Les diploblastiques sont des animaux possédant deux feuillets embryonnaires (ectoderme et endoderme), par opposition aux triploblastiques qui en possèdent trois. Ces deux termes ont été proposés par Ray Lankester en 1873[1]. Il considère que tous les animaux passent par un stade diploblastique au cours de leur développement. Certains auront ensuite un stade triploblastique, tandis que les Coelanterata garde deux couches de cellules. Selon les groupes de diploblastiques, ces deux couches peuvent rester inchangées durant la vie de l'animal ou l'ectoderme peut se sub-diviser en plusieurs sous-feuillets. Lankester différencie cette sub-division ultérieure de l'ectoderme des diploblastiques, de la formation d'un troisième feuillet embryonnaire chez les triploblastiques qu'il identifie comme un autre processus. Le mésoblaste (troisième feuillet embryonnaire) des triploblastiques se forme entre l'ectoblaste et l'endoblaste puis se sépare en deux, une partie adhérant à l'ectoblaste et l'autre à l'endoblaste[1].

Les diploblastiques forment un grade paraphylétique de métazoaires (Lankester étant gradiste) regroupant :

Tous sont des organismes aquatiques, que l'on retrouve aussi bien dans le milieu marin que dans le milieu dulcicole.

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Références modifier

  1. a et b (en) Edwin Ray Lankester, « On the primitive cell-layers of the embryo as the basis of genealogical classification of animals, and on the origin of vascular and lymph systems », Annals And Magazine of Natural History, 4e série, vol. 11, no 65,‎ , p. 321-338 (ISSN 0374-5481, DOI 10.1080/00222937308696824)
  2. (en) Richard C. Brusca, Wendy Moore et Stephen M. Shuster, Invertebrates, Sunderland (Mass.), OUP USA, , 1104 p. (ISBN 978-1-60535-375-3, lire en ligne)