Cyriocosmus elegans

espèce d'arachnides

Cyriocosmus elegans, la Mygale naine tigrée, est une espèce d'araignées mygalomorphes de la famille des Theraphosidae[1].

Cyriocosmus elegans
Description de l'image Cyriocosmus elegans.jpg.
Classification WSC
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Chelicerata
Classe Arachnida
Ordre Araneae
Sous-ordre Mygalomorphae
Famille Theraphosidae
Genre Cyriocosmus

Espèce

Cyriocosmus elegans
(Simon, 1889)

Synonymes

  • Hapalopus elegans Simon, 1889
  • Erythropoicila plana Fischel, 1927
  • Cyriocosmus semifasciatus Mello-Leitão, 1939

Distribution

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Cette espèce se rencontre au Venezuela, au Guyana, à la Trinité et à Tobago[1].

Description

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Cyriocosmus elegans juvénile

La femelle holotype mesure 16 mm[2].

Le mâle décrit par Schiapelli et Gerschman en 1945 mesure 13 mm et la femelle 22 mm[3].

Cyriocosmus elegans est très colorée malgré sa petite taille. L'abdomen est de couleur beige rosé sur la partie ventrale, rayée noir sur les côtés et noire sur la partie dorsale. Son dos est orné d'une tache en forme de cœur de couleur or. Le céphalothorax est de couleur or sur la partie postérieure et noire sur la partie antérieure. La pattes sont de couleur argentée.

Cyriocosmus elegans peut atteindre une envergure d'environ 3 cm.

Comportement

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Cette mygale est lucifuge, c'est-à-dire qu'elle a tendance à fuir la lumière. Bien qu'elle soit peu agressive, elle est généralement très nerveuse. Elle mord peu et son venin est presque inoffensif pour l'humain.

Alimentation

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Son alimentation est composée exclusivement d'insectes qu'elle attrape manuellement. Il n'est pas rare de voir cette mygale s'attaquer à des proies plus grosses qu'elle.

Systématique et taxinomie

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Cette espèce a été décrite sous le protonyme Hapalopus elegans par Simon en 1889. Elle est placée dans le genre Cyriocosmus par Simon en 1903[4].

Cyriocosmus semifasciatus[5] a été placée en synonymie par Schiapelli et Gerschman en 1973[6].

Erythropoicila plana[7] a été placée en synonymie par Pérez-Miles en 1998[8].

En captivité

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Cette espèce se rencontre en terrariophilie. Elle est très populaire chez les arachnophiles, cette espèce est la plus connue de son genre.

Publication originale

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  • Simon, 1889 : « Arachnides. Voyage de M. E. Simon au Venezuela (-). 4e Mémoire. » Annales de la Société Entomologique de France, sér. 6, vol. 9, p. 169-220 (texte intégral).

Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b World Spider Catalog (WSC). Musée d'histoire naturelle de Berne, en ligne sur http://wsc.nmbe.ch. doi: 10.24436/2, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Simon, 1889 : « Arachnides. Voyage de M. E. Simon au Venezuela (-). 4e Mémoire. » Annales de la Société Entomologique de France, sér. 6, vol. 9, p. 169-220 (texte intégral).
  3. Schiapelli & Gerschman, 1945 : « Parte descriptiva. Arañas sudamericanas colleccionadas por el Doctor J. Vellard. I. Theraphosidae nuevas o poco conocidas. » Acta Zoologica Lilloana, vol. 3, p. 167-194.
  4. Simon, 1903 : Histoire naturelle des araignées. Paris, vol. 2, p. 669-1080 (texte intégral).
  5. Mello-Leitão, 1939 : « Araignées américaines du Musée d'histoire naturelle de Bâle. » Revue Suisse de Zoologie, vol. 46, p. 43-93 (texte intégral).
  6. Schiapelli & Gerschman, 1973 : « Género Cyriocosmus Simon 1903 (Araneae, Theraphosidae). » Physis, Revista de la Sociedad Argentina de Ciencias Naturales, sér. C, vol. 32, p. 61-70.
  7. Fischel, 1927 : « Über südamerikanische Aviculariiden. » Zoologischer Anzeiger, vol. 74, p. 59-74.
  8. Pérez-Miles, 1998 : « Revision and phylogenetic analysis of the neotropical genus Cyriocosmus Simon, 1903 (Araneae, Theraphosidae). » Bulletin of the British arachnological Society, vol. 11, p. 95-103.