Daniel Koechlin

artiste peintre français
Daniel Koechlin
Daniel Koechlin en 1900.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
KingersheimVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Maître
Lieu de travail
Père
Jules Koechlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Distinction

Daniel Koechlin (prononcé ke'klɛ̃), né en 1845 et mort en 1914, est un peintre français d'origine alsacienne.

Biographie modifier

Né Jules Camille Daniel Koechlin le à Mulhouse, il est le fils aîné de Georges Michel Koechlin, dit Jules Koechlin (1816-1882) et de Camille Dollfus. Il fait partie de la famille Koechlin, industriels de la région alsacienne, par ailleurs grands collectionneurs d'art. Son frère cadet est le musicien Charles Koechlin. Daniel s’essaye dans un premier temps au dessin sur toiles peintes, en rapport avec les industries gérées par sa famille, dont la Dollfus-Mieg et Compagnie. En 1869, il entreprend un voyage en Égypte[1].

En juillet 1870, il est mobilisé dans le cadre de la Guerre franco-prussienne, et reçoit une décoration d'ancien combattant. Après le conflit, il fréquente l'atelier de Jean-Jacques Henner[1].

Il exposa au Salon de Paris à partir de 1874 deux paysages inspirées de la Normandie[2], puis au Salon des artistes français, de 1880 à 1912, dont il devient membre en 1901.

 
Coucher de soleil sur un lac, collection privée.

En 1882, il épouse Berthe Weiss, originaire de Kingersheim. Il passe de nombreux séjours à Villers-sur-mer où sa mère possède une villa[1].

Il meurt le à Kingersheim (Empire allemand).

Il est membre de la société amicale La Marmite[3].

Il ne doit pas être confondu avec Alfred-Eugène Koechlin, également peintre (1845-1878).

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c [PDF] Bulletin de la famille Koechlin par Pierre Koechlin, no 12, 1983, p. 10.
  2. Fiche exposant Salon de 1874, base salons du musée d'Orsay.
  3. « Annuaire des membres », in: La Marmite en 1900, Paris, Braun, Clément et Cie, 1901 (en ligne sur Gallica).