Discussion:Empowerment

Dernier commentaire : il y a 4 ans par Elnon dans le sujet Référence au point de vue de l'OMS
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« Responsabilisation » comme traduction modifier

Je suis en train de réfléchir pour une traduction et je me demande si dans certains cas 'responsabilisation' ne permettrait pas de rendre 'empowerment', pas tout à fait mais avec un concept familier au lecteur francophone!! Gilbert Beaume 250507 — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 88.139.25.187 (discuter), le 25 mai 2007

Pour quelles raisons faudrait-il traduire ce terme d'empowerment, aucun terme français n'a d'équivalence actuellement, il faudrait créer tout à fait un nouveau mot et, de toute manière, définir précisément le paradigme. Notre chère langue française est une langue vivante qui continuera d'inclure des termes dont l'origine arrive directement d'une autre langue et d'une autre culture.
À mon avis, vouloir trouver au mot empowerment un équivalent revient à mettre de l'énergie à vouloir contenir le vent, c'est tellement inutile et stérile. Les pratiques d'empowerment méritent qu'on s'y attarde beaucoup plus que de vouloir trouver un équivalent français à l'empowerment.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par 70.52.55.164 (discuter), le 19 juin 2007
La traduction correcte serait empouvoir, à la fois nom et verbe.

Réponse à responsabilisation comme traduction modifier

Le terme responsabilisation devrait être évité puisqu'il renvoie à une forme d'obligation de la part des personnes qui vivront l'empowerment. Il ne faut pas oublier que l'empowerment est à la fois un résultat et un processus.

À cet effet, les acteurs du processus seront les personnes qui vivront l'empowerment. Il serait étrange de dire qu'ils se responsabilisent puisque ce qu'ils désirent c'est de prendre du pouvoir sur leur situation.(appropriation)

En ce qui concerne les intervenants externes, dire qu'ils responsabilisent ces personnes va à l'encontre de la philosophie développée en psychologie communautaire. (La psychologie communautaire a fait grandement évoluer ce concept). En effet on cherche davantage à rendre les personnes autonomes (autonomisation) et les habileter à prendre du pouvoir sur leur destiné. (habilitation)En fait il s'agit d'un concept positif et de partage. Le mot responsabiliser renvoit à une certaine hiérarchie où l'intervenant possède le pouvoir de rendre une personne responsable et où il doit le faire. Pourtant ce que l'on recherche c'est de donner le pouvoir aux personnes qui vivront l'empowerment.

Ainsi, la terminologie française qu'il est souhaitable d'utiliser pourrait contenir des termes tel que; autonomisation, habilitation et appropriation.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par Carh1901 (discuter), le 18 juin 2008

Etant allergique à l'anglicisation de notre vocabulaire qui conduit à un appauvrissement culturel. Il est donc nécessaire de trouver un équivalent francophone et je pense que "autonomisation" est la meilleure solution.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par 178.192.65.223 (discuter), le 21 avril 2011

Nouvelle réponse modifier

ATTENTION! Je me permets d'attirer votre attention sur les valeurs qui sont mises en avant dans l'article sont des valeurs occidentales de type judéo-chrétiennes ... le pouvoir de travailler, de gagner son pain, de décider de son destin ..., et semblent conservatrices. Actuellement, les "nouveaux Français" n'ont pas les mêmes valeurs. Est-ce qu'il faut les changer pour les fondre dans le moule? Il semblerait que la "décadence" des valeurs constitutives de notre société soit irrévocable. Alors, deux solutions, soit nous faisons de la résistance, soit nous essayons d'imaginer une nouvelle société. (Je suis moi-même très impliqué dans l'économie sociale en tant que responsable d'un Centre Social, et suis en pleine interrogation!). — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Chrysostome LeVrai (discuter), le 21 décembre 2008

Le pouvoir de travailler et gagner son pain ou même décider de son destin ne me paraissent pas être des spécificités Judéo-chrétiennes...— Le message qui précède, non signé, a été déposé par 80.15.150.92 (discuter), le 12 janvier 2010

Nouvelle question... modifier

La phrase : "L'autonomie d'une personne lui permet d'exister dans la communauté sans constituer un fardeau pour celle-ci." paraît fort dangereuse : faudrait-il comprendre que les personnes "non-autonomes" (par exemple à la suite d'une maladie) constituent de facto un "fardeau" pour leur communauté ? --Tamaris (d) 16 avril 2010 à 10:02 (CEST)Répondre

L'engagement et l'empowerment modifier

J'ai découvert la notion d'empowerment récemment et malheureusement après avoir terminé ma thèse. Celle-ci traitait en effet des processus de l'engagement. Aujourd'hui, à la lecture de quelques articles sur le sujet de l'empowerment (Zaleznik), je vois beaucoup de points communs entre l'engagement et l'empowerment. Le concept d'engagement était quelque peu tombé en désuétude après Sartre. Mais il est revenu en force dans une vision trop restreinte à mon goût et qui fut celle du militantisme et de l'activisme humanitaire et écologiste. Alors qu’en y regardant de plus près, on peut s'apercevoir que la notion d'engagement, qu'elle soit pour une cause ou une autre, possède des processus communs et surtout des fondamentaux plus larges et universels tel que l'empowerment le suggère.

Trop souvent relégué au rang de la simple motivation, l'Engagement est un processus bien plus complexe et global, dont la motivation n'est qu'une des nombreuses composantes de ce processus de transformation et d'action sans équivalent.

L'engagement est un processus. Il est à la fois fin et moyen. Il débouche sur une prise en charge de soi-même, mais aussi crée un pouvoir de décision et de changement sur notre environnement au sens large. En cela, il est un processus de responsabilisation et de développement de soi au travers des autres, mais aussi des autres à travers soi. L'engagement permet de devenir acteur de sa vie et non plus spectateur. En étant acteur à mon niveau, j'agis sur le monde et participe ainsi dans l'action, à son changement.

Si l'on voulait synthétiser l'engagement, on pourrait y retrouver un triptyque rappelant fortement celui de l'empowerment en management : Le triptyque de l'empowerment est : vision, autonomie et appropriation. Le triptyque de l'engagement tel que je le propose dans ma thèse est : sens (ou valeur, ou vision), action (j'agis librement et volontairement) et désir (puissance et plaisir dans l'acte). Il m'apparaît que les piliers du premier sont compris dans le deuxième. L'engagement tout comme l'empowerment nécessitent tous deux une vision, des valeurs, un sens. Là-dessus ils sont équivalents. Mais pour être engagé, s’il faut être autonome certes, cela n'est pas suffisant, car au-delà de mon autonomie je dois passer à l’action pour moi et pour les autres. De même qu'en m'engageant, je m'approprie obligatoirement la cause pour laquelle je m'engage, mais là encore c'est une condition nécessaire, mais non suffisante. Je dois trouver en permanence les sources et ressources pour poursuivre mon engagement : il me faut une "puissance" comme disent les philosophes qui bien au-delà de la simple motivation est un désir inextinguible.

En cela, il me semble que l'on pourrait dire que l'empowerment est une composante ou phase d'un processus plus globale d'engagement, qu’il participe à l’engagement d’un individu, d’un groupe ou d’une nation pour une cause et un but précis.

--Laurent flory (d) 13 octobre 2010 à 14:56 (CEST)LFRépondre

Je me demande si pour traduire correctement ce terme d' « empowerment » il ne faudrait pas chercher du côté des racines grecques comme "dunamis". Le principal problème cependant de termes comme « dynamiser », « dynamisation », « auto-dynamisation » c’est bien entendu qu’ils ont pris une autre connotation (relative au mouvement en physique) et que si le radical rend toujouts compte de "power" au sens de "puissance", il n’évoque pas en revanche la dimension de "pouvoir" proprement.

Je souhaitais seulement suggérer cette autre direction…— Le message qui précède, non signé, a été déposé par 212.194.148.71 (discuter), le 23 décembre 2010

Habilitation, habiliter modifier

Que penseriez-vous de habilitation et habiliter?

En terme de droit, habiliter signifie: rendre légalement apte à .

Pour empowerment, cela signifierait simplement; rendre apte à.

On pourrait dire de certaines choses, qu'elles sont habilitantes.

--Descarreaux (d) 13 mars 2013 à 22:56 (CET)Répondre

Oui, c'est très intéressant, mais il faudrait qu'on considère une traduction existante, attestée par exemple sur le plan administratif ou juridique, or je n'en trouve pas : voir cet article au Québec L’empowerment au Canada et au Québec : enjeux et opportunités, le terme anglais est usité avec des précisions. La participation et l'appropriation notamment sont par ailleurs citées ailleurs, ce qui rend une définition unique hasardeuse, autant garder le terme anglais en attente de mieux, peut-être. --Franz53sda (d) 14 mars 2013 à 23:42 (CET)Répondre

empowerment ➔ empouvoir modifier

Fonctionnant comme nom et verbe, avec même la possibilité de dires 'les empus' au lieu de 'les empowerés', un peu lourd!

capacitation modifier

Bonjour! Je fais court. En Suisse, notamment en sociologie, on utilise le terme de capacitation, comme étant le fait de redonner de la capacité d'agir aux personnes.

Référence au point de vue de l'OMS modifier

Bonjour, ma modification récente en référence à ce document http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0020/113834/E93430.pdf à été annulée au motif que ce serait une "source primaire".

Je me demande si les contributeurs font l'effort de lire les références proposées avant d'annuler celles-ci. En effet, ce document est une source secondaire, et non pas primaire, avec une vingtaine de références à des sources externes (et pas uniquement de l'OMS d'ailleurs), plus références à des traités ou pactes internationaux, listés explicitement à la fin du document.

Cordialement, Copper Lebrun

Le document que vous avez synthétisé pour créer la section « Vision de l'Organisation mondiale de la santé » constitue de façon flagrante une source primaire émanant de l'OMS et non un source secondaire émanant d'observateurs extérieurs à l'OMS et indépendants de celle-ci.
Le texte présentant les collaborateurs (contributors) dont les avis ont été sollicités pour la rédaction de cette déclaration (statement) ne laisse aucune place au doute : il s'agit de membres du comité consultatif (Advisory Group) du projet de partenariat OMS-CE sur l'User Empowerement in mental health, donc tous liés à l'OMS. De plus, la part de chacun d'eux n'apparaît pas de façon distincte dans le rapport, lequel a été rédigé par Anja Bauman, responsable technique (Technical Officer) pour la santé mentale au bureau régional européen de l'OMS.
Ci-dessous la section intitulée « Contributors »
The statement has been written by Anja Baumann, Technical Officer for Mental Health, World Health Organization Regional Office for Europe, with input from the members of the advisory group to the WHO-EC Partnership Project on User Empowerment in Mental Health. Anja Baumann and Matt Muijen, Regional Advisor for Mental Health, World Health Organization Regional Office for Europe, edited the text
Members of the Advisory Group to the WHO-EC Partnership Project on User Empowerment in Mental Healt
Kristiina Aminoff, The National Family Association – Promoting Mental Health in Finland, Helsinki, Finland
Wilma Boevink, Trimbos Institute, Netherlands Institute of Mental Health and Addiction, Utrecht, Netherlands
David Crepaz-Keay, Mental Health Foundation, London, United Kingdom
Nicolas Daumerie, WHO Collaborating Centre, Lille, France
Claude Finkelstein, Féderation Nationale des Associations d’usagers en Psychiatrie – FNAPSY, Paris, France
Dolores Gauci, Global Alliance of Mental Illness Advocacy Networks - GAMIAN Europe, St Venera, Malta
Patrick Geoghegan, South Essex Partnership University, National Health Service, Foundation Trust, Wickford, United Kingdom
Mrs Catherine Gonzi, Marsascala, Malta
Hana Horka, DG European Comission, Health and Consumers
Judith Klein, Open Society Institute, Budapest, Hungary
Kevin Jones, European Federation of Associations of Families of People with Mental Illness – EUFAMI, Leuven, Belgium
Malgorzata Kmita, Mental Health Europe, Brussels, Belgium
Oliver Lewis, Mental Disability Advocacy Centre, Budapest, Hungary
Lorenza Magliano, Second University of Naples, Naples, Italy
Andrew McCulloch, Mental Health Foundation, London, United Kingdom
Erik Olsen, European Network of (ex-)Users and Survivors of Psychiatry - ENUSP, Copenhagen, Denmark
Geoffrey Reed, World Health Organization Julie Repper, The University of Nottingham, United Kingdom
Jean-Luc Roelandt, WHO Collaborating Centre, Lille, France
Peter Ryan, Middlesex University, London, United Kingdom
Maria esús San Pío Tendero, Spanish Confederation of Groupings of Families and People with Mental Illness - FEAFES, Madrid, Spain
Jürgen Scheftlein, European Commission, DG Health and Consumers
David Shiers, National Institute for Mental Health in England – NIMHE, Longsdon, United Kingdom
Seule une étude critique de ce rapport dans une revue ou dans un journal peut être considérée comme source secondaire.
Quand vous écrivez « Je me demande si les contributeurs font l'effort de lire les références proposées avant d'annuler celles-ci », vous faites une généralisation à partir d'un seul cas, attaquant non seulement le contributeur que je suis mais aussi les autres contributeurs (sans apporter aucune preuve pour étayer votre affirmation) et par voie de conséquence Wikipédia elle-même.
Autre point : on ne met pas d'appel de note dans un titre de section. --Elnon (discuter) 18 mars 2020 à 15:09 (CET)Répondre
Non, je me demande authentiquement si les contributeurs ont réellement lu le document en question. Je ne vous attaque, ni n'attaque Wikipédia, et n'ai besoin d'aucune preuve afin de m'interroger sur les motifs de votre attitude. L'accessibilité de la définition des sources primaires et secondaires dans les notices Wikipédia, la lisibilité de cette définition, ne peuvent être considérées comme parfaites, et Wikipédia est un travail contributif nécessitant une coopération harmonieuse et bienveillantes entre membres. Wikipédia n'est pas oeuvre divine, c'est un travail en progression dont nous discutons tous cordialement (la page dans laquelle nous écrivons à présent s'intitule "discussion" et non "bataille d'ego"). Ici, je me permets de vous le rappeler, inutile de chercher du conflit là où il n'y en a pas.
J'espère également que vous ne refuserez pas la nouvelle source proposée sous prétexte de recherches extensives sur le CV de son auteur... eh non je ne vous attaque pas, encore une fois, relaxez-vous ;)
Cordialement, Copper Lebrun
Votre « encore une fois, relaxez-vous » est une façon d'insinuer que votre interlocuteur est un agité, ce qui est une attaque déguisée. Comme en plus vous lui faites savoir qu'il est « inutile de chercher du conflit là où il n'y en a pas », vous donnez à entendre qu'il est un fauteur de troubles, ce qui est une autre attaque. Vous pouvez garder votre « Cordialement ». --Elnon (discuter) 7 avril 2020 à 20:10 (CEST)Répondre
Si ceci peut vous faire plaisir !
Pas cordialement, Copper Lebrun
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