Discussion:Ferdinand-Léon Ménétrier
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- Il ouvre une imprimerie spécialisée en lithographies au 7 rue Blainville[1] : il produit des affiches et de la cartographie. La plupart de ses créations sont signées « L. Menetrier » (sans accent). Son style est parfaitement identifiable, et s'inscrit dans la lignée d'un Jules Chéret, un trait précis, sans fioriture. Il collabore au périodique Panthéon républicain, suite de portraits lithographiés des pères tutélaires du régime réunie par Francis Enne et Onésime Monprofit (1874-1881) et au Camées artistiques[réf. incomplète].
- Vers 1896, il réalise une série d'images d’Épinal humoristique au format bande dessinée intitulée L'oncle Serpolet & son neveu Agénor pour l'Imagerie Pellerin[2].
- Au début du XXe siècle, il signe une importante quantité de dessins pour des couturiers et des boutiques de mode parisiennes, des marques comme la maison Levilion[3], Armand Appel, ou les fourrures Weinberger.
- Ménétrier a par ailleurs peint de nombreuses aquarelles (marines, paysages de montagnes, fleurs).
Affiches et images conservées modifier
- Bibliothèque nationale de France
- 1880 : Bretelle américaine. Plus de dos ronds. Breveté, 134 rue de Rivoli, F. Ménétrier lith. — sur Gallica.
- 1881 : La Russie rouge par Victor Tissot et Constant Améro, signée F. Ménétrier, impr. Cochet — sur Gallica.
- 1888 : Revue universelle illustrée, Imp. F. Ménétrier, 7 rue Blainville (Paris) — sur Gallica.
- 1889 : Ninie. Les Jolies Parisiennes par Alexis Bouvier, impr. F. Ménétrier - sur Gallica.
- 1889 : La Guerre de demain par le Capitaine Danrit, impr. F. Ménétrier - sur Gallica.
- 1889 : Exposition universelle 1889, impr. F. Ménétrier - sur Gallica.
- 1890 : Les capitales de l'Europe illustrée[réf. nécessaire].
- 1893 : La Torche, revue socialiste, affiche, signée « F. Ménétrier »[4][réf. incomplète].
- 1904-1910 : Fonotipia Odeon, double face, impr. M. Belleville, signée L. Ménétrier — sur Gallica.
- Musée des arts décoratifs
- vers 1880 : L'école de l'amateur jardinier par de La Brugère signée Gilbert, impr. F. Ménétrier — sur Les Arts décoratifs/CDM.
- vers 1880 : Histoire des Tuileries... signée Paul Adolphe Kauffmann, F. Ménétrier imprimeur — Les Arts décoratifs/CDM.
Quelques œuvres de Ménétrier modifier
-
Fonotipia Odeon (1904) -
Élégante avec étole de fourrure (1909) -
Catalogue de À la Manufacture de fourrures (1920)
Héritage modifier
Son affiche Fonotipia Odeon, double face est citée par Raymond Roussel dans son essai Comment j'ai écrit certains de mes livres (1935) en tant que source d'inspiration à l'une de ses techniques d'écriture basée sur l’enchâssement[5].
Notes et références modifier
- Il existe une imprimerie « F. Ménétrier » à cette adresse qui produit à partir des années 1890 des estampes — notice du Catalogue général de la BNF.
- Sur un document lithographié daté 1896, le visuel montre une signature en bas à droite, « Ménétrier » — lire sur Gallica.
- Robe de cérémonie de Levilion, gravure de L. Menetrier, Paris, 1907 Roger-Viollet.
- Notice bibliographique, Catalogue général de la BNF — mention.
- Julien Schuh, « Les pouvoirs de la politique-fiction », 17e Colloque des Invalides : Secrets, Du Lérot éditeur, 2013.