Dalila Di Lazzaro

actrice italienne
Dalila Di Lazzaro
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Dalila Di Lazzaro en 1975.
Naissance (71 ans)
Udine (Italie)
Nationalité Italienne
Profession Actrice, écrivain
Films notables Trois hommes à abattre
Phenomena

Dalila Di Lazzaro, née à Udine le est une actrice, mannequin et écrivain italienne.

Biographie modifier

Elle a commencé très tôt sa carrière dans le monde du spectacle pour subvenir aux besoins de son fils Christian, né le 5 avril 1969, alors qu'elle n'avait que 16 ans. D'abord uniquement mannequin, elle est ensuite devenue styliste. En 1986, elle a également fait un témoignage promotionnel pour le médicament Collirio Octilia dans la publicité Quando gli occhi parlano[1].

Dalila Di Lazzaro aborde le monde du spectacle comme mannequin des maisons de mode les plus célèbres avant de faire ses débuts au cinéma en 1972, choisie par les producteurs Andy Warhol et Carlo Ponti.

Elle a tourné dans plus de trente films. Elle a fait ses débuts comme actrice dans une réalisation d'Alberto Lattuada titrée Oh, Serafina !. Son physique agréable et sa personnalité la conduisent à interpréter des rôles de femme fatale. Elle devient une habituée de la scène du cinéma italien de la période allant des années 1970 jusqu'à 1991. Dalila a travaillé sur des films réalisés par les meilleurs réalisateurs italiens comme Steno, Alberto Lattuada, Luigi Comencini, Enrico Maria Salerno et Dario Argento, et internationaux comme Andy Warhol ou Klaus Kinski. En France, elle est connue pour ses rôles dans les films Eugenio, Phenomena, Trois hommes à abattre avec Alain Delon, réalisé en 1980 par Jacques Deray, ainsi que pour Chair pour Frankenstein.

Ayant entamé une carrière de romancière, elle est à nouveau présente à la télévision italienne depuis quelques années, avant de revenir comme actrice en 2013 dans le film L'ultima ruota del carro (it) de Giovanni Veronesi.

Vie privée modifier

En 1991, son fils Christian meurt à l'âge de 22 ans, victime d'un accident de voiture, une tragédie qui l'a fortement éprouvée[2]. Dans les années qui suivent, elle est également sujette à une forme de douleur physique chronique, à la suite d'un accident de moto provoqué par un nid-de-poule dans une rue de Rome[3], qui lui cause une fracture de l'atlas, la première vertèbre cervicale, l'obligeant à rester immobile au lit, allongée et en convalescence pendant une longue période. Cette blessure va mettre un terme à sa carrière d'actrice.

Elle a été brièvement en couple avec Gianni Agnelli[4].

Engagements modifier

Outre l'écriture et la réalisation de films, Dalila Di Lazzaro participe à des initiatives sociales : lors de la Settimana della moda de Milan 2011, un événement organisé par la Chambre de la mode, elle a été nommée à la tête des « sentinelles anti-anorexie », dont le but est de surveiller les mannequins et de signaler les cas pathologiques ou à risque au département de la santé de Milan[5]. Elle est également favorable aux adoptions par des parents non mariés. Elle se déclare catholique et dévote de Saint Expédit[6].

Filmographie modifier

 
Dalila Di Lazzaro en 1975.
 
Affiche du film L'ulivo e l'alloro (it) (1991) où elle figure en compagnie de Walter Maestosi (it).
 
Avec Jeff Domenech au Festival de Cannes 2014.

Publications modifier

  • Il mio cielo, Piemme Edition, 2006
  • L'angelo della mia vita, Piemme Edition, 2008
  • Toccami il cuore, Piemme Edition, 2009
  • Il mio tesoro nascosto, Piemme Edition, 2011
  • Una donna lo sa, Piemme Edition, 2014

Notes et références modifier

  1. (it) « Domenica Live, Dalila Di Lazzaro: “Sogno ancora un figlio da single” », sur kataweb.it,
  2. (it) « DI LAZZARO: ' VOGLIO LA VERITA' SULLA MORTE DI MIO FIGLIO' », sur repubblica.it, (consulté le )
  3. Il Giorno,
  4. (it) « 1. Dalila Di Lazzaro ammette: ‘Sì, io e Agnelli eravamo amanti. Era un uomo gaudente e cinico. Sul piano umano non mi ha entusiasmato. Nelle grandi famiglie è così, I sentimenti si frenano, non c’è tempo per gli altri o I figli. Sapete a che pensava lui? 2. Qui l’estratto del libro di Ferruccio De Bortoli che ha rivelato la tresca », sur dagospia.com, (consulté le )
  5. « Sentinelle anti-anoressia a sfilate Milano, Dalila Di Lazzaro madrina », sur adnkronos.com (version du sur Internet Archive)
  6. (it) Lucio Giordano, « Dio si prese mio figlio e Lo abbandonai, ma poi Lo ritrovai con una carezza del Papa », Dipiù, no 50,‎ , p. 96-100

Liens externes modifier