectique négative pèche contre la tradition. La pensée dialectique veut, dès Platon, que par le moyen de la négation se produise un positif ; plus tard la figure d'une négation de la négation désigna cela de façon frappante. ce livre voudrait délivrer la dialectique d'une telle essence affirmative, sans rien perdre en déterminité. Le déploiement de son titre paradoxal est l'une de ses intentions."

marc92Marc92 (d) 12 mars 2009 à 15:36 (CET)Répondre

Un rappel pour éclairer cette guerre d'édition :

"Nous en avons fini avec l’étude de l’organisation de Wikipédia. Wikipédia est née de parents universitaires, et a accueilli dans ses premiers mois des universitaires. (...)

"Aujourd’hui Wikipédia se trouve concurrencée par un nouveau projet encyclopédique en ligne créé par Larry Sanger [co-fondateur de Wikipédia]: Citizendium. Citizendium, ouvert en novembre 2006, reprend la forme du wiki et la méthode collaborative qui a fait le succès de wikipédia ; mais elle refuse l’égalitarisme de cette dernière en divisant les utilisateurs en deux « castes ». Afin d’être considérée comme plus sérieuse que wikipédia, de gagner en légitimité, Citizendium va en effet séparer les « experts » des profanes : toute personne de bonne volonté pourra devenir un « auteur », utilisateur lambda, qui pourra créer et éditer des articles. Les personnes expertes dans un sujet donné -par exemple ayant obtenu un doctorat et/ou ayant publié une série d’articles universitaires- se verront elles accordées le statut d’ « éditeur », et disposeront de pouvoirs supplémentaires, notamment celui d’avoir le dernier mot sur tout débat concernant un article. Citizendium se veut aussi plus stricte que sa grande soeur wikipédia, ainsi les règles ne seront pas établies par tous mais par un « bureau consultatif » nommé par le rédacteur en chef Larry Sanger, et une politique de « tolérance zéro » sera mise en place à l’encontre de ceux qui contreviendraient aux règles. Larry Sanger semble ainsi vouloir réparer les erreurs qu’il pense avoir connu avec Wikipédia, en la concurrençant par un nouveau projet dont il est cette fois le chef incontesté. Deux projets, ayant le même but, mais des structures de pouvoir différentes, entrent ainsi en compétition. Il va être très intéressant de voir qui, de Wikipédia, égalitariste et libérale, et de Citizendium, hiérarchique et plus « sérieuse », offrira la meilleure encyclopédie libre." A méditer source : [1]

Je ne sais pas si cela existe toujours ( info datant de 2006) mais cela peut aussi éclairer votre débat sur la responsabilité scientifique des wikipédiens et des implications financières dérivées ? :

"L'encyclopédie collaborative Wikipédia sera intégrée dans les "PC à 100 dollars", ordinateurs portables destinés aux enfants des pays émergents, mis au point dans le cadre du programme One Laptop per Child (OLPC). C'est ce qu'a annoncé ce week-end la Wikimedia Foundation, lors de la conférence Wikimania près de Boston. Cette conférence annuelle rassemble les contributeurs de l'encyclopédie, ses dirigeants et les utilisateurs de la technologie wiki".

Concernant la formulation du chapeau, j'attends l'avis de Wikiredacteur (d · c · b). Pour le reste, Citizendium est actuellement embourbée dans les mêmes difficultés que Wikipédia, en pire : non seulement les contributeurs s'y écharpent tout autant que sur Wikipédia (souvent, d'ailleurs, sur des sujets dont ils ne sont pas en fait spécialistes), mais en plus les enjeux de statut font que les discussions en question partent rarement en direction d'un consensus. À méditer, donc, pour comprendre pourquoi le caractère égalitariste de Wikipédia et le refus absolu de l'argument d'autorité au profit de la vérifiabilité se révèlent à l'usage plus efficaces que l'appui sur les comptences d'individus sélectionnés. -- Bokken | 木刀 12 mars 2009 à 18:07 (CET)Répondre

Chers wikirédacteurs (d c b), administrateur et autres huiles essentielles,

En attendant que vous débloquiez la fiche :

Je porte à votre connaissance quelques points d'information (qui seront au moins lisibles par des tiers au-delà de la fiche) sur cet espace de discusssion.

Cette guerre d'édition sur le statut dialectique du "chapeau" de la fiche est "sérieuse" et se tient entre deux contributeurs :

1) Un contributeur -Bokken-, qui semble vouloir présider à la destinée de cette fiche (visiblement il a quelques pouvoirs wikipédiens), et qui écrit de lui-même (avec humour ?) : "Je suis actuellement en thèse d'économie à l'École d'économie de Paris, ce qui fait de moi un grand-méchant-libéral-orthodoxe".

2) De l'autre (moi) qui prétend qu'on ne peut aborder la notion d'industrie culturelle sans, en plus, rappeler, dès le chapeau, son origine critique : cette notion est introduite par Adorno et Horkheimer (dans la foulée de Walter Benjamin) comme une critique radicale du capitalisme et son industrialisation de ce qu'il y a de plus humain dans l'homme : la culture. Kulturindustrie ou sa première traduction française en industrie culturelle est bien un oxymore critique et même négatif.

Aujourd'hui, dans la sphère de l'économie de la culture on peut, et c'est souvent le cas, parler d'industrie culturelle sans se référer à ses auteurs. Mais à quel prix ? Rendre une notion orpheline, c'est tout le travail de ceux qui veulent nous rendre amnésiques...dont le libéralisme ambiant qui se porte si bien !

Par ailleurs, la notion d'industrie culturelle est un apport au marxisme d'Adorno via son approche esthétique et sociologique. Sur ce marxisme d'Adorno (dénié par certains), je renvoie à la correspondance qu'il a entretenu avec Walter Benjamin : (Correspondance Adorno-Benjamin, 1928-1940, 2002, La fabrique éditions) où il écrit (1934):

p. 101 : "(...) nous viendrons d'autant plus en aide à la théorie marxiste que nous éviterons de nous l'approprier du dehors en nous y soumettant : de sorte qu'ici l'élément "esthétique" interviendra comme révolutionnaire..."

p. 103 : "J'ai rédigé une assez longue réfutation du sociologisme bourgeois de Mannheim, c'est là le travail marxiste le plus acéré que j'ai entrepris jusqu'alors..."

Sur son rapport à Freud, à Reich et la psychanalyse (1934) :

p. 110 : " Mais que les écrits de Freud sur l'interprétation de l'analyse soient de la plus haute importance pour tout ce complexe , voilà qui me paraît de toute façon échapper au doute. (...) de même aura-t-on à sauver ici le nominalisme et le psychologisme, pour anéantir et surclasser l'ontologisme bourgeois. Par ailleurs, il m'intéresserait que vous entriez en contact avec Reich et son cercle de Copenhague".

Amis wikirédacteurs, la balle est dans votre camp. Cordialement, Marc92 (d) 13 mars 2009 à 09:21 (CET)Répondre

En vous lisant, je m'inquiète de deux choses. D'une part, je n'ai aps grand-chose à voir dans cette guerre d'édition, sinon d'essayer de l'arrêter. C'est Wikiredacteur (d · c · b) et vous qui avez annulé vos modifications respectives, et c'est vous, et vous seul, qui vous êtes mis en faute en ne commentant pas cette action en page de discussion.
D'autre part, vous commetez un faux sens sur le terme dont cet article parle. Comme vous le savez certainement, l'anglais industry se traduit en français par « secteur d'activité ». Toutefois, le calque « industrie culturelle » a été très tôt employé pour traduire cultural industries. Or, on trouve ce terme (et ses traduction) chez des auteurs anglo-saxons antérieurs à Adorno (voir histoire de l'économie de la culture. De ce fait, la notion au sens anglo-saxon du terme « industrie culturelle » n'a aucunement une origine critique, et l'associer dans ce sens précis à Adorno revient donc à lui donner une généalogie totalement erronée. C
Cela m'inquiète d'autant plus que Docteur Cosmos vous a déjà mis en garde sur la page de discussion de Adorno (d · h · j · ) contre votre propension à ne considérer les sujets qu'au travers du prisme de votre seule discipline. Je vous invite donc très fortment à lire (ou relire) l'exigence absolue de neutralité de point de vue pour comprendre que ce qui est recherché sur Wikipédia n'est pas une vérité quelconque, mais à rendre compte de manière neutre des connaissances publiées sur un sujet donné. C'est pour cette raison aussi que le travail sur des sources primaires est interdit dès lors qu'il existe une littérature secondaire (ce qui est le cas ici). -- Bokken | 木刀 13 mars 2009 à 10:49 (CET)Répondre

En ce qui concerne le chapeau : je n'ai pas d'objection contre le premier paragraphe si ce n'est qu'il ne me semble pas nécessaire de commencer en disant "en économie de la culture" car il faudrait parvenir à une définition qui vaille en général. Donc je dirais :

"L'industrie culturelle désigne l'ensemble des entreprises produisant selon des méthodes industrielles des biens dont l'essentiel de la valeur tient dans leur contenu symbolique : livre, musique, cinéma, télévision, radio, jeux vidéo, tourisme de masse."

si cela correspond effectivement à l'usage réel de concept en particulier au point de vue de l'histoire de ce concept dans le monde anglo-saxon dont parle Bokken. Je ne peux malheureusement apporter aucune information sur cette question. En revanche, concernant la généalogie du concept : la thèse peut être discutée en effet de savoir si ce qu'on appelle "industrie culturelle" provient effectivement d'Adorno comme il le prétend lui-même. Là encore je ne me prononce pas. Ce que je conteste du point de vue de la langue allemande et du point de vue d'Adorno c'est que "industries culturelles" ou "industrialisation de la culture" soit une traduction française "plus exacte" que "industrie culturelle". C'est pourquoi j'ai proposé et je propose toujours de dire de façon plus neutre :

Adorno et Horkheimer ont introduit en philosophie et en sociologie la notion d'industrie culturelle. On parle également d'industries culturelles ou d'industrialisation de la culture.

Autrement, il faudrait que Marc92 justifie au point de vue linguistique et historique pourquoi "industrialisation de la culture" est une traduction "plus exacte" que "industrie culturelle" qui est le terme employé par Adorno lui-même en français dans sa conférence radiophonique. Ou pourquoi il faudrait traduire un mot singulier "Kulturindustrie" par une expression plurielle "industries culturelles". A mon avis - mais c'est une simple supposition - ce pluriel vient effectivement de l'anglais.

Ensuite, concernant le débat entre Wikipedia "égalitariste" et son concurrent "hiérarchique" : cela prouve seulement que nous devons rester égalitaristes sur Wikipedia et ne pas établir de "castes" entre les utilisateurs. Si Marc92 veut faire valoir ses droits en tant qu'autorité académique, il peut donc parfaitement publier sur l'interface concurrente ou dans des revues à comité de lecture. Donc tout le monde est d'accord. Que Marc92 soit marxiste, nationaliste, socialiste ou autre, que Bokken soit libéral ou méchant ou les deux, cela est parfaitement indifférent, car il ne s'agit pas d'établir les contributions à l'information sur des critères idéologiques.

Pour ce qui relève d'Adorno, je vais la poursuivre sur la page de discussion Adorno.

A bientôt, en espérant que nous aurons trouvé là un compromis acceptable pour tous les trois et pour tous les autres (à commencer par les petits enfants qui vont nous lire très loin sur leurs ordinateurs et vis-à-vis desquels nous avons une responsabilité intellectuelle : c'est bien d'eux qu'il s'agit, je suis d'accord, et non pas de nous, de nos existences et de nos disciplines respectives).--Wikiredacteur (d) 13 mars 2009 à 16:53 (CET)Répondre

Chers amis du consensus :

Sur les dates : Si on se refère à nos amis wikipédiens, fiche "cultural studies" :

"Les Cultural Studies sont un courant de recherche à la croisée des domaines de la sociologie, l'anthropologie culturelle, la philosophie, l’ethnologie, etc. Elles s'intéressent particulièrement aux relations entre culture et pouvoir et possèdent une forte dimension critique. Elles sont parfois associées aux Gender studies.

"Ce courant de recherche est apparu en Angleterre dans les années 1960, lorsque Richard Hoggart fonde le Centre for Contemporary Cultural Studies (CCCS) de Birmingham (en 1964).

"Outre le nom de son fondateur, on associe généralement à ce courant les noms de Stuart Hall (successeur de Richard Hoggart à la tête du CCCS), Charlotte Brunsdon, Phil Cohen, Angela McRobbie, David Morley, Edward Thompson et Raymond Williams. En France, c'est Jean-Claude Passeron qui introduit les travaux de ce courant (il a contribué à la traduction et a préfacé l'ouvrage de Richard Hoggart, La culture du pauvre)."

L'article "Kulturindustrie", lui, apparaît dans la première édition de La Dialectique de la raison publiée en 1947 chez Querido à Amsterdam;

Par ailleurs dans notre propre fiche "industrie culturelle" rubrique "philosophie" il est écrit :

"La notion d'industrie culturelle a été forgée par Adorno et Max Horkheimer, deux membres fondateurs de l'École de Francfort. Ils estimaient que la notion de « culture de masse », qu'ils héritaient d'Elias Canetti, n'était guère apte à décrire la nouvelle donne. La théorie de l'industrialisation de la production culturelle a été élaborée dans la Dialectique de la Raison, ouvrage dans lequel ils affirment que la diffusion massive de la culture met en péril la véritable création artistique. La Dialectique a été publié en 1947 chez un éditeur hollandais, et a été écrit durant l'exil de Horkheimer et Adorno dans l'État de Californie aux États-Unis."

Un peu de cohérence dans votre consensus mou , les gars !

Et Adorno et Horkheimer reprenaient des thèses marxistes en les repensant il est vrai et idem pour Freud. J'en ai apporté des références bibliographiques plus haut.

Je répète mon engagement dans cette guerre d'édition : alerter sur une collusion "objective" entre Wikipédia et le référencement Google -la machine à penser- qui vous donne la première place dans une recherche donc des responsabilités écrasantes en terme d'information et de communication.

Les enfants et les étudiants n'ont pas besoin d'une opinion "commune" que dénonçait déjà Platon mais, sinon une vérité impossible, au moins une présentation dialectique. Et quant à fabriquer des amnésiques en tripatouillant la chronologie historique, on a connu cela sous d'autres cieux : Orwell et Huxley avaient déjà annoncé ce risque ! Et sur ce plan Adorno leur donnait raison sur le constat : relire "Aldous Huxley et l'utopie" in Prismes.

Maintenant la fiche et sa neutralité est une chose, cette discussion en est une autre, au moins dialectique. Nos lecteurs pourront se faire leur idée dans un espace qui a au moins le mérite d'être contradictoire !

Bon appétit messieurs ! Oh ! Wikipédiens vertueux... Cordialement,Marc92 (d) 13 mars 2009 à 19:11 (CET)Répondre

Jusqu'à présent je faisais également confiance à Adorno lorsqu'il disait avoir introduit le terme "industrie culturelle" : maintenant j'ai dit que j'étais neutre. Je propose que Brokken tranche. Sujet plus important mais extérieur à la discussion proprement dite sur l'industrie culturelle : nous faisons confiance au savoir démocratique et nous sommes prêts à tenter l'hypothèse démocratique quelles qu'en soient les conséquences. Mais si Wikipedia dérive, c'est votre responsabilité à vous dans un double sens : en tant que contributeur au débat sur Wikipedia - en tant qu'un internaute parmi d'autres qui a le droit et le devoir de contribuer - et en tant qu'universitaire extérieur au système. Comme je vous l'ai déjà suggéré par ailleurs, il est même de votre devoir - ceci est une injonction adornienne - que vous surveilliez de l'extérieur le mode de fonctionnement de Wikipedia (pas seulement en ce qui concerne ce qu'on dit sur l'industrie culturelle mais de façon générale). C'est à vous d'en informer la communauté scientifique et de publier de telle sorte que les informations puissent même être reprises sur Wikipedia. En revanche, il est du devoir de Wikipedia de surveiller le savoir universitaire et d'intervenir de façon démocratique y compris dans le débat scientifique. C'est une idée que le monde scientifique lui-même a proposé d'ailleurs. Mais surtout : il importe de séparer les pouvoirs. Et vous devez également apprendre à séparer les pouvoirs, à exercer votre pouvoir de wikipedien différemment de votre pouvoir d'universitaire et à faire en sorte que l'un contrôle l'autre au lieu de procéder justement à une fusion qui aboutirait précisément à l'hypothèse totalitaire et à l'information unique que vous et moi sommes d'accord je pense pour combattre. Donc, pas la peine d'agiter les fantômes d'Orwell. Et pensez Wikipedia comme une forme d'agora socratique plutôt que comme une académie platonicienne. --Wikiredacteur (d) 13 mars 2009 à 19:44 (CET)Répondre

LE MIRACLE DES LOUPS !

Les wikipédiens chassent en meute et surveillent leur pré carré : je viens déjà de répondre à la discussion sur Adorno !

En cas de difficultés, pas d'examen des textes (culture de l'immédiateté ?), pas de discussion sur les arguments mais on serre les rangs autour d'une hiérarchie qui rassure. Pour l'aspect universitaire, bien entendu, cette "guerre d'édition" -sérieuse- fournit un très bon exemple à exploiter... dans l'enseignement et la recherche.

J'ai compris que, par le jeu des hiérarchies internes, un wikipédien gradé (?) aura sans doute le dernier mot sur un simple contributeur. Mais voilà : l'espace de discussion ( jusqu'à ce qu'on le censure ? mais là vous vous auto-détruiriez) est un espace où la contradiction est possible et visible et c'est cela qui m'importe. Il y aura des lecteurs non impliqués dans une hiérarchie interne pour, je l'espère, lire ou relire Adorno, comparer vraiment les points de vue.

Je termine en reprenant ce que j'ai déjà dit ailleurs (fiche Adorno) :

L'utopie (l'idéologie ?) libertaire libérale (Wikipédia, Google, la machine à penser) fait justement partie de l'industrie culturelle par le jeu des référencements, et de gentils contributeurs (qui au bout d'un moment comprennent qu'on les exploite...gratuitement en flattant leur narcissisme d'être enfin reconnus dans une hiérarchie) d'où le turn over et la fuite des vieux wikipédiens remplacés par de jeunes loups qui eux-mêmes...

Et si une fiche doit donner envie de lire ou relire un auteur, voici cette citation d'Adorno tirée de l'article auquel j'ai fait référence déjà plusieurs fois : "Aldoux Huxley et l'utopie", in Prismes (Paris, Payot, 1986) et qui révèle assez bien ce qu'il pensait justement de l'industrie culturelle comme "camp de concentration" des esprits (c'est Adorno que je cite !) qui se prend pour le paradis :

"Les vingt-cinq ans qui nous séparent de la publication du livre [Le meilleur des mondes] ont apporté suffisamment de confirmations : de petites abominations comme les examens d'aptitude pour le poste de garçon d'ascenseur, par lesquels on sélectionne les moins intelligents, et des visions d'horreur telles que l'utilisation des cadavres. Le "Meilleur des mondes" est un camp de concentration qui, débarrassé de toute contradictions, se prend pour le paradis. Si, selon une thèse de la Psychologie de masse de Freud, la panique est l'état dans lequel de puissantes identifications collectives se décomposent, l'énergie pulsionnelle libérée se transformant en angoisse soudaine, l'homme saisi de panique est capable de reconstituer la réalité obscure qui est la base même de l'identification collective : la fausse conscience des individus qui, sans aucune solidarité transparente, aveuglément assujettis aux images du pouvoir, se croient en harmonie avec une totalité dont l'omniprésence les étouffe."pp 81-82

Cordialement à tous et surtout aux esprits libres extérieurs qui tomberaient sur cette discussion en allant voir derrière les fiches et leur pseudo-neutralité.Marc92 (d) 14 mars 2009 à 10:00 (CET)Répondre

Le problème est qu'un même couple de mots a des sens et des histoires différentes selon les domaines où ils sont appliqués. C'est ce que dont le chapeau doit rendre compte. Donc, est-ce que vous pourriez (l'un comme l'autre) préciser dans quels domaines précis vous êtes certains sources secondaires à l'appui que le terme industrie culturelle est actuellement employé avec le sens que lui a donné Adorno. Le problème est qu'actuellement, on a des citations d'Adorno lui-même (soit des sources primaires), alors qu'une source secondaire suffirait à régler rapidement le problème. -- Bokken | 木刀 14 mars 2009 à 10:28 (CET)Répondre

En gros, comme je (Marc92 (d) 14 mars 2009 à 10:48 (CET)) l'ai dit plus haut : il y a deux niveaux :Répondre

1) En Economie de la culture (ta discipline ?) où on décline et étudie économiquement les différentes industries culturelles au pluriel. Dans mon université, par exemple, Françoise Benhamou qui a écrit un livre de référence a assuré le cours d'économie de la culture et aujourd'hui c'est Alain Busson (HEC) dans notre département.

2) Dans le champ interdisciplinaire des Industries culturelles (d'abord la philosophie (esthétique) et la sociologie, puis une partie des sciences d'l'information et de la communication), la référence historique et critique à Adorno et Horkheimer (et aussi Benjamin) est un point de départ incontournable.

Mais dans les deux cas, (d'où ma proposition de rubrique : origine critique de la notion), c'est l'Ecole de Francfort qui a ouvert le bal.

Les "culturals studies" sont postérieures (années 60).

Ma proposition :

En Economie de la culture, le concept industrie culturelle désigne l'ensemble des entreprises produisant selon des méthodes industrielles des biens dont l'essentiel de la valeur tient dans leur contenu symbolique : livre, musique, cinéma, télévision, radio, jeux vidéo, tourisme de masse.

Origine critique de la notion : Ce sont les philosophes et sociologues de la culture T.W. Adorno et Max Horkheimer qui "inventent" la notion critique et interdisciplinaire d'industrie culturelle, première traduction en français du titre de l'essai fondateur "Kulturindustrie" in La Dialectique de la raison. Une traduction actualisée et plus exacte serait "industries culturelles" au pluriel ou mieux "industrialisation de la culture".


On se répète, on se répète ! Cordialement,Marc92 (d) 14 mars 2009 à 10:48 (CET)Répondre

Je ne dois vraiment pas être clair. Le seul problème de votre proposition (à mes yeux) est qu'elle donne seulement l'origine du terme dans les domaines concernés, et est muette sur sa signification alors que cela devrait être l'inverse : le chapeau doit donner le sens des termes, et renvoyer leur généalogie au corps de l'article. Je crois qu'on va bientôt arriver à quelque chose. -- Bokken | 木刀 14 mars 2009 à 11:00 (CET)Répondre

Cher Bokken

Je vais être plus clair :

Effectivement on peut en économie de la culture parler des industries culturelles au pluriel (cinéma, TV, musique -cd-) versus art vivant, de leur évolution, difficultés liées au piratage, etc. Et là, comme le fait Françoise Benhamou, on peut ne pas se référer a priori à Adorno.

Mais simplement ajouter un deuxième paragraphe historique rappelant l'origine critique (un rappel historique et critique, c'est déjà un contenu !) de la notion d'industrie culturelle (au singulier), c'est rappeler les problèmes que font peser les logiques de ces mêmes industries culturelles sur la culture elle-même, par exemple pour des raisons économiques de rentabilité et de limitation des risques, l'industrialisation du spectacle vivant : doublon dans le choeur ayant une même texture de voix et qui chante à la place du chanteur ou qui double et pousse les notes difficiles durant un concert, play back sytématique, usage de stades ou le corps n'est visible que sur un écran géant, etc. Renvoyer aux mises en garde d'Adorno, Horkheimer et Benjamin, les géniteurs de la notion, c'est obliger à comprendre que ces industries culturelles qui forment le subtrat de la nouvelle culture populaire industrialisée (à ne pas confondre avec la notion d'arts et traditions populaires) ne sont pas de simples industries comme les autres et qu'elles touchent ce qu'il y avait de plus spécifiquement humain dans l'humain, au même titre que le traitement des morts comme nous le rappellent les anthropologues.

D'où l'intérêt d'une démarche interdisciplinaire comme celles que certains enseignants des sciences de l'information et de la communication essaient de faire vivre. Dans notre cursus de licence il y a des cours d'économie de la culture (Benhamou les a assurés chez nous un temps), des cours de droit des industries culturelles, et des cours d'approche critique et esthétique des industries culturelles où l'on fait ce travail de mémoire.

Science (économique ? : bonjour la crise !) sans conscience n'est que ruine de l'âme...

Donc, un second paragraphe historique sur l'origine critique de la notion, est un signal indispensable et répond a minima à nos exigences intellectuelles dans un chapeau. Marc92 (d) 14 mars 2009 à 14:06 (CET)Répondre

Je crois que vous n'êtes pas allés lire le pilier fondateur de neutralité : les exigences intellectuelles des uns et des autres sont tout simplement hors-sujet sur Wikipédia, qui en la manière est gouvernées par des règles aussi strictes que claires. La thèse que vous défendez ci-dessus (et qu'à titre personnelle je trouve très largement infondée) doit certes être mentionnée dans l'article, mais comme une des conceptions possibles, et pas comme la seule valable. À ce titre, je vous demande à nouveau que dire quel est le sens que vous donnez aux termes « industrie culturelle » et dans quels domaines ce sens est reconnu comme étant le sens dominant de cette expression. Tout le reste n'a rien à faire dans le chapeau. -- Bokken | 木刀 14 mars 2009 à 14:54 (CET)Répondre

Mon très cher Bokken,

Voici ma nouvelle proposition pour le deuxième paragraphe :

En philosophie (esthétique) et en sociologie de la culture d'abord, puis en sciences de l'information et de la communication, la notion d'industrie culturelle, première traduction en français de l'expression Kulturindustrie (T.W. Adorno et Max Horkheimer), a conservé sa dimension critique d'origine et a ouvert un champ interdisciplinaire où sont interrogées, entre autres, la vision et l'instrumentalisation de la culture populaire -industrialisée- des médias et des grands groupes de communication.

Par ailleurs, cher Bokken, je t'ai dit tout ce que j'attendais de la partie "discussion" de la fiche qui me semble plus importante que la fiche elle-même, d'où le temps et l'espace que je prends pour mes réponses à l'adresse de ceux qui ne s'en contenteront pas : c'est ce que je retiens de cette expérience wikipédienne pour mon enseignement et ma recherche. On ne se refait pas, vieux !

Salut à ton sabre et à ta sister Kill Bill ! Cordialement,Marc92 (d) 14 mars 2009 à 17:08 (CET)Répondre

J'ai juste enlevé une virgule mal placée sur le deuxième paragraphe. CordialementMarc92 (d) 14 mars 2009 à 17:56 (CET)Répondre

J'avais pour ma part légèrement modifié des termes qui em semblaient trop peu neutres. Pressé par le temps, je ne l'ai pas signalé au moment. Dont acte. Cordialement. -- Bokken | 木刀 14 mars 2009 à 21:36 (CET)Répondre

Fusion entre Industrie culturelle et Économie des industries culturelles modifier

Dans la foulée... mon argumentation est exactement la même que la proposition que j'ai faite sur l'Industrie textile... --Nouill (d) 1 août 2010 à 06:55 (CEST)Répondre

Fait. J'ai rajouté un bandeau recyclée, les différents analyses du sujet sont globalement mal raccordés, elles sont souvent partielles et reprennent trop le vocabulaire des auteurs s'intéressant au sujet (même si le fond de leur analyse a toute sa place), le tout aurait a gagné a avoir des sources plus diversifiés (même si la fusion était déjà un début dans ce sens). --Nouill (d) 8 août 2010 à 12:59 (CEST)Répondre

Prix franco-allemand modifier

Je déplace de l'espace principal à cette page la section ci-dessous. En effet, il s'agit ici d'un article général sur les industries culturelles en tant qu'objet et phénomène mondial. À cet échelle, un prix mis en place par deux puissances moyennes est anecdotique. Si ce prix devait être mentionné, ce serait très brièvement, au sein d'une section dédiée à l'ensemble des prix existant dans le domaine (à commencer par des événements majeurs, comme le Festival de Cannes, le Prix Pulitzer , le Prix Nobel de littérature, etc.). En outre, le mode de dépôt des candidatures n'a rien à faire dans un article Wikipédia, cela relève d'une démarche publicitaire qui est bien évidemment proscrite. Bokken | 木刀 4 octobre 2017 à 09:45 (CEST)Répondre

 Prix et distinctions modifier

Prix franco-allemand des Industries Créatives et Culturelles modifier

Le Prix officiel franco-allemand des Industries Créatives et Culturelles[1] a été créé en 2013 sous le haut patronage des ministres français et allemand de l’Économie à l'occasion du 50e anniversaire du Traité de l’Élysée avec le soutien de la chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie[2]. Il est le premier prix bi-national créé en Europe sur la thématique des Industries Culturelles[3]. Il a vocation à promouvoir la coopération entre les entreprises françaises et allemandes. Il récompense les individus, entreprises et institutions qui se sont distinguées à l’occasion d’opérations franco-allemandes dans l'un des huit secteurs des industries et commerces culturels : éditions musicales, éditions cinématographiques, éditions numériques, livre, médias, design, mode, commerces culturels[4]. Pour pouvoir candidater, les candidats doivent être porteurs d'un projet récemment réalisé ou en cours de réalisation avec une dimension franco-allemande dans l'un des huit secteurs précités. Les candidats sont sélectionnés soit sur candidature spontanée adressée à la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie, soit par le Jury lui-même. Les lauréats sont dévoilés au grand public et récompensés lors d'une cérémonie officielle, qui a lieu tous les deux ans à Paris. Les deux premières éditions de ce Prix, qui ont eu lieu en 2013 et 2015, ont connu un immense succès et ont permis de couronner cinq projets lauréats parmi plus de 200 candidats. La prochaine édition du Prix aura lieu fin 2018.

Recyclage de la page Industrie Culturelle modifier

Bonjour, je suis étudiant à l'UCLouvain, et dans le cadre d'un cours de littératie médiatique (niveau Master) j'ai choisi de m'investir dans la relecture et la rédaction de cette page Wikipédia, qui est en besoin de recyclage.
Nos lectures ont majoritairement une perspective critique (École de Francfort, Althusser, Garnham, Chomsky...), et au vu des discussions supra, il me semblait indiqué d'ajouter une section entière dédiée à ça, en rappelant le lien dont parle Magis (2016)[5] entre l'économie politique de la culture, des médias et de la communication. Ayant lu Schiller et Smythe aussi, on pourrait représenter les traditions nord-américaines (non-critiques) également. --Koumilak (discuter) 16 décembre 2020 à 10:21 (CET)Répondre

Bonjour, et bienvenue sur Wikipédia.
Comme vous l'avez certainement remarqué, il s'agit d'une page compliquée à traiter car le sujet est approché de manière assez différente suivant les disciplines.
Dans un premier temps, il me semble que le mieux serait d'inclure vos apports dans une section disciplinaire, soir celles existantes (quitte à scinder Philosophie et sociologie en deux sections séparées), avant de voir comment faire une section introductive qui rende compte des différences d'approches.
N'hésitez pas à proposer des choses, et à me solliciter en cas de besoin.
Bokken | 木刀 16 décembre 2020 à 10:28 (CET)Répondre

Rajout d'une partie modifier

Bonjour, également dans le cadre d'un cours de littérature médiatique, je souhaiterais collaborer sur cette page. J'ai traité un article sur les différences et les disjonctions dans l'économie culturelle globale selon Arjun Appadurai. Est-ce que cette partie aurait sa place dans la section "Sciences de l'information et de la communication" ? Voici les points clefs :

- 5 dimensions des flux culturels mondiaux : ethnopaysages, paysages médiatiques, technopaysages, paysages financiers, idéopaysages.

- La déterritorialisation est l'une des forces centrales du monde moderne

- La relation disjonctive entre la nation et l'État a deux niveaux :

1. Une bataille de l’imagination au niveau d’un état-nation

2. est profondément enchevêtrée dans les disjonctions mondiales

- Le « fétichisme de la marchandise », qui regroupe 2 fétichismes : le fétichisme de la production et le fétichisme du consommateur

--J.Lahou (discuter) 4 janvier 2021 à 10:51 (CET)Répondre

Bonjour,
Comme vous le savez sans doute en tant qu'étudiant en journalisme, la rédaction à partir d'une source unique pose des problèmes spécifiques. En premier lieu, situer cette source dès lors qu'elle n'est pas elle-même un article ou ouvrage de synthèse : comment est-elle perçue dans le domaine de recherche ? Est-elle une référence, ou un article à la frontière ? Ici, vous ne fournissez pas la référence précise de l'article (dans votre brouillon, la référence est incomplète : la référence correcte en format APA adapté est : Appadurai A., « Disjuncture and Difference in the Global Cultural Economy. Theory », Culture & Society. 1990;7(2-3):295-310. doi:10.1177/026327690007002017).
Au vu de vos points, il me semble effectivement que cette contribution relève bien des sciences de l'information et de la communication. Afin d'avancer : (i) à première vue, vous devez viser en termes de format 1-2 paragraphes synthétisant les apports de cet article, avec quelques éléments de situation (est-ce que les analyses de ce chercheur font référence dans le domaine ?). Cela impose de contracter significativement le brouillon que vous avez déjà rédigé ; (ii) afin de bénéficier de ce que vous avez réalisé dans votre brouillon, il pourrait être utile de créer un article détaillé du type Analyses sociologiques des industries culturelles, plusieurs des auteurs que vous citez étant identifiés comme sociologues.
Concernant votre brouillon, il convient à mon avis de plus situer les analyses. Il s'agit dans une certaine mesure d'une évolution de formulation plus que de fond. À titre d'exemple, « Arjun Appadurai examine la relation entre cinq dimensions des flux culturels mondiaux » est problématique sur Wikipédia : on ne sait pas si les cinq dimensions citées constituent une construction pré-existante, consensuelle dans le champ (par exemple comme la différence entre théâtre et cinéma) ou s'il s'agit d'une construction conceptuelle de l'auteur lui-même. J'aurais dit « Le sociologue indien Arjun Appadurai distingue cinq dimensions dans les flux culturels mondiaux » etc.
N'hésitez pas à me laisser un message si vous souhaitez que je lise plus en détail votre proposition. Bokken | 木刀 5 janvier 2021 à 10:19 (CET)Répondre
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