Discussion:Alcooliques anonymes

Dernier commentaire : il y a 11 ans par NetDame dans le sujet Reconnaissance médicale
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Quelques mises au point... modifier

L'introduction recopie exactement la page d'accueil des Alcooliques Anonymes en Français. Stuart Little 4 mar 2004 à 16:57 (CET)

Pas d'accord Stuart Little. Le sens de l'introduction est le même (mais comment pourrait il en être autrement ?), mais il ne s'agit pas d'un "copié-collé".Maurice47 (d) 14 décembre 2011 à 10:39 (CET)Répondre
Ca fait un peu pub pour les alcooliques anonymes...Il faudrait peut être relativiser un peu l'article enfin le neutraliser, comme on dit...Traeb
Personnellement, je ne vois pas où est la "pub" ? Il s'agit uniquement d'éléments factuels et de renseignements.
Mais est-ce qu'on peut considérer les AA comme psychothérapie ? Thérapie ok, mais je veux dire, tout dépend de l'acception qu'on a du terme. Sinon, je trouve aussi que l'article gagnerait à ce qu'on trouve des éléments critiques ou de la littérature pour expliquer son fonctionnement, ou pour expliquer son succès etc. non ? --ZooLise 16 janvier 2006 à 20:09 (CET)Répondre
Trouver de la documentation est même indispensable ! Sur la question de la psychothérapie, la catégorie n'est pas une affirmation tranchée selon laquelle les AA sont une psychothérapie, c'est simplement un outil de navigation. Du moins c'est comme cela que je vois les catégories. GL 16 janvier 2006 à 20:44 (CET)Répondre
Oui comme ça c'est mieux (ta vision des catégories je veux dire). Comme je sature un peu avec les liens rouges en psychanalyse, je m'attelle à la recherche d'éléments sur le web. --ZooLise 16 janvier 2006 à 20:58 (CET)Répondre
Pense à PubMed et à Google books. Bon courage ! GL 16 janvier 2006 à 22:44 (CET)Répondre
Quand je suis allé à la rencontre des AA, sur les conseils d'un psychiatre, lui même alcoolique et rétabli grâce à ce mouvement, j'étais sur le point de devenir fou et de "crever" à cause l'alcool. J'avoue que comme beaucoup de malades alcooliques que je connais, je ne ne me suis pas posé toutes ces questions : psychanalyse ?, thérapie ? psychothérapie ? .... Tout cela n'étais pas mon problème, je cherchais une bouée de sauvetage pour tenter de survivre, soulager ma douleur, celle de ma famille et de mes proches. J'ai trouvé chez les AA des personnes qui avaient souffert des mêmes maux que moi, qui donc me comprenaient et auxquelles je pouvais me confier en tout anonymat, voilà tout. Je me suis dis "Si ils se sont rétablis, il n'y a pas de raison que je n'y arrive pas". Et depuis le 21 octobre 1995, ça marche...Maurice47 (d) 12 mai 2011 à 22:28 (CEST)Répondre
Alcooliques Anonymes est absolument gratuit et libre pour tous ceux qui pensent avoir un problème d'alcool, on voit donc mal où serait la "pub" !!!
Pour mieux connaître AA, même si l'alcool ne vous pose pas de problème, rien de tel que d'assister à une réunion ouverte, écouter les témoignages souvent émouvants et prendre de la documentation. Lors des réunions ouvertes toutes les personnes qui veulent savoir qui sont les AA sont les bienvenues.Maurice47 (d) 16 août 2011 à 17:34 (CEST)Répondre
Outre les Outremangeurs, il existe également Outre Atlantique des groupes de "Sex addicts" anonymes, accrocs au sexe. Un de ces groupes existe à Paris (voir encart dans la revue FUSAC de septembre 2006).Friendsdate 6 novembre 2006 à 17:56 (CET)Répondre
Les Outremangers Anonymes (OA) existent aussi en France, tout comme les "Sex Addict" anonymes (et pas seulement à Paris), et que l'on appelle les DASA (Dépendants Affectifs et Sexuels Anonymes). De nombreuses associations utilisent la méthode des "12 Étapes" des AA sans cependant être affiliées aux AA. En Europe on connaît entre autres les Outremangeurs Anonymes, Émotifs Anonymes, Narcotics Anonymes (NA).Maurice47 (d) 9 mai 2011 à 00:19 (CEST)Répondre
C'est vrai, il existe en Europe mais en France également, d'autres associations qui utilisent la méthode des "12 étapes". Les Outremangeurs Anonymes (OA), les Emotifs Anonymes (EA), les Narcotiques Anonymes (NA), les Débiteurs Anonymes (DA), les Survivants de l'Inceste Anonymes (SIA), les DASA (évoqués ci dessus)...et plusieurs autres encore. Sans être affiliés aux Alcooliques Anonymes (AA) tous entretiennent des liens étroits car leurs membres souffrent parfois de plusieurs addictions et peuvent donc fréquenter une ou plusieurs autres associations qui utilisent les "12 étapes", comme programme de rétablissement. Maurice47 (d) 9mai 2011 à 00:32 (CEST)

Secte modifier

Il me semble indispensable d'ajouter une section sur les controverses quant aux éventuels aspects religieux et sectaires avancés par certains critiques des Alcooliques Anonymes. Voir la page Wikipedia en anglais sur les AA.

La critique sectaire y est seulement effleurée. N'oublions pas l'origine et la culture américaine du mouvement, où la référence à Dieu est beaucoup plus banale. De nombreux A.A. sont toutefois des agnostiques convaincus. Le problème majeur de cet article est qu'il semble directement issu des brochures de A.A. (vérifier violation de copyright ?) Il faudrait l'harmoniser et, notamment, approfondir l'histoire du mouvement et de son succès, et détailler des compte-rendus de travaux sur son fonctionnement et son efficacité thérapeutique. Gul-o-Khar گل و خار (d) 27 janvier 2009 à 12:14 (CET)Répondre
Je suis d'accord pour l'ajout de la critique des AA comme étant une secte. Il est important de préciser qu'aux Etats-Unis un tribunal peut forcer un individu à rejoindre ce groupe et que, non, l'origine américaine des AA ne justifie en aucun cas les références à Dieu, d'ailleurs, même si les AA ne sont pas exessivement interéssé par l'argent, il s'agit tout de même d'un groupe qui propose des méthodes de type religieuses inéficaces − voir plus loin − à des gens faibles ou forcés à pariciper).DeadLugosi (d) 29 janvier 2009 à 18:27 (CET)
Pour DeadLugosi : C'est vraiment n'importe quoi quand vous écrivez : "Je suis d'accord pour l'ajout de la critique des AA comme étant une secte". Je vous invite à consulter sur le site officiel du Ministère de l'intérieur (qui est tout de même plus crédible que vos allégations...), la liste des sectes et des mouvements sectaires en France. Vous allez être très déçu, mais les Alcooliques Anonymes n'y figurent pas. Wikipédia est une encyclopédie consultée chaque jour par des milliers d'internautes qui ont confiance dans la véracité de ses informations. Aussi il en va de sa crédibilité, car l'opinion personnelle et négative que vous semblez nourrir à l'égard de ce mouvement ne devrait pas s'exprimer ici, sans l'étayer de références, reposant sans doute sur des "on dit" ou des racontards, mais certainement pas sur une recherche sérieuse, une reflexion approfondie ou une expérience vécue.
Il faudrait que vous précisiez votre source qui indique :"Les tribunaux américains peuvent forcer un individu à rejoindre les AA". Mais peut être ignorez vous le principe même des "12 étapes" ? Celui ci repose sur le volontariat et en France comme aux USA et partout dans le monde, tout membre des AA sait très bien, par expérience, que les "12 étapes de rétablissement" ne fonctionnent efficacement que sur l'adhésion volontaire (qui peut être néanmoins suggerée) de celui qui rejoint le mouvement, et non sous une contrainte quelle qu'elle soit.
Quant aux méthodes religieuses dont vous dénoncez l'inefficacité, elles peuvent aussi bien réussir à un athée (et en 16 ans j'en ai connu...) que se solder par un échec pour un croyant convaincu (j'en ai connu également...).
Le rétablissement est davantage une question de (bonne) volonté que de foi religieuse.
Lorsque vous affirmez : "les membres des AA sont des gens faibles", difficile de ne pas partager votre analyse qui est une vérité de Lapalisse. Un alcoolique dans la souffrance, qui a perdu la maîtrise de sa vie, peut être l'affection de sa famille, son emploi et dont la santé physique et mentale sont alterées est forcement une personne fragilisée, donc faible. Elle peut devenir rapidement une épave si elle ne reçoit pas d'aide pour reprendre en main son existence. Mais là, vous enfoncez une porte ouverte...
Vous déclarez aussi : "L'origine américaine des AA ne justifie en aucun cas les références à Dieu " (tel que chacun le conçoit, pour être plus complet et exact et que les athées ou agnostiques préfèrent remplacer par "Puissance supérieure"). Les 12 traditions, les 12 étapes et la littérature AA qui sont utilisées partout dans le monde sont la traduction adaptée à la culture de chaque pays, de celles des USA où le mot "Dieu" est aussi souvent cité. J'ai connu des AA "bouffeurs de curés" et des anarchiste (ni Dieu ni maître), qui quand ils récitaient la "Prière de la Sérénité", remplaçaient "mon Dieu" par "mon vieux", sans que cela ne choque personne, dans une fraternité où la tolérance des convictions de chacun sont respectées. La spiritualité du mouvement AA n'est pas que religieuse et ce qui compte c'est tout autant la participation aux réunions, une lecture studieuse de la littérature et son investissement personnel dans le comité de son groupe de parole, au sein des diverses bureaux ou commissions du mouvement au niveau régional et même national pour les plus engagés et les plus disponibles.
Enfin, le mouvement AA s'autofinance par la libre contribution de ses membre. Chacun donne selon ses moyens et sa reconnaissance à l'égard du mouvement. Ce peut être un ou deux Euros par réunion, parfois moins ou même rien du tout pour ceux qui sont totalement démunis. Comme vous pouvez le constater, AA n'est pas "excessivement" intéressé par l'argent... De plus pour conserver son indépendance, AA ne demande aucune subvention aux pouvoirs publiques. Croyez moi, j'ai dépensé bien moins d'argent en seize ans chez les AA pour me soigner et aider les autres, qu'en une seule année dans l'alcool à me détruire, en ne créant autour de moi que de la souffrance.
J'ai l'impression que vous méconnaissez le mouvement AA et que de ce fait, vous vous exprimez plus selon des à priori que sur des arguments fondés et vérifiables.Maurice47 (d) 9 mai 2011 à 01:18 (CEST)Répondre
Je confirme que dans certains groupes il peut y avoir des dérives sectaires, vu qu'ils font un peu ce qu'ils veulent, et on est jamais à l'abri d'un rabatteur évangéliste ou krishna qui s'infiltre. Mais sinon la charte des AA est formellement laïque, et les prières sont déïstes (on invoque Dieu sans se réclamer d'aucune religion).

Autres critiques (efficacité) modifier

Je propose également l'ajout d'une critique sur l'éfficacité : dans un épisode de l'émission [Penn & Teller: Bullshit!], la méthode des 12 étapes est critiquée comme étant de nature sectaire et surtout inefficace : les AA ne publient quasiment aucune statistique concernant leur efficacité, mais un rapport de 1989 (le plus proche qu'ils ont pu trouver) admettait que 50% abbandonnent avant 3 mois et que le nombre de personnes restantes au bout de 12 mois est de... 5%, ce qui s'avère précisement être le taux de réussite de ceux qui décident d'arréter par eux même ... DeadLugosi (d) 20 mai 2009 à 21:04 (CEST)Répondre

Notons que l'usage de naltrexone avec la "méthode Sinclair" permet un retour à des niveaux inferieur ou égal au niveau "sain" (healthy) dans environ 75% des cas et à une abstinence comptète dans 25% des cas ... (suivre le lien "méthode Sinclair" qui pointe vers la page anglaise) DeadLugosi (d) 20 mai 2009 à 21:04 (CEST)Répondre
Pour Deadlugisi: vous parlez de naltrexone et de la "méthode Sinclair". Cela n'a rien à voir avec la thérapie des AA qui est fondée sur le partage d'expériences vécues dans des groupes de parole. Le naltrexone est un médicament et la "méthode Sinclair" est une thérapie médicamenteuse. La méthode de rétablissement des AA n'a rien à voir avec la médecine à laquelle ils ne prétendent pas se subtituer et dont ils reconnaissent l'efficacité dans le traitement de l'alcoolisme. La médecine compte d'ailleurs parmi ses "Alliés naturels" et les AA lui apportent les témoignages de malades rétablis en participant régulièrement à des réunions d'information publique dans des centres d'alcoologie, tant au profit des patients en cure, qu'au personnel soignant. Maurice47 (d) 9 mai 2011 à 10:47 (CEST)Répondre

Réponse à "Secte" et "Autres critiques (efficacité)" modifier

Il est est amusant pour moi qui ai "bu comme un trou" pendant trente ans et suis un abstinent sobre et heureux depuis 1995 (ainsi que pour tous mes amis AA abstinents depuis plusieurs années, et à qui j'ai fais découvrir cette page de discussion), de lire le mot inefficacité. Grâce au programme de rétablissement des AA, c'est la première fois que je n'ai pas rechuté. Car le problème est bien celui là : "Ce n'est pas d'arrêter de boire qui est le plus difficile mais bien de ne pas reprendre un autre verre". J'ai arrêté de boire de nombreuses fois mais j'ai toujours recommencé en augmentant ma consommation, sauf la dernière fois, avec l'aide des AA. Par mon expérience vécue je trouve curieux de voir le mot secte associé aux Alcooliques Anonymes, fraternité affiliée à aucune religion ou parti politique, ni autre mouvement quel qu'il soit, qui n'exige absolument rien de ses membres, libres de venir en réunion ou pas et n'impose aucune cotisation, une association qui accepte toutes les personnes, croyantes à toutes les religions, athées ou agnostiques, qui pensent avoir un problème avec l'alcool et ont le désir sincère d'arrêter de boire. Les AA ne sont pas répertoriés dans la liste des sectes du Ministère de l'intérieur. Ils n'ont rien à cacher et vous êtes les bienvenus aux "réunions ouvertes". En AA il n'y a pas de chef, encore moins de gourou. Personne ne commande et ceux qui prennent des responsabilités sont appelés "serviteurs". Je trouve que les détracteurs sont excessivement critiques, sans doute par méconnaissance...A moins que ce soit "l'effet miroir" qui les gêne. Allez donc savoir ?. En tous cas ma famille et mon entourage ne mettent pas en doute l'efficacité des AA et s'en réjouissent, eux qui ont, comme moi, tant souffert de ma maladie... Et n'est ce pas là, le plus important ? Maurice47 (d) 10 mai 2011 à 23:37 (CEST)Répondre

Il est plus facile de sortir d'AA que d'y entrer... modifier

Les AA sont tout le contraire d'une secte.
Pour entrer dans une secte c'est facile, mais pour en sortir c'est une autre paire de manches. La victime embrigadée dans une secte en est prisonnière.
Franchir la première fois la porte d'un groupe de paroles AA est pour certains très difficile. Non pas que les AA ne soient pas accueillants, loin de là, mais d'abord il faut avoir la lucidité, l'humilité et le courage de se reconnaître alcoolique, ou pour le moins, avoir un problème d'alcool. Ensuite la peur de savoir quel genre de personne je vais rencontrer et comment je vais être reçu... Et si j'apprenais par les AA la cruelle vérité : Je suis vraiment un alcoolique !...
J'ai moi même connu ces appréhensions avant de participer à ma première réunion, un mardi soir. J'avais une telle angoisse que j'ai renoncé à m'y rendre la première fois. Je suis allé à l'autre réunion, le samedi après-midi suivant. J'ai longuement hésité avant de monter les deux étages qui menaient à la salle de réunion du 34 de la rue Tilsit à Marseille.
Pour quitter le mouvement AA, il suffit de ne plus venir en réunion. Anonymat oblige, personne n'est censé connaître ni votre nom ni votre adresse et ne vous demandera les raisons de votre départ. Sans doute vos amis s'inquiéteront de votre absence et si vous avez donné vos coordonnées à ceux avec lesquels vous entreteniez une relation privilégiée, peut être jugeront ils bon de reprendre contact avec vous pour avoir de vos nouvelles. Tout au plus vous suggéreront ils de revenir en réunion mais ils n'insisteront pas.
Le mouvement AA n'exercera ni pression ni relance pour vous "récupérer". D'ailleurs comment pourrait il le faire car il ne tient aucun fichier sur ses membres.
Contrairement à une secte AA ne retient pas ses membres qui veulent le quitter car si le mouvement ne vous convient pas ou plus, vous partez librement sans avoir vous justifier et sans aucune contrainte.Maurice47 (d) 11 avril 2012 à 22:22 (CEST)Répondre
Tout groupe thérapeutique, peut être sujet à la critique,bonne ou mauvaise, logique, et "chaque réunion AA et chaque personne" sont différentes et est basé sur l'anonymat complet, composé d'hommes et de femmes partageant leurs expériences à travers cette obsession de boire, et l'envie de s'arrêter, tout un programme.

Note modifier

J'ai supprimé un témoignage qui ne concernait pas directement l'amélioration de l'article. GL (d) 26 mars 2011 à 16:57 (CET) Répondre

Reconnaissance médicale modifier

La médaille de vermeil de l'Academie nationale de médecine a été décernée au mouvement AA le 17 décembre 2002. Source : site officiel Alcooliques Anonymes France.Maurice47 (d) 25 mars 2011 à 11:19 (CEST)Répondre

si vous disposiez d'une source moins "impliquée" (journal par exemple) ce serait parfait. A défaut, vous pouvez ajouter dans l'article le lien du site des AA France. Hatonjan (d) 26 mars 2011 à 19:43 (CET)Répondre
Ainsi vous pensez qu'un article de presse est plus fiable que le site officiel des Alcooliques Anonymes !... Maurice47 (d) 26 mars 2011 à 22:20 (CEST)Répondre
Vous ne pouvez pas enlever le refnec sans apporter de référence ! Hatonjan (d) 27 mars 2011 à 22:37 (CEST)Répondre
Il faut ajouter une référence avec les balises <ref></ref>, et s'il s'agit d'une page d'un site, mettre l'adresse de ce site. Hatonjan (d) 28 mars 2011 à 06:59 (CEST)Répondre
Il existe une autre référence datant de 2002, si vous souhaitez l'ajouter: http://www.lequotidiendumedecin.fr/lacademie-recompense-les-alcooliques-anonymes--NetDame (d) 7 juin 2012 à 11:28 (CEST)NetDameRépondre

Eléments de compréhension modifier

1) Je ne comprend pas la phrase "Les membres s'abstiennent de prendre un verre, un jour à la fois.". La phrase entre parenthèse qui suit (et qui éventuellement l'expliquerait) n'éclaircit rien du tout. Cette partie pourrait elle être reformulée ? 2) A la fin de ce chapitre, il est écrit : "Ainsi une fois la convalescence entamée, le groupe offre des activités à la mesure des nouveaux moyens découverts par les alcooliques qu'ils peuvent investir au sein même des AA". Membre de AA France depuis 1995, je ne comprends pas le sens de cette phrase. Sinon la participation aux réunions, la lecture de la littérature AA, les contacts téléphoniques, l'information publique ainsi que les services dans les groupes, les comités régionaux ou nationaux, je ne connais vraiment pas d'autres activités...Maurice47 (d) 27 mars (d) 18:47 (CEST)

Il existe bien une référence mais elle est en Anglais, alors merci à l'auteur de cette phrase de bien vouloir l'expliquer. Maurice47 (d) 27 mars (d) 19:10 (CEST)
Vous avez raison, il y a un problème de syntaxe qui ne permets pas la compréhension. La référence est une étude, donc, à moins de l'acheter, il sera difficile d'en avoir toute la substance. J'ai peur qu'il y ai eu une traduction automatique pour arriver à une telle syntaxe. Sur le wiki anglais, la même référence parle de : Following the helper therapy principle, sponsors in AA benefit as much, if not more, from their relationship than do those they sponsor. Helping behaviors correlate with increased abstinence and lower probabilities of binge drinking. Je pense que l'esprit est : "Ainsi une fois la convalescence entamée, le groupe offre des activités adapté à la nouvelle sobriété, et permets ensuite de s'investir au sein de l'AA en tant que sponsor. ". Mais avant de changer, je préfère avoir votre aval. Hatonjan (d) 28 mars 2011 à 13:14 (CEST)Répondre

''Modification proposée. Ainsi, dès qu'il est devenu abstinent, chaque membre d'un groupe peut y prendre un service au sein de son comité, à la mesure de ses possibilités et après avoir été élu (accueil, information publique, intendance, littérature, présidence, représentant auprès des services généraux, secrétariat, trésorier...). Cet engagement indispensable au fonctionnement harmonieux et durable du groupe aide le serviteur à maintenir son abstinence et à améliorer sa sobriété émotionnelle en lui redonnant confiance." Bonsoir,voilà la proposition que je vous fais en remplacement de la phrase équivoque dont les membres de mon groupe AA n'ont pas non plus compris le sens. Cette définition ne nous semble pas être en usage chez "AA France". Merci de bien vouloir valider mon commentaire sur la "reconnaissance médicale", car j'avoue avoir encore beaucoup à apprendre du "maniement" de Wikipédia. Bien cordialement dévoué.Maurice47 (d) 27 mars 2011 à 13:43 (CEST)Répondre

J'ai mis le lien vers le site AA pour la reconnaissance médicale, en sachant qu'une autre source serait préférable.
Votre phrase au dessus me semble bien. Hatonjan (d) 28 mars 2011 à 20:16 (CEST)Répondre

AA face aux approches intégratives, non-abstentionnistes et pharmacologiques modifier

Où placer cela? (1) Results: Two central themes emerge from the qualitative data: (1) harm reduction and 12-step approaches can be complementary; and (2) 12-step approaches in high-threshold treatment settings may differ significantly from their original philosophy and intent. A third, much less prominent theme reflects some respondents' skepticism about the capacity of the two approaches to work together given the resistance to harm reduction by some in the 12-step community. Lee HS, Engstrom M, Petersen SR, « Harm Reduction and 12 Steps: Complementary, Oppositional, or Something In-Between? », Subst Use Misuse,‎ (PMID 21391893, DOI 10.3109/10826084.2010.548435)

(= (1) la réduction des méfaits et les programmes en 12 étapes peuvent êre complémentaires. (2) pas sûr d'avoir compris high-threshold, mais je dirais : l'approche en 12 é., sur le terrain, diffère souvent de la théorie et même de ses buts premiers. 3) certains tenants des 12 é. sont sceptiques quant à la complémentarité des 12 é. avec les approches de réduction des méfaits en raison de la résistance de certains membres de la communauté des 12 é. (dont AA) à l'approche de réduction des méfaits. --Pierre-Alain Gouanvic Ubuntu! 20 mai 2011 à 15:39 (CEST)Répondre
Explorons cette résistance : Traditional treatment: Based on the disease model of addictions.... Indeed, the traditional treatment of addiction begins with discontinuing drug use in order to recoverand before dealing with other mental problems. In this approach, mental health problems may eventually resolve, or the patient will follow the doctor’s orders by taking the medications prescribed. In many cases, medications have been viewed in traditional drug treatment as drugs and thus are seen as prolonging dependency. Because of this, there is a need to break the habit before treatment begins. ... Traditionally, it has been assumed that drug users are unreliable and cannot be trusted with complex medical regimens, and therefore that drug users should not receive other treatments while still using drugs. Traditional drug treatment creates a revolving door of treatment, not of patients. In general, drug users are overly stigmatized, but in reality are not necessarily any more impaired in their ability to adhere to medical treatment than those who do not use drugs. . The definition of success is radically changed in Harm Reduction Psychotherapy. Instead of abstinence from all psychoactive drugs, success is defined as anyreduction in drug - related harm, a step in the right direction. A treatment plan is mutually constructed along several lines. Does the person hope to abstain now, later, or never? Does he or she hope to abstain as soon as possible from one drug, but not another? Or, from another dimension, does the patient want to make sure that he or she does not get fired from a good job? What changes will he or she have to make to prevent that adverse event? Désolé, je n'ai pas le temps de traduire en ce moment. Je vous reviens. Pierre-Alain Gouanvic Ubuntu! 19 mai 2011 à 20:21 (CEST)Répondre
Pour Pierre-Alain Gouanvic : Bonsoir. Je ne suis pas très doué en langue anglaise, aussi je vous remercie de traduire votre texte dès que cela vous sera possible. Maurice47 (d) 21 mai 2011 à 10:24 (CEST)Répondre
Bonjour Maurice
Le traitement traditionnel : Fondé sur le modèle de la dépendance comme maladie.
... En effet, le traitement traditionnel de la dépendance commence par une interruption de l'utilisation des drogues afin de guérir, avant d'aborder d'autres problèmes de santé mentale. Dans cette approche, les problèmes de santé mentale peuvent éventuellement se régler, ou alors le patient aura à suivre les ordres du médecin en prenant les médicaments prescrits. Dans de nombreux cas, les médicaments (="drugs") ont été considérés, dans les traitements traditionnels, comme des drogues (="drugs") et ont donc été vus comme des prolongements de la dépendance. Pour cette raison, il est nécessaire de casser l'"habitude avant le début du traitement. ... Traditionnellement, on a supposé que les utilisateurs de drogues n'étaient pas fiables et qu'on ne pouvait pas leur faire confiance pour les traitements médicaux complexes, et donc que les utilisateurs de drogue ne devraient pas recevoir d'autres traitements, tant qu'ils utilisaient des drogues. ... En général, les consommateurs de drogues sont trop stigmatisés; en réalité ils ne sont pas nécessairement plus affectés dans leur capacité à adhérer à un traitement médical que ceux qui ne consomment pas de drogues.
La définition du succès est radicalement modifiée dans l'approche psychothérapeutique par réduction des méfaits. Le succès est défini non pas comme l'abstinence de toutes les substances psychoactives, mais comme toute réduction des méfaits liés à l'usage de drogues, tout pas dans la bonne direction. Un tel plan de traitement est construit le long de plusieurs axes. Est-ce que la personne a l'espoir de s'abstenir dès maintenant, plus tard, ou jamais? Est-ce qu'il ou elle a l'espoir de s'abstenir le plus tôt possible d'une substance, mais pas d'une autre? Ou, dans une autre dimension, le patient veut-il s'assurer qu'il ne sera pas renvoyé d'un bon emploi? Quels sont les changements qu'il faut effectuer pour éviter les événements indésirables?
--Pierre-Alain Gouanvic Ubuntu! 21 mai 2011 à 05:17 (CEST)Répondre
Bonsoir Pierre-Alain.
L'objectif qu'est la "réduction des méfaits" me semble avoir des points communs avec le programme de rétablissement des AA mais il existe une grande différence : Le succès est défini non pas comme l'abstinence de toutes substances psychoactives, mais comme toute réduction des méfaits liés à l'usage de drogues.... Les AA, comme d'ailleurs les NA, préconisent une abstinence totale de tout produit modifiant le comportement. Pour un alcoolique le problème c'est qu'il est incapable de contrôler sa consommation d'alcool (sinon il ne serait qu'un "buveur excessif"). Il lui est donc impossible de boire moins ou autrement. Aussi la clé du rétablissement est de ne pas reprendre ce premier verre qui va en appeler irrémédiablement d'autres et de plus en plus nombreux. Donc, s'il continue de consommer de l'alcool ou des stupéfiants, les mêmes causes produiront les mêmes effets et il ne pourra y avoir de "réduction des méfaits".
Maurice47 (d) 22 mai 2011 à 21:30 (CEST)Répondre
Maurice, ce qui est important dans ce texte est ce qui précède la citation que tu viens de faire : Dans de nombreux cas, les médicaments (="drugs") ont été considérés, dans les traitements traditionnels, comme des drogues (="drugs") et ont donc été vus comme des prolongements de la dépendance. Pour cette raison, il est nécessaire de casser l'"habitude avant le début du traitement. Traditionnellement, on a supposé que les utilisateurs de drogues n'étaient pas fiables et qu'on ne pouvait pas leur faire confiance pour les traitements médicaux complexes, et donc que les utilisateurs de drogue ne devraient pas recevoir d'autres traitements, tant qu'ils utilisaient des drogues. ... En général, les consommateurs de drogues sont trop stigmatisés; en réalité ils ne sont pas nécessairement plus affectés dans leur capacité à adhérer à un traitement médical que ceux qui ne consomment pas de drogues. Si les AA croient comme toi et comme ce texte l'indique que les "substances modifiant le comportement" sont à proscrire, c'est un rejet d'une part importante de la psychothérapie et de la médecine. Il faut que ce soit clair. La phrase sur le rapport entre les AA et la médecine dans l'article est celle-ci : « Les AA n'ont pas vocation et ne prétendent pas se substituer à la médecine qui figure parmi leurs "alliés naturels". A ce titre ils participent à des réunions d'information publique dans les établissements hospitaliers. Ils ne prétendent pas cela, mais ils n'admettent que ceux qui croient ou croiront que les thérapies médicales (celles qui comportent l'usage de médicaments influant sur le comportement) sont à proscrire! Moi je trouve que ça induit en erreur. À moins que tu saches qqch que j'ignore sur ce rapport AA vs médecine.Pierre-Alain Gouanvic Ubuntu! 22 mai 2011 à 22:47 (CEST)Répondre
Bonjour Pierre-Alain. Quand j'évoque les produits qui modifient le comportement, tu as raison car j'aurais du préciser que je pensais évidemment à ceux qui détruisent et non ceux qui soignent. En effet, quoi de plus normal qu'un malade alcoolique, suivi par un professionnel de santé, prenne des médicaments pour soigner sa maladie... Mais j'ai la conviction qu'il n'est pas souhaitable que l'addiction à l'alcool se transforme en une autre addiction, celle des médicaments. Aussi il faut être prudent avec la "béquille" médicament. J'ai connu des AA abstinents qui ne buvaient plus d'alcool mais qui s'abrutissaient de médicaments.Si je ne reconnaissais pas le bien fondé de la médecine et des traitements médicaux prescrits aux malades alcooliques, je ne participerais pas à des réunions d'informations dans des centres d'alcoologie. Aussi, n'étant pas un professionnel de santé, je me refuse à entamer un débat sur la médecine et les médicaments, n'ayant pas de connaissance en ces domaines. Je ne puis parler de ce que je connais : De mes 30 ans d'alcoolisation et de mes 16 ans d'abstinence avec au début l'aide d'un psychiatre lui même alcoolique et devenu abstinent grâce aux AA. Il m'a suggéré de faire comme lui. J'ai suivi son conseil en fréquentant les groupes de paroles AA et en m'investissant dans ce mouvement. En AA chacun ne parle que de lui. Tout ce que j'ai écris sur cette page de discussion est le fruit de "MON" expérience et n'engage que "MOI", mais absolument pas le mouvement des Alcooliques Anonymes. Maurice47 (d) 23 mai 2011 à 10:26 (CEST)Répondre
D'accord, Maurice. Tes opinions personnelles me sont utiles. Merci. --Pierre-Alain Gouanvic Ubuntu! 24 mai 2011 à 23:55 (CEST)Répondre
« High-threshold treatment settings » signifie traitement avec des exigences importantes vis-à-vis des patients (typiquement l'abstinence, si un patient ne remplit pas les conditions il est orienté vers un autre programme). GL (d) 23 mai 2011 à 12:05 (CEST)Répondre
Elément important! Tout dépend de la disponibilité des alternatives, dans ce cas. Les centres de réduction des méfaits (et les autres alternatives à AA) ne sont pas aussi nombreux que les groupes AA, du moins au Québec. Les tensions entre les deux groupes n'arrangent pas les choses. Et puis, quand il existe un centre qui s'autofinance, pourquoi investir dans un autre centre avec les deniers publics, dans un domaine (le système de santé) où les fonds sont maigres...Pierre-Alain Gouanvic Ubuntu! 24 mai 2011 à 23:55 (CEST)Répondre
Bonjour Pierre-Alain. En France, à ma connaissance, il n'y a pas de tension entre les différentes associations d'ancien buveurs. J'ai personnellement d'excellentes relations avec des membres d'autres mouvements, particulièrement Vie Libre. Nous sommes tous d'accord pour reconnaître notre complémentarité et non notre concurrence. Les AA s'autofinancent par les cotisations de leurs membres ce qui permet à chaque groupe de se concentrer uniquement sur son objectif : Aider l'alcoolique qui souffre, et de ne pas dépenser une bonne partie de son énergie à constituer des dossiers de subventions auprès des pouvoirs publics. Maurice47 (d) 25 mai 2011 à 12:00 (CEST)Répondre
Je ne vois pas ce que le "High-threshold treatment setting" a à voir avec les Alcooliques Anonymes ? Ou alors expliquez de quoi il s'agit. Maurice47 (d) 25 mai 2011 à 10:44 (CEST)Répondre
Il suffit de lire l'abstract copié ci-dessus (l'indentation a un sens). L'article en question compare les approches harm reduction (ce qu'on appelle réduction des méfaits et services d'injection supervisée au Québec, approches low-threshold qui ne font pas de l'abstinence une condition ou un but exclusif) et les programmes en 12 étapes, sur la base d'entretiens avec des intervenants dans des centres de réduction des risques. Ce que la phrase signifie c'est que les programmes en 12 points sont en pratique assez différents de la philosophie d'origine, notamment quand ils se font dans le cadre d'un high-threshold setting, c'est-à-dire d'une institution où la rechute peut conduire à une exclusion/réorientation. La phrase suivante confirme les informations de Pierre-Alain et porte sur l'hostilité des promoteurs de l'approche en 12 étapes sur la réduction des risques. Tout cela représente bien entendu le point de vue des intervenants en réduction des risques (seuls interviewés), dans le contexte américain (apparemment un peu différent de la situation que vous décrivez). Honnêtement, je ne peux pas en dire beaucoup plus, je ne fais que traduire le résumé de cet article. GL (d) 25 mai 2011 à 13:20 (CEST)Répondre
Bonsoir GL, Comme vous je n'en sais pas beaucoup plus. Je connais bien le fonctionnement et le philosophie des AA en France, mais sauf pour quelques mouvements d'anciens buveurs nationaux avec lesquels il m'arrive d'avoir des rapports lors de manifestations contre l'alcoolisme, je suis tout à fait ignorant des pratiques des mouvements étrangers. Je me suis rétabli grâce aux AA et je n'ai pas eu besoin de chercher plus loin. Je ne puis parler que de ce que je connais. Cordialement. Maurice47 (d) 25 mai 2011 à 19:27(CEST)

Généalogie des AA: Groupe(s) d'Oxford et Mouvement d'Oxford sont deux choses différentes modifier

Les AA proviennent des Groupes d'Oxford, mouvement revivaliste très largement oecuménique et informel au point de devenir quelques années plus tard un mouvement sans référence chrétienne, dont l'une des pratiques était le partage de pensées personnelles parfois intimes (voir pour plus de détails l'article consacré à son fondateur Frank Buchman); le mouvement d'Oxford était un mouvement strictement anglican, haute église, préoccuppé de théologie et de rituels, dont les leaders sont devenus catholiques plus tard. J'ai rectifié quelques liens en conséquence.Pensées de Pascal (d) 23 avril 2012 à 07:58 (CEST)Répondre

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