Dangereuse sous tous rapports

film américain de Jonathan Demme, sorti en 1986

Dangereuse sous tous rapports ou Sauvage et dangereuse au Québec (Something Wild) est un film américain, réalisé par Jonathan Demme et sorti en 1986. Il met en scène Melanie Griffith, Jeff Daniels et Ray Liotta dans les rôles principaux.

Dangereuse sous tous rapports

Titre québécois Sauvage et dangereuse
Titre original Something Wild
Réalisation Jonathan Demme
Scénario E. Max Frye
Musique Laurie Anderson
John Cale
Acteurs principaux
Sociétés de production Religiosa Primitiva
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie dramatique
Durée 113 minutes
Sortie 1986

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Il est présenté hors compétition au festival de Cannes 1987[1].

Synopsis modifier

À New York, Charles, jeune vice-président de banque, naïf et coincé, aime se donner le frisson en quittant les snacks sans payer son chocolat. Il attire ainsi l’attention de Lulu, une brune au look extravagant, fougueuse et ultra-sexy créature, qui l’enlève dans sa voiture. Malgré ses balbutiantes protestations concernant épouse et travail, Charles se laisse entraîner dans une équipée délirante, échevelée, un road movie riche en émotions inédites : conduite kamikaze, alcool au volant, vol au tiroir-caisse, grivèlerie, T-shirt tout neuf déchiqueté, relations sexuelles menotté, sortie de route, auto-stoppeurs embarqués beuglant Wild Thing... Qui est Lulu ? Où veut-elle en venir ? Inquiet au début, tant sa pulpeuse maîtresse est imprévisible, Charles finit par prendre goût à ce nouveau style de vie dangereux et excitant. Amoureux de Lulu, il envoie par-dessus les moulins épouse, enfants, partie de squash, déductions fiscales, hautes responsabilités et brillante carrière.

Ils arrivent dans la ville d’enfance de Lulu, en Pennsylvanie. Lulu présente Charles à sa maman comme étant son mari. Lulu s’appelle en réalité Audrey et, de femme fatale brune à cheveux mi-longs, elle se métamorphose en sage fille blonde à cheveux courts, dans la robe de ses dix-huit ans. Elle entraîne Charles au bal des anciennes de son école.

Là, les choses se gâtent. Tout d’abord, Charles se retrouve nez à nez avec Larry Dillman, un comptable de son entreprise qui a épousé une ancienne condisciple d’Audrey. Audrey apprend ainsi que Charles n’est pas le grand fauve qu’il prétend être : sa femme l’a quitté pour son meilleur ami, emmenant les trois enfants. En même temps apparaît un inquiétant personnage, Ray, sorti de prison plus tôt que prévu. Il n’est autre que le mari d’Audrey, qui se disait divorcée, sans autre précision.

La fantasque Audrey, qui a mené le jeu avec autorité dans toute la première partie du film, s’efface curieusement, reprend sa place d’épouse soumise, semble comme envoûtée par son mari malsain, et ne fait plus qu’assister passivement à l’affrontement inégal entre le frêle Charles et le sauvage psychopathe. La deuxième partie du film est dominée par le danger que représente l’ultra-violent Ray.

Charles n’abdique pas. Bien qu’Audrey soit indéchiffrable, bien que son attitude soit particulièrement trouble, il croit deviner qu’elle n’aime plus son mari. Il espionne le couple, et finit même par enlever Audrey. Mais celle-ci, loin de lui témoigner de la reconnaissance, lui reproche d’avoir menti au sujet de sa femme. Il l’emmène néanmoins à New York pour la mettre à l’abri de Ray. Lequel est à leurs trousses. Dans un final fracassant, la violence se déchaîne. Après une lutte acharnée Ray sera blessé mortellement, puis après une période valse hésitation, Audrey emmènera Charlie avec lui.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Production modifier

  • Lieu de tournage : Havana, en Floride

Bande originale modifier

Plusieurs chansons entendues dans le film, notamment celles de The Feelies, sont absente de l'album de la bande originale.

Liste des titre de l'album
  1. Loco De Amor (Crazy For Love) - David Byrne & Celia Cruz – 3:45
  2. Ever Fallen In Love de Fine Young Cannibals – 3:48
  3. Zero, Zero Seven Charlie d'UB40 – 3:48
  4. Not My Slave d'Oingo Boingo – 4:23
  5. You Don't Have To Cry de Jimmy Cliff – 3:57
  6. With You Or Without You de Steve Jones – 4:46
  7. Highlife de Sonny Okosun – 3:40
  8. Man With A Gun de Jerry Harrison – 4:32
  9. Temptation de New Order – 3:28
  10. Wild Thing de Sister Carol – 4:05

Sortie et accueil modifier

Le film rapporte 8 362 969 $ pour un budget de 8 000 000 $[2]. En France, le film totalise 176 390 entrées[3].

Distinctions modifier

Golden Globes 1987 modifier

Edgar Awards 1987 modifier

Lauréat du prix Edgar-Allan-Poe du meilleur scénario : E. Max Frye

Boston Society of Film Critics Award 1986 modifier

Lauréat du Boston Society of Film Critics Award pour le meilleur second rôle : Ray Liotta

Notes et références modifier

  1. « Something Wild » sur le site du Festival de Cannes
  2. (en) « Something Wild - PowerGrid », sur thewrap.com via Wikiwix (consulté le ).
  3. « Box office Ray LIOTTA », sur boxofficestory.com (consulté le ).

Liens externes modifier