Démographie de la Suisse

démographie

Démographie de la Suisse
Évolution de la démographie entre 1970 et 2010 (chiffres de l'Office fédéral de la statistique, 2010 : Population en milliers d'habitants
Évolution de la démographie entre 1970 et 2010 (chiffres de l'Office fédéral de la statistique, 2010 : Population en milliers d'habitants
Dynamique
Population 8 670 300 hab.
(2021)[1]
Évolution de la population 0,69 % (2019)[2],[3]
Indice de fécondité 1,56 enfant par [4]
(2018)[5]
Taux de natalité 10,5  (2018)[6],[7]
Taux de mortalité 8,4  (2018)[8],[9]
Taux de mortalité infantile 3,6  (2018)[10]
Âges
Espérance de vie à la naissance 82,7 ans (2018)[11]
Hommes : 80,4 ans
Femmes : 85,2 ans
Âge médian 42,5 ans (2018)[12]
Hommes : 41,5 ans
Femmes : 43,5 ans
Structure par âge 0-14 ans : 15,23 %
15-64 ans : 66,45 %
65 ans et plus : 18,34 %
Sex-ratio (2018)
Population totale 97 /100
À la naissance 106 /100
Par tranche d'âge 0-14 ans : 106 /100
15-24 ans : 105 /100
25-54 ans : 100 /100
55-64 ans : 101 /100
65 ans et + : 79 /100
Flux migratoires (2018)
Taux de migration 4,6 
Composition linguistique (2000)
Allemand (officiel) 63,7 %
Français (officiel) 20,4 %
Italien (officiel) 6,5 %
Turc 2,5 %
Serbo-croate 1,5 %
Portugais 1,2 %
Espagnol 1,1 %
Anglais %
Romanche (officiel) 0,5 %
Autres 2,8 %
Composition religieuse (2018)
Catholicisme 35,2 %
Protestantisme 23,1 %
Autres Églises chrétiennes 5,6 %
Islam 5,3 %
Autres religions 1,5 %
Indéterminé 1,3 %
Non affilié 28,0 %

Cet article porte sur les caractéristiques démographiques de la population de la Suisse, y compris la densité de population, d'ethnie, du niveau d'éducation, de la santé de la population, du statut économique, des affiliations religieuses et d'autres aspects de la population.

Au 31 décembre 2014, la Suisse comptait 8 237 700 habitants dont 1 998 000 étrangers, ce qui équivaut à 23,8 % de la population résidente permanente[13]. Après une décennie 1975-1984 de quasi-stagnation, la population du pays a repris sa tendance ascendante pour arriver en 2009 à un accroissement annuel de 1,1 %, malgré une fécondité (1,5) inférieure aux moyennes européenne et ouest-européenne et, qui plus est, de tendance plutôt stationnaire[14]. En 2010, la Suisse comptait 23 % de personnes de nationalité étrangère[15].

Avec 78 200 naissances pour un solde migratoire de 65 600, l’immigration participe à 45 % de l'accroissement de la population. Le taux de natalité selon la nationalité de l'enfant est de 1,8 pour les étrangers contre 1,2 pour les enfants de nationalité suisse. En 2004, il y eut 73 082 naissances dont 53 680 enfants suisses pour 19 402 enfants étrangers, un quart des naissances sont donc des enfants étrangers.

Population modifier

Avec une population de 8 453 550 habitants en 2021, la Suisse se classe au 99e rang mondial par sa population[16]. Sa densité de population est de 209,1 habitants par kilomètre carré[17]. L'espérance de vie globale en Suisse à la naissance est de 85,6 ans pour les femmes et 81,9 ans pour les hommes[18], soit une moyenne de 83,03 ans pour la population totale[16]. Le taux de fécondité de 1,58 enfant par mère est l'un des plus bas au monde[16]. Le taux de natalité de la Suisse a continuellement dépassé son taux de mortalité depuis que des statistiques sont disponibles, en 1861. L'Office fédéral de la statistique prévoit que la population pourrait dépasser les 10 millions d'habitants d'ici 2050[19]. La population de la Suisse augmente régulièrement ; en 1861 elle s'élevait à 2,5 millions d'habitants et elle a dépassé la barre des 3 millions en 1891. Les cap des 4, 5, 6, 7 et 8 millions d'habitants ont été atteints respectivement en 1926, 1955, 1967, 1994 et 2012. Depuis 1861, le taux d'accroissement naturel de la population n'a été négatif qu'en 1918, lorsqu'il a atteint −2 376. La même année, la population totale de la Suisse a connu une variation négative de 0,36 % ; la population a également baissé de 77 966 habitants entre 1975 et 1977[20].

Évolution de la population suisse entre 1861 et 2019[20].

Naissances et décès modifier

En 2020, 85 914 naissances vivantes ont eu lieu en Suisse. L'âge moyen des mères mariées à la naissance de leur premier enfant est de 31,1 ans, l'âge moyen à la maternité étant de 32,2 ans. 27,7 % des naissances vient de couples hors mariage[21]. La même année, 76 195 personnes sont décédées en Suisse, parmi lesquelles 37 625 hommes et 38 570 femmes. 48 680 décès ont eu lieu alors que la personne était agée de 80 ans ou plus, tandis que la part des 65 à 79 ans représente 18 724 décès[22]. En 2018, les maladies cardiovasculaires et les tumeurs malignes étaient les principales causes de décès dans le pays, avec respectivement 20 596 et 17 360 décès. La même année, on a enregistré 3 920 morts violentes, dont 2 745 dues à des accidents[23]. En 2020, le taux brut de natalité était de 9,9 pour mille, dépassant le taux de mortalité qui était de 8,8 pour mille. En 2019, le taux de mortalité infantile était de 3,3 pour mille[21].

Évolution des naissances vivantes et des décès en Suisse entre 1861 et 2019[20].

Structure d'âge modifier

Selon les chiffres de 2020, la population de la Suisse est dominée par le segment des 40-64 ans (35 %), tandis que la taille de la population de moins de 19 ans et de plus de 64 ans est relativement faible (19,9 % et 18,8 % respectivement). Le rapport de masculinité pour la population totale est de 0,985 homme par femme[24].

Pyramide des âges de la Suisse en 2019 en nombre total de personnes[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
299 
100 ans ou plus
1 347 
3 873 
95-99 ans
12 475 
19 854 
90-94 ans
45 031 
54 773 
85-89 ans
91 505 
94 978 
80-84 ans
129 535 
146 689 
75-79 ans
174 738 
189 694 
70-74 ans
210 397 
207 844 
65-69 ans
222 768 
258 313 
60-64 ans
259 034 
317 676 
55-59 ans
312 344 
333 884 
50-54 ans
328 933 
306 832 
45-49 ans
303 337 
295 717 
40-44 ans
292 439 
311 827 
35-39 ans
305 268 
309 022 
30-34 ans
303 059 
287 649 
25-29 ans
278 198 
247 227 
20-24 ans
232 276 
217 556 
15-19 ans
247 227 
217 016 
10-14 ans
204 859 
223 597 
5-9 ans
211 751 
224 543 
0-4 ans
213 152 

Répartition de la population modifier

L'Office fédéral de la statistique regroupe les cantons en sept zones géographiques : la région lémanique (Vaud, Valais et Genève ; 1 668 471 habitants au ), l'Espace Mittelland (Berne, Fribourg, Soleure, Neuchâtel et Jura ; 1 894 879 habitants), la Suisse du Nord-Ouest (Bâle-Ville, Bâle-Campagne et Argovie ; 1 181 397 habitants), le canton de Zurich (1 552 984 habitants), la Suisse orientale (Glaris, Schaffhouse, Appenzell Rhodes-Extérieures, Appenzell Rhodes-Intérieures, Saint-Gall, Grisons et Thurgovie ; 1 192 827 habitants), la Suisse centrale (Lucerne, Uri, Schwytz, Obwald, Nidwald et Zoug ; 825 605 habitants) et le canton du Tessin (350 925 habitants). Toutes ces régions ont connu une variation positive en 2019, à l'exception du Tessin dont la population a baissé de 0,2 % principalement à cause d'un accroissement naturel négatif[26].

En 2020, les cantons les plus peuplés sont Zurich, Berne (1 042 516 habitants), Vaud (814 075 habitants), Argovie (693 852 habitants), Saint-Gall (514 379 habitants) et Genève (506 078 habitants). Les cantons les moins peuplés sont quant à eux Appenzell Rhodes-Intérieures (16 291 habitants), Uri (36 811 habitants), Obwald (38 099 habitants) et Nidwald (43 505 habitants)[26]. En termes de densité de population, selon les chiffres de 2018, Bâle-Ville est première avec 5 267 habitants par km2, suivi de Genève (1 769 hab/km2) et Zurich (880 hab/km2). Les Grisons ont la plus petite densité avec 28 habitants par km2[27].

Populations des cantons suisses au 31 décembre 2020[26].

Répartition linguistique modifier

 
Répartition géographique des langues en Suisse.

La Suisse est à la croisée de plusieurs grands pays européens qui ont influencé ses langues et ses cultures. Elle a quatre langues nationales, dont trois officielles : l'allemand, le français, l'italien et le romanche.

L'allemand (63,7 % au recensement de l'année 2000) est parlé sur la plus grande partie du territoire, sauf à l'ouest où l'on parle français (22,5 %), au sud-est où l'on parle italien (6,5 %) et romanche pour une petite minorité (0,5 %) disséminée dans le sud-est et le sud-ouest du canton des Grisons. À cette date, 9 % des résidents parlaient une langue non nationale[28].

L'allemand est la langue la plus répandue. 17 cantons suisses sur 26 sont unilingues allemands. La population germanophone parle généralement l'un des nombreux dialectes suisses allemands ou Schwyzerdütsch, lesquels jouissent d'une grande valorisation sociale, y compris dans les centres urbains. L'usage de l'allemand standard — Hochdeutsch ou « bon allemand » — est limité aux situations les plus formelles. Dans le milieu scolaire, afin d'élever le niveau d'allemand des élèves qui généralement préfèrent parler le dialecte, plusieurs cantons alémaniques (dont Zurich, Schwytz, Uri et Zoug) ont imposé l'usage systématique du Hochdeutsch, et les professeurs sont tenus de s'exprimer exclusivement dans cette langue.

Le français est parlé dans l'ouest du pays, région généralement appelée Suisse romande. Quatre cantons sont unilingues français (Genève, Jura, Neuchâtel et Vaud), trois sont officiellement bilingues français-allemand : Fribourg, Valais et Berne. Les dialectes arpitans sont encore pratiqués très localement (sauf dans le canton du Jura qui appartient à l'aire des langues d'oïl), notamment en Valais et dans le canton de Fribourg, mais ils ont presque disparu dans l'usage quotidien.

Quant à l'italien, il est parlé dans le canton du Tessin (Ticino en italien) et quelques vallées méridionales des Grisons. L'usage du dialecte tessinois, apparenté aux parlers lombards, y demeure très vivant.

 
Diagramme des langues nationales en Suisse.

Le romanche n'a pas le même statut que l'allemand, le français et l'italien. Selon l'alinéa 1 de l'article 70 de la Constitution fédérale, les langues officielles de la Confédération sont l'allemand, le français et l'italien. Le romanche est aussi langue officielle pour les rapports que la Confédération entretient avec les personnes de langue romanche.

L'anglais est parfois utilisé dans le monde du travail, y compris par l'administration. Il n'a pas de reconnaissance officielle. Enfin le latin sert parfois lorsqu'il faut désigner dans une seule langue des institutions suisses : Confœderatio helvetica (CH), Pro Helvetia, Pro Natura, Pro Infirmis, etc.

La majorité des formations supérieures ne sont enseignées que dans deux langues (allemand et français), dans une seule (allemand pour la formation de vétérinaire) ou encore ont lieu dans plusieurs langues mélangées : professeurs et étudiants parlent leur langue maternelle (diplôme d'expert en assurances de pensions).

Cantons et villes multilingues modifier

La Suisse compte quatre cantons multilingues, dont trois sont bilingues français-allemand, le dernier, les Grisons, étant trilingue allemand-romanche-italien[29].

Langue principale utilisée
Canton Recensement Population
totale
Allemand Français Italien Romanche
Valais 1990 249 817 73 342 149 178 7 528 125
2000 272 399 77 255 171 129 5 987 114
Fribourg 1990 213 571 63 347 130 199 3 970 117
2000 241 706 70 611 152 766 3 100 131
Berne 1990 943 126 789 653 74 022 25 734 867
2000 957 197 804 190 72 646 18 908 688
Grisons 1990 173 890 113 611 847 19 190 29 679
2000 187 058 127 755 961 19 106 27 038

Dans les cantons de Valais et de Fribourg, on constate une forte progression du nombre de locuteurs francophones, liée à l'assimilation culturelle de nombreux immigrants (Fribourg : + 17,3 % de francophones en 10 ans). L'allemand y progresse également, mais à un rythme nettement moins élevé (Fribourg : + 11,5 %). Dans le canton de Berne, assez peu dynamique démographiquement, le français perd au contraire près de 2 % de ses locuteurs, tandis que l'allemand progresse avec le même pourcentage.

Enfin dans les Grisons, le romanche continue à se replier au bénéfice de l'allemand (-8,9 %), tandis que l'italien stagne.

La Suisse compte deux villes bilingues français-allemand importantes, dont voici la situation linguistique aux mêmes dates :

Langue principale utilisée
Ville Recensement Population
totale
Allemand Français
Fribourg 1990 36 355 8 288 21 240
2000 35 547 7 520 22 603
Bienne 1990 51 893 27 510 15 906
2000 48 655 26 957 13 695

Entre les deux recensements, c'est le français qui progresse à Fribourg, mais l'allemand gagne du terrain à Bienne où les francophones passent de 30,6 % à 28,1 %. À noter que dans les deux cas la population totale est en léger déclin.

Immigration modifier

En 2001, 2,1 millions d’immigrés et de descendants d’immigrés de 15 ans ou plus vivaient en Suisse. Si l’on y ajoute les quelque 300 000 enfants de moins de 15 ans, cette population représentait environ 2,4 millions de personnes, soit 33 % de la population résidante permanente en Suisse: ce chiffre étant composé de deux tiers par les immigrés et d'un tiers par leurs descendants[30].

La Suisse est également le pays en Europe, après le Luxembourg, qui compte proportionnellement en 2008 le plus de personnes issues de l'immigration (1re et 2e générations) parmi les personnes âgées de 25 à 54 ans avec 31,1 % d'immigrés et 15,3 % d'enfants d'au moins un immigré, soit un total de 46,4 %, loin devant la France (26,6 %), la Suède (25,8 %), l'Irlande (25,4 %), l'Autriche (25,3 %), le Royaume-Uni (24,4 %), les Pays-Bas (23,5 %), la Belgique (22,9 %), l'Allemagne (21,9 %) et l'Espagne (20,2 %)[31].

Dans un rapport de 2007, Doudou Diène, le Rapporteur spécial de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, a constaté une dynamique raciste et xénophobe en Suisse. Selon ce document, les étrangers européens du sud-est ainsi que les extra-européens seraient les plus touchés[32]. Le Conseil fédéral a pris note du rapport et a déclaré « qu’on ne peut pas, à partir de cas particuliers, tirer des conclusions générales quant à l’existence « d’une dynamique de racisme et de xénophobie en Suisse » comme le dit le rapport de l’ONU[33] ». Une étude conduite en 2006 par l’Université de Genève avec le soutien du FNS a toutefois révélé que plus de 50 % des personnes interrogées ont des idées xénophobes[34]. Même si 90 % n'approuvent pas l'extrémisme de droite, 77 % voudraient que les étrangers soient mieux intégrés et 55 % voudraient une naturalisation facilitée. Il faut également noter que dans certains cantons, le droit de vote est accordé aux étrangers sur le plan communal et cantonal. La disposition constitutionnelle leur donne parfois même le droit d’éligibilité.

Immigrés selon leur pays d'origine modifier

Pays voisins modifier

Évolution de la population d'immigrants originaires de pays voisins en Suisse[35].

Autres pays européens modifier

Évolution de la population d'immigrants originaires de pays européens en Suisse[35].

Yougoslavie et son territoire modifier

Évolution de la population d'immigrants originaires de pays de l'ex-Yougoslavie en Suisse[35].

Apatrides modifier

Évolution de la population d'immigrants apatrides[35].


Immigrés selon leur continent d'origine modifier

Évolution de la population d'immigrants selon leur continent d'origine[35].

Répartition selon la nationalité modifier

Début 2007, la Suisse comptait 7 508 739 habitants dont 1 554 527 étrangers (soit 20,7 %). La proportion d'étranger vivant en Suisse est à mettre en perspective avec les règles de naturalisation :

  • 20 % des étrangers sont nés en Suisse, la Suisse ne reconnaissant pas le droit du sol.
  • Il faut résider douze ans dans le pays avant de pouvoir faire une demande de naturalisation.
  • les étrangers vivant en Suisse depuis moins de cinq ans représentent donc environ 6 % de la population.
 
Proportion des étrangers par durée de résidence en 2009.

En 2003, 21,7 % de la population était étrangère soit 1,624 million de personnes. Parmi celles-ci, 1,48 million étaient des immigrés de la 1re génération. Les étrangers de la 2e génération (avec un de leurs parents né en Suisse) représentaient 126 000 personnes et ceux de la 3e génération 14 000.

Près de 10 % de la population suisse a été naturalisée.

Fin 2004, il y avait en Suisse 1 639 100 étrangers, dont 238 800 extra européens, soit 15 000 de plus qu'un an auparavant. Les groupes les plus importants étaient les Italiens (307 700) et les Kosovars (211 300).

En 2004, 35 700 étrangers ont acquis la nationalité suisse. Ils étaient 46 500 en 2006

  • Les unions mixtes (Suisse-étrangère ou Suissesse-étranger) sont nombreuses. En 2004, il y a eu 14 000 mariages mixtes, soit 35,5 % des mariages. Le mariage ne donne pas la nationalité Suisse au conjoint étranger.
  • Sur 73 100 naissances comptabilisées, 29 700 soit 40,6 % comptaient au moins un parent étranger.
  • Le taux de fécondité des Suissesses était en 2004 de 1,26 enfant par femme, contre 1,89 pour les femmes étrangères. Pour la totalité des femmes résidantes, ce taux était de 1,42 enfant.

Sur 1,639 million d'étrangers, 875 200 sont des hommes (53,4 %) et 763 900 des femmes (46,6 %). 391 300 étrangers ont moins de 20 ans, soit 23,9 %, tandis que 102 800 d'entre eux ont plus de 65 ans (6,3 %). 69,9 % des étrangers sont en âge de travailler (20-64 ans). Enfin c'est la classe d'âge des 20-39 ans qui compte le plus grand nombre de personnes[36].

Naissances selon la nationalité de l'enfant modifier

Dans les chiffres suivants, les enfants turcs sont considérés comme européens[36].

Nationalité 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Fécondité
2004
Total naissances 78 408 78 458 72 295 72 372 71 848 73 082 72 903 73 371 74 494 76 691 1,42
Suisses 56 729 56 885 53 751 53 214 52 431 53 680 53 722 54 490 55 818 57 086 1,26
Étrangers 21 679 21 573 18 544 19 158 19 417 19 402 19 181 18 881 18 676 19 605 1,89
Europe 18 290 17 963 15 870 16 053 15 983 15 980 1,81
Afrique 991 1 043 717 747 836 874 2,66
Amérique 438 485 504 502 538 822 1,98
Asie 1 933 2 049 1 414 1 802 2 002 1 858 2,20
Océanie 27 33 38 52 54 65 2,41
Inconnu/apatrides 0 0 1 2 4 3 2,28

Naissances par nationalité de la mère modifier

Naissances par nationalité de la mère[37]
2015[38] 2016 2017 2018[39] 2019
Naissances totales 86 559 87 883 87 381 87 851 86 172
  Suisse 52 213 52 343 51 985 52 580 51 790
Total Naissances mères étrangères 34 346 35 540 35 396 35 271 34 832
Total Europe (hors Suisse) 25 990 26 621 26 352 26 419 26 087
Total Asie 3 016 3 431 3 439 3 464 3 278
Total Afrique 2 684 2 998 3 202 3 098 2 996
Total Amérique 2 167 2 015 2 017 1 958 1 873
Total Apatrides et inconnus 387 372 306 252 75
Total Océanie 102 103 80 80 73
  Allemagne 4 785 4 923 4 809 4 692 4 479
  Portugal 3 470 3 553 3 491 3 309 3 208
  Kosovo 2 852 2 918 2 790 2 749 2 773
  Italie 2 298 2 421 2 418 2 598 2 618
  France 1 951 2 003 2 028 2 135 2 192
  Macédoine du Nord 1 530 1 604 1 477 1 513 1 515
  Érythrée 807 1 054 1 193 1 206 1 157
  Serbie 1 213 1 191 1 150 1 169 1 062
  Espagne 955 916 1 040 972 938
  Turquie 1 086 1 083 1 014 974 889
  Pologne 609 623 664 697 699
  Brésil 667 614 655 625 562
  Autriche 482 455 522 494 523
  Roumanie 350 422 418 433 506

Principales nationalités étrangères en Suisse modifier

[40],[41],[42]
Nationalités Nombre
12/2013
Nombre
09/2017
Nombre
03/2022
Nombre
03/2023[43]
Total 1 937 447 2 047 684 2 207 107 2 263 466
  Italie 298 875 319 329 333 001 337 972
  Allemagne 292 291 305 657 314 660 320 411
  Portugal 253 227 269 143 259 647 258 953
  France 110 103 129 650 154 263 159 838
  Kosovo 86 976 112 243 115 921 116 235
  Espagne 75 333 83 726 90 330 93 594
  Turquie 70 440 67 633 68 581 69 648
  Macédoine du Nord 62 633 65 823 68 796 69 431
  Serbie 90 704 63 510 58 459 57 466
  Autriche 39 494 42 463 45 464 46 481
  Pologne 18 116 28 610 39 304 43 536
  Royaume-Uni 40 898 40 979 41 121 39 682
  Érythrée 16 584 22 326 33 032 34 315
  Roumanie 10 059 15 239 27 299 31 771
  Croatie 30 471 28 751 28 800 31 290
  Hongrie 11 596 20 937 26 673 28 467
  Bosnie-Herzégovine 33 002 30 438 27 920 27 473
  Sri Lanka 27 074 25 883 26 788 26 929
  Brésil 19 243 20 113 22 723 23 354
  Pays-Bas 20 144 21 006 22 044 22 361
  Slovaquie 9 726 15 693 19 824 20 961
  Chine 14 777 14 588 18 486 19 696
  Grèce 9 788 12 964 17 986 19 401
  Syrie 7 724 17 031 19 121
  États-Unis 19 784 17 353 18 273 18 504
  Inde 12 129 13 547 16 239 17 243
  Bulgarie 5 167 8 800 14 922 16 609
  Russie 14 617 13 705 15 141 15 795
  Belgique 12 091 13 022 14 486 15 040
  Afghanistan 10 710 13 737
  République tchèque 6 219 8 118 9 747 10 281
  Thaïlande 8 889 9 322 9 736 9 897
  Slovénie 6 329 8 733 9 093
  Suède 7 949 7 772 8 449 8 749
  Maroc 7 534 7 316 7 760 8 043
  Tunisie 7 113 7 480 7 849 7 993
  Ukraine 5 789 6 287 6 956 7 146
  Irak 7 185 5 624 6 274 6 609
  Somalie 5 842 6 268
  Canada 6 888 6 076 6 125 6 222
  Philippines 5 740 6 019
  Irlande 5 369 5 795
  République dominicaine 5 828 5 918 5 715 5 646
  Colombie 5 300 5 587
  Japon 5 138 5 492 5 538
  République démocratique du Congo 5 670 5 184 5 319 5 383
  Iran 5 130 5 300

Acquisition de la nationalité Suisse selon le pays d'origine modifier

Acquisition de la nationalité Suisse selon le pays d'origine[44],[45],[46]
Nationalités Nombre
2014
Nombre
2015
Nombre
2016
Nombre
2017
Nombre
2018
Nombre
2019
Nombre
2020
Total 32 836 40 689 42 937 44 949 42 493 41 127 34 141
  Allemagne 4 037 5 205 4 725 5 998 6 136 6 663 6 947
  Italie 4 456 5 436 5 205 5 862 5 066 5 014 3 957
  France 1 731 2 563 3 233 3 010 2 852 2 773 2 741
  Kosovo 2 622 3 121 3 325 3 474 3 444 3 365 2 668
  Portugal 2 447 3 537 4 020 3 919 3 285 2 816 2 008
  Turquie 1 369 1 800 1 760 1 785 1 644 1 830 1 378
  Macédoine du Nord 1 279 1 297 1 545 1 700 1 606 1 732 1 272
  Serbie 1 839 1 655 1 582 1 514 1 440 1 421 1 069
  Espagne 1 067 1 482 1 614 1 609 1 460 1 314 995

Répartition de la population selon la multinationalité en Suisse entre 2014 et 2016 modifier

Répartition par cantons entre 2014-2016[47]
  • Majorité de nationalité suisse uniquement
  • Majorité relative d'étrangers
Canton Nationalité suisse uniquement Multinationalité (dont suisse) Etrangers uniquement
  Zurich 59,4 % 14,6 % 26,0 %
  Zoug 63,1 % 10,9 % 26,0 %
  Bâle-Ville 51,4 % 14,0 % 34,7 %
  Bâle-Campagne 67,8 % 11,2 % 21,0 %
  Schaffhouse 63,7 % 11,4 % 24,9 %
  Argovie 66,6 % 9,8 % 23,6 %
  Tessin 51,7 % 20,2 % 28,1 %
  Vaud 49,8 % 17,8 % 32,4 %
  Valais 67,1 % 11,1 % 21,8 %
  Neuchâtel 56,4 % 18,3 % 25,4 %
  Genève 35,8 % 27,1 % 37,1 %
  Jura 74,6 % 11,4 % 14,0 %
  Suisse 63,6 % 12,5 % 23,9 %

Répartition religieuse modifier

En 1941, la répartition religieuse était de 60 % de l'Église évangélique réformée (47 % germanophones et 13 % francophones), de 38 % de catholiques (28 % de germanophones, 7 % de francophones et 3 % d'italophones) et de 1 à 2 % d'autres. Mais depuis, les choses ont profondément évolué, et continuent de le faire.

Voici, extraits des 4 derniers recensements, l'appartenance religieuse pour les confessions principales, telle qu'elle était affirmée par les personnes résidantes, Suisses et étrangers confondus :

Religions 1970 % des
résidents
1980 % des
résidents
1990 % des
résidents
2000 % des
résidents
Catholiques 3 096 654 49,39 3 030 069 47,60 3 172 321 46,15 3 047 997 41,82
Protestants réformés 2 910 461 46,42 2 792 616 43,87 2 646 723 38,51 2 408 049 33,04
Musulmans 16 353 0,26 56 625 0,89 152 217 2,21 310 807 4,26
Orthodoxes 20 967 0,33 37 203 0,58 71 501 1,04 131 851 1,81
Israélites 20 744 0,33 18 330 0,29 17 577 0,26 17 914 0,25
Sans religion 71 579 1,14 241 551 3,79 510 927 7,43 809 838 11,11
Sans indication 24 287 0,39 69 097 1,09 101 899 1,48 315 766 4,33
Total Suisse 6 269 783 6 365 960 6 873 687 7 288 010

La baisse des membres des Églises évangéliques réformées est continue. Jadis majoritaires en Suisse, ils constituaient un tiers des résidents en 2000 et avaient perdu un demi-million de fidèles en 30 ans. Les causes en sont le passage à d'autres communautés chrétiennes, leur basse fécondité ainsi que la baisse des croyances religieuses généralisée qui a entrainé une partie d'anciens fidèles à se déclarer sans-religion ou à refuser d'indiquer une confession quelconque.

Longtemps la hausse du nombre des catholiques fut soutenue par l'intense immigration originaire d'Italie, du Portugal et d'Espagne entre autres. Depuis 1990, on constate désormais une baisse des résidents se reconnaissant catholiques. Cela au bénéfice des catégories sans religion, sans indication et accessoirement des Témoins de Jehovah, assez nombreux parmi les italophones traditionnellement catholiques. Les effets de la baisse de la natalité commencent également à se faire sentir parmi les membres de cette Église.

Les musulmans ont plus que décuplé leurs effectifs en moins de 30 ans, avant tout sous l'effet d'une intense migration. Plus de 88 % sont de nationalité étrangère : 56,4 % d'entre eux sont des ressortissants des pays de l'ex-Yougoslavie et 20,2 % de la Turquie.

71 500 personnes se déclarent sans-religion en 1970 (un peu plus de 1 %) alors que 30 ans plus tard, elles forment plus de 11 % de la population suisse.

Autres confessions :

Confessions[48] 1970 % des
résidents
2000 % des
résidents
Méthodistes 10 861 0,17 8 411 0,12
Église néoapostolique 30 832 0,49 27 781 0,38
Témoins de Jehovah 10 369 0,17 20 330 0,28
Autres protestants 26 084 0,42 104 553 1,44
Église catholique-chrétienne 20 268 0,32 13 312 0,18
Autres chrétiens 3 087 0,05 14 385 0,20
Bouddhistes 21 305 0,29
Hindous 27 839 0,38

Structure urbaine modifier

Quelques définitions modifier

Agglomération

Selon l'Office fédéral du développement territorial, en Suisse est considéré comme agglomération un ensemble d'au minimum 20 000 habitants formé par la réunion des territoires de communes urbaines adjacentes. Une agglomération se constitue d'une ville centre et éventuellement d'autres communes dans la zone centrale ainsi qu'un ensemble de communes ayant un lien fonctionnel avec la zone centre. Pour qu'une commune soit considérée comme faisant partie d'une agglomération elle doit répondre à trois des cinq conditions suivantes[49] :

  • Lien de continuité avec la ville-centre de l’agglomération ;
  • Densité élevée de population et d’emplois ;
  • Évolution démographique supérieure à la moyenne ;
  • Secteur agricole peu développé ;
  • Interdépendance prononcée de pendulaires avec la ville-centre et, suivant les cas avec d’autres communes de la zone-centre.

L'Office fédéral du développement territorial découpe les agglomérations en trois types, selon le nombre d'habitants qu'elles comportent : les petites agglomérations de 20 000 à 49 999 habitants, les moyennes agglomérations de 50 000 à 249 999 habitants et les grandes agglomérations avec une population supérieure à 250 000 habitants[49].

Ville

Avant 2015, on parlait de ville pour désigner une commune de plus de 10 000 habitants[50].

Ville isolée

Avant 2015, on parlait de ville isolée pour désigner une commune de plus de 10 000, mais ne faisant pas partie d'agglomération[51].

Notes et références modifier

  1. OFS - Évolution de la population.
  2. Le taux de variation de la population 2019 correspond à la somme du solde naturel 2019 et du solde migratoire 2019 divisée par la population au 1er janvier 2019.
  3. OFS - Évolution de la population.
  4. L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) pour 2018 est la somme des taux de fécondité par âge observés en 2018. Cet indicateur peut être interprété comme le nombre moyen d'enfants qu'aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés en 2018. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de 2018.
  5. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  6. Le taux de natalité 2018 est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2018 à la population totale moyenne de 2018.
  7. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  8. Le taux de mortalité 2018 est le rapport du nombre de décès, au cours de 2018, à la population moyenne de 2018.
  9. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  10. Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.
  11. L'espérance de vie à la naissance en 2018 est égale à la durée de vie moyenne d'une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de 2018. C'est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de 2018.
  12. L'âge médian est l'âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune et l'autre moitié est plus âgée.
  13. Office fédéral de la statistique, « Population »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bfs.admin.ch
  14. Gilles Pison, « Tous les pays du monde (2011) », Population & sociétés, no 480,‎ (lire en ligne [PDF]).
  15. Gilles Pison, « Tous les pays du monde (2011) », Population & sociétés, no 472,‎ (lire en ligne [PDF]).
  16. a b et c (en) « Switzerland - The World Factbook », sur cia.gov (consulté le )
  17. « Suisse • Fiche pays », sur PopulationData.net (consulté le )
  18. Office fédéral de la statistique, « Espérance de vie », sur bfs.admin.ch (consulté le )
  19. Office fédéral de la statistique, « Evolution future », sur bfs.admin.ch (consulté le )
  20. a b et c Office fédéral de la statistique, « Bilan de la population résidante permanente, de 1861 à 2019 », sur Office fédéral de la statistique, (consulté le )
  21. a et b Office fédéral de la statistique, « Naissances et décès », sur bfs.admin.ch (consulté le )
  22. Office fédéral de la statistique, « Décès », sur bfs.admin.ch (consulté le )
  23. Office fédéral de la statistique, « Causes de décès spécifiques », sur bfs.admin.ch (consulté le )
  24. Office fédéral de la statistique, « Effectif et évolution », sur bfs.admin.ch (consulté le )
  25. « Population résidante permanente et non permanente selon Année, Canton (-) / District (>>) / Commune (......), Type de population, Sexe, Etat civil et Classe d'âge », sur pxweb.bfs.admin.ch (consulté le )
  26. a b et c Office fédéral de la statistique, Bilan de la population résidante permanente selon le canton, résultats annuels provisoires, en 2020, Berne, (lire en ligne)
  27. Office cantonal de la statistique (OCSTAT), Statistique de la superficie de la Suisse et population résidante, par canton,, Genève,
  28. Le paysage linguistique en Suisse [PDF].
  29. OFS - Population résidante selon la langue principale en 1990 et 2000 [xls].
  30. Communiqué de presse, Office fédéral de la statistique, Neuchâtel, 13 septembre 2002 [PDF].
  31. Migrants in Europe - A statistical portrait of the first and second generation, Eurostat, décembre 2011, p. 122.
  32. « Rapport soumis par le Rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, Doudou Diène document PDF », Conseil des droits de l’homme (consulté le ). [PDF].
  33. « Doudou Diène : « Il y a une dynamique xénophobe en Suisse » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Courrier - 28 mars 2007 (consulté le ).
  34. « La Suisse est-elle misanthrope ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Fonds national suisse (FNS) (consulté le ).
  35. a b c d et e Office fédéral de la statistique, « Population résidante permanente étrangère selon la nationalité, de 1980 à 2020 », sur Office fédéral de la statistique, (consulté le )
  36. a et b http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/01/22/publ.Document.67007.pdf [PDF].
  37. « Naissances vivantes selon l'état civil de la mère et la nationalité par pays des parents, 1987-2017 - 1987-2017 - Tableau », sur Office fédéral de la statistique, (consulté le )
  38. Office fédéral de la statistique, « Naissances vivantes selon l'état civil de la mère et la nationalité par pays des parents », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
  39. « Naissances vivantes selon le canton et la catégorie de nationalité de la mère, 1970-2018 ».
  40. « Statistique sur les étrangers, septembre 2017 », sur sem.admin.ch (consulté le )
  41. « Statistique sur les étrangers, août 2018 », sur admin.ch (consulté le ).
  42. https://www.sem.admin.ch/dam/data/sem/publiservice/statistik/auslaenderstatistik/monitor/2018/statistik-zuwanderung-2018-08-f.pdf
  43. https://www.sem.admin.ch/sem/fr/home/publiservice/statistik/auslaenderstatistik/archiv/2023/03.html
  44. http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/01/07/blank/key/03.html
  45. « Naturalisations », sur admin.ch (consulté le ).
  46. « Acquisition de la nationalité suisse selon la nationalité antérieure, le lieu de naissance et la durée de résidence, 1991-2018 - 1991-2018 - Tableau », sur Office fédéral de la statistique, (consulté le )
  47. [1], OCSTAT, consulté le 5 février 2019.
  48. http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.50517.pdf [PDF].
  49. a et b Office fédéral du développement territorial, Monitoring de l’espace urbain suisse - Analyses des villes et agglomérations, Berne, 2009. p. 7.
  50. Les niveaux géographiques de la Suisse, Recensement fédéral de la population 2000, p. 149, OFS, Neuchâtel 2005, Auteur(s): Martin Schuler, Pierre Dessemontet, Dominique Joye, (ISBN 3-303-00300-9) [PDF].
  51. Office fédéral du développement territorial, Monitoring de l’espace urbain suisse - Analyses des villes et agglomérations, Berne, 2009. p. 8.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier