Département de Fredericksburg

Le département de Fredericksburg est un commandement de l'armée confédérée dont l'existence ne dure que quelques mois (du au ) au début de la guerre de Sécession avant de devenir un district.

Historique modifier

Le département de Fredericksburg est créé le en tant que qu'unité militaire administrative confédérée. Son étendue géographique s'étend de l'embouchure du fleuve Potomac et la rivière Powell[1]. Ses quartiers généraux sont installés à Fredericksburg[2].

Il est appelé au début la « ligne du Potomac » (Potomac Line) et comprend les troupes localisées aux alentours de Fredericksburg qui contrôle le fleuve Potomac à partir de Mount Vernon jusqu'à la rivière Rappahannock[3].

Le colonel Ruggles fait face à des difficultés d'équipement de son département et s'en plaint auprès de l'adjudant général des forces de Virginie, notamment en ce qui concerne l'artillerie : « [L'artillerie de Purcell] n'est pas prête pour aller sur le terrain, ayant un déficit d'hommes et de matériels »[4]. Le , quatre navires de l'Union font une tentative d'approche de l'embouchure de l'Aquia Creek. L'artillerie confédérée parvient à les repousser dans l'après-midi après avoir endommagé l'un des navires de l'Union[5]. C'est le premier engagement naval de la guerre[6].

Le dernier jour de son commandement, le colonel Ruggles transfère les quartiers généraux à Brooke's Station[7]. Ruggles reste néanmoins au sein du département en tant que subordonné du brigadier général Holmes[8]. Le , le commandement des forces militaires est transféré du gouverneur de Virginie vers les autorités de la armée des États confédérés[8].

Le , un nouveau combat survient dans le département : la bataille de Mathias Point (en) où les forces confédérées repoussent un débarquement commandé par James H. Ward. À la suite de cet engagement, les confédérés construisent d'importants ouvrages à Matthias Point[6].

Au cours des mois de juin et juillet, les généraux Holmes, Robert Lee et P. G. T. Beauregard se concertent sur la meilleure façon de défendre le fleuve Potomac et le nord de la Virginie. Bien qu'en désaccord avec Lee, Holmes exécute les ordres qu'il reçoit. Holmes cherche à appliquer une stratégie défensive au niveau local et est opposé à l'envoi d'une partie de ses troupes pour renforcer les forces d'un autre général[9].

Commandants modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Philip Alexander Bruce et William Glover Stanard, The Virginia Magazine of History and Biography, vol. 69, Virginia Historical Society, .  
  • (en) Peter S. Carmichael, Lee's Young Artillerist:Willam R.J. Pegram, University of Virginia Press, , 209 p. (ISBN 978-0-8139-1828-0, lire en ligne).  
  • (en) John H. Eicher et David J. Eicher, Civil War High Commands., Stanford, Stanford University Press, , 1040 p. (ISBN 0-8047-3641-3).  
  • (en) Walter C. Hilderman III, Theophilus Hunter Holmes : A North Carolina General in the Civil War, McFarland, , 232 p. (ISBN 978-0-7864-7310-6, lire en ligne).  
  • (en) Robert Underwood Johnson, Battles and Leaders of the Civil War, vol. 2 : The Struggles Intensifies, Castle Books, , 750 p. (ISBN 978-0-89009-570-6, lire en ligne).  
  • (en) Spencer C. Tucker, American Civil War: The Definitive Encyclopedia and Document Collection [6 volumes] : The Definitive Encyclopedia and Document Collection, ABC-CLIO, , 2777 p. (ISBN 978-1-85109-682-4, lire en ligne).  .
  • (en) Mary Alice Wills, The Confederate blockade of Washington, D.C., 1861-1862, McClain Print. Co., , 2e éd., 194 p.  

Références modifier

  1. Tucker, p. 710.
  2. Philip A., William G. Stanard, p. 159
  3. Eicher et Eicher, p. 877
  4. Peter S. Carmichael, p. 30
  5. Peter S. Carmichael, p. 31
  6. a et b Robert U. Johnson, p. 143.
  7. Philip A., William G. Stanard, p. 160
  8. a et b Mary A. Wills, p. 31
  9. Walter C. Hilderman III, p. 61
  10. a et b Eicher et Eicher, p. 870