Discussion:Hampi

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Zhuangzi dans le sujet copyvio
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Bonjour ce texte est un copyvio de http://www.batcarre.com/voyage/reportage/2013/06/16/voyage-voyage,hampi-le-royaume-oublie,95.html HANUMAN LA LEGENDE FONDATRICE

L’histoire d’Hampi pourrait commencer par il était une fois. Oui, il était une fois, perdue dans la nuit des temps, une terre mythique nommée Kishkindha, le royaume des Singes, fut gouvernée par le roi-singe Sugriva et son frère Vali.

C’est là, dit la légende, que naquit le célèbre dieu-singe Hanuman, à Anjayaneya Hill, de l’autre côté de la rivière Tungabhadra, au sommet d’une colline auquel on accède au bout de quelques six cents marches de chaux blanche visibles d’un lointain horizon. C’est aussi à Kishkindha qu’Hanuman rencontra Rama, l’une des dix incarnations de Vishnu, et son frère Lakshamana, tous deux à la recherche de Sita, enlevée par Ravana, le roi-démon de Lanka (Sri Lanka). Hanuman devint l’ami et le fidèle serviteur de Rama, ce célèbre épisode figure dans le Ramayana, poème épique datant du 4e siècle, qui raconte en détail la légende de Rama. Ce texte constitue, avec le Mahabharata, l'un des écrits fondamentaux de l'hindouisme.

Au sommet de la plus haute colline d’Hampi, la Matanga Hill, Rama et le roi-singe Sugriva firent alliance, sous l’œil protecteur du sage Matanga : Rama aiderait Sugriva à retrouver son trône au Royaume de Kishkindha, usurpé par son frère rebelle Vali, et Sugriva, en retour, lancerait son armée de singes, gouvernée par Hanuman, à la recherche de Sita. Sur son chemin vers Lanka, l’armée de singes parsema quelques rochers utilisés pour la construction d’un pont destiné à rejoindre Sita, maintenue prisonnière sur l’île de Lanka. C’est ainsi que serait né le paysage fantastique et fascinant d’Hampi !

Hanuman, le dieu-singe aux 108 noms, mériterait une histoire à lui tout seul ! Fils du Vent Vayu et d’une apsara ou nymphe céleste Anjana, il est connu pour sa force prodigieuse, son intelligence et sa bravoure. Immortel, il est capable de voler, soulever des montagnes, tuer des démons et même s'agrandir ou rapetisser. Il connaît aussi le secret des herbes qui soignent, comme la précieuse herbe de Sanjivani, qui ramena le frère de Rama, Lakshmana, à la vie.

Incarnation de Shiva, Hanuman est associé à la noblesse d’âme, aujourd'hui encore illustrée par ce proverbe hindou : "Les singes pleurent sur les autres, jamais sur eux-mêmes."

Avec ses nombreuses représentations dans les temples, sur les stèles, les pierres abandonnées, Hanuman est incontestablement le héros de Hampi. Après le tournage du film Hanuman en 1998, une kyrielle de singes-figurants furent relâchés sur les lieux, s’ajoutant au grand nombre de macaques chapardeurs régnant sur Hampi. Les singes sont respectés et protégés par les hindous, malgré les bêtises, voire les saccages qu'ils peuvent commettre. C’est qu’ils sont, après la vache et le serpent, les animaux les plus sacrés de l’hindouisme.

LA VILLE DE LA VICTOIRE

Hampi aurait hérité du nom de la rivière Pampa, aujourd’hui appelée Tungabhadra. À l’origine, Pampa, la fille du dieu Brahma, fit pénitence pour plaire au dieu Shiva. Impressionné par sa dévotion, Shiva l’épousa. L’endroit fut appelé Pampakshetra (la terre de Pampa) et Shiva, Pampapathi (le mari de Pampa). En kannada (langue du Karnataka), Pampa devint Hampe, puis Hampi. Des cultes de Pampa et Shiva sont attestés à Hampi dès le 8e siècle.

Plusieurs sources ont permis de retracer l’histoire d’Hampi ou Vijayanagar : les deux textes épiques de l’hindouisme, le Ramayana et le Mahabarata, les récits de voyageurs étrangers en Inde du Sud, les écrits en kannada, sanskrit, tamoul, télégou, et bien sûr les recherches archéologiques sur ce site de 25 km2 qui compte plus de 500 édifices.

L’histoire d’Hampi, anciennement nommée du nom du royaume de Vijayanagar, la " ville de la victoire ", commence au 14e siècle, en 1336, sur la rive méridionale de la Tungabhadra lorsque des chefs télougous décident de contrer les invasions musulmanes venant du nord. Rayonnant sur l’actuel Karnataka, Kerala, Tamil Nadu et Andra Pradesh, et même selon les inscriptions, sur certaines parties de Sri Lanka, Vijayanagar fut, entre le 14e et le 16e siècle, l’empire le plus vaste, le plus puissant et le plus florissant d’Inde du Sud.

Les règnes de Krishnadevaraya et d’Achyutadevaraya marquèrent cette apogée qui fut une période de grande créativité et d’activité architecturale où plusieurs grands édifices furent construits dans la capitale et le reste du royaume. L’art architectural d’Hampi, inspiré de plusieurs grandes tendances, est unique, notamment le style hindo-musulman, que l’on retrouve dans l’imposant bâtiment rectangulaire qui servait d’étables aux éléphants favoris de la Cour et dans le pavillon du Lotus Mahal. Bâti sur deux étages selon un agencement cruciforme et surmonté de tours de style hindou, ce pavillon est décoré d’arches musulmanes sophistiquées qui abritaient les conversations des femmes de la Cour.

Le temple Vithala, dédié à Vishnu sous la forme de Vithala, est quant à lui un bijou de raffinement sculptural, emblématique du style vijayanagar. Dédié au dieu du même nom, une forme de Vishnu, le temple abrite des colonnes musicales qui chantent au gré du vent et répondent aux échos. Chaque pilier, monolithique, est un ensemble composite de sculptures massives mesurant jusqu'à 1,5 mètres de diamètre. Vithala est aussi célèbre pour son char de granit massif, dédié au dieu Garuda et tiré par de petits éléphants, dont les roues, dit-on, tournaient à l’époque.

Grandeur et décadence

La splendeur de Vijayanagar frappa, à l’époque, les étrangers : l’italien Nicolo Conto (vers 1420), le portugais Domingo Paes qui séjourna deux ans à la cour de Krishnadevaraya, de 1520 à 1522. Ce dernier affectionnait les Portugais qui lui fournissaient des chevaux. Domingo Paes fut ébahi par la grandeur et la richesse de Vijayanagar, compara même Vijayanagar à Rome ! Il décrit des marchés débordant de soie et de pierres précieuses importées de Chine et de Birmanie, des courtisanes exquisément parées, des palaces magnifiquement décorés et de somptueuses festivités. L’empire comptait alors jusqu’à 300 ports.

Mais en 1565, l’empire s’effondra sous la domination musulmane qui détruisit et brûla complètement la cité à l’exception du temple principal Virupaksha. Les envahisseurs occupèrent, pillèrent la cité durant six mois. Puis Vijayanagar fut désertée et oubliée. Pendant plus de 400 ans, le temps fit son oeuvre, enfouissant peu à peu la cité sous la végétation. Au 19e siècle, les Anglais, dont l’historien Robert Sewell, redécouvrirent le site et l’étudièrent

Si vous êtes également l'auteure du texte en question, signalez-le.--Zhuangzi (discuter) 31 janvier 2021 à 15:54 (CET)Répondre

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