La culture de Qijia (2200-1600 av. J.-C., 齐家文化 Qíjiā wénhuà)[1] est la première culture du Néolithique final qui effectue, en Chine, la transition avec l'Âge du bronze. Elle peut donc être considérée comme une culture de l'Âge du bronze. Elle se situe essentiellement au Gansu, à l'est du Qinghai et au sud du Ningxia. Johan Gunnar Andersson en a découvert le premier site à Qijiaping (齊家坪) en 1923, alors qu'il cherchait vers l'ouest les origines de la culture de Yangshao. Sur les plans chronologique et culturel elle fait suite et hérite de la culture de Majiayao, culture qui comporte des objets de cuivre et de bronze, les plus anciens dans les territoires actuels de la Chine. Elle est en partie contemporaine de la culture de Xiajiadian inférieur, en Mongolie-Intérieure (2000-1400 av. J.-C.).

Localisation modifier

 
Du Néolithique à l'âge du bronze en Chine et dans les steppes de l'Asie Centrale

La culture de Qijia se situe en Chine du nord-ouest, principalement dans la haute vallée du fleuve Jaune : au Gansu oriental, à proximité de la ville de Lanzhou, mais aussi dans le corridor du Hexi (Qijiaping), dans l'est du Qinghai et au sud du Ningxia, sur les marges sud du Tengger[2], avec un climat chaud et sec qui favorise l'agriculture à une altitude de plus en plus élevée. C'est une terre de lœss, arrosée par les affluents du haut fleuve Jaune, limitée au nord par le désert de Tengger et par les monts Qilian au sud[3].

 
Miroir en bronze de type « steppique »[4]
 
Jarre à deux anses typique de la culture de Qijia « nouvelle tradition » [5]. Céramique peinte. Site de Qiaojiazhuang (Linxia-Lintao), Gansu. Musée national de Chine, Pékin

Les sites les plus importants sont situés au Gansu. Plus précisément, le site de Sizuiping (寺嘴坪) est situé sur le xian de Qin'an, Huangniangniangtai (皇娘娘台) à Wuwei, Dahezhuang (大河庄) sur le xian de Yongjing, et Shizhaocun à Tianshui[6]. Les sites archéologiques de Lajia (喇家) sur le xian autonome hui et tu de Minhe, Qijiaping (齐家坪) [7] sur le xian de Guanghe, Liuwan (柳湾) sur le district de Ledu et Qinweijia (秦魏家) sur le xian de Yongjing[8] sont aussi des sites notables de la culture Qijia. Les quatre sites les plus fouillés en 1996 étant Dahezhuang, Huangniang Niantai, Liuwan et Qinweijia[9].

Une culture du Néolithique final modifier

Sédentaires modifier

Elle hérite de la longue histoire des cultures néolithiques qui se sont succédé sur ce territoire : les cultures de Majiayao (3800-1900 AEC) et en particulier la phase Machang (马厂) de Majiayao (2500-1800)[10] ainsi que les cultures de Longshan du Henan : Keshengzhuang II ( « culture de Longshan » au Shaanxi ) et la culture de Changshan inférieur, xian de Zhenyuan (Gansu), qui lui étaient contemporaines[N 1]. Mais l'origine de la culture de Qijia fait encore l'objet de discussions.

Les évènements climatiques intervenus sur cette période ont fait l'objet de publication scientifique récente (2005)[11] : deux longues périodes humides (2900-2700 et 2700-1940) ont favorisé l'implantation de la culture de Majiayao dans le Qinghai de l'Est et de la culture de Qijia dans la moyenne vallée de la rivière Huangshui (qui passe à Xining), Xian de Haiyan (Qinghai). Cela dit cet épisode humide aurait été suivi d'une longue période plus sèche, favorable à la culture de céréales telles que le millet[12].

C’est donc une économie de sédentaires, fondée sur l'agriculture : le millet, le blé et l'orge (originaires d'Asie Centrale) et un élevage très développé des porcs et des moutons en premier lieu, mais aussi des bœufs, des chevaux et des chiens. Il semblerait que l'agropastoralisme n'ait été que peu développé[13]. On chasse également le cerf. Les porcs et moutons/chèvres, le bétail en général, et quelques chevaux sont utilisés aussi comme offrandes déposées dans les tombes[14].

Relations avec la Sibérie et l'Eurasie modifier

La diversité des céréales, le grand nombre de chevaux ainsi que des couteaux et des haches de bronze témoignent de relations avec les cultures de Sibérie et d'Eurasie. Des indices archéologiques confirment les premiers contacts entre la culture de Qijia et celle d’Eurasie : la culture d'Andronovo[8],[15]. Plus de cent objets de cuivre et de bronze ont été découverts sur au moins dix sites Qijia, ce qui marque un net contraste avec les cultures précédentes. Dans la première période de cette culture ce sont surtout des cuivres, mais on trouve déjà des alliages divers : l'étain abaisse le point de fusion et donne sa solidité à l'alliage[16]. Ces métaux servent à réaliser de petits objets utilitaires comme des couteaux et des poinçons, des pointes de lance, des haches. Ils servent aussi à réaliser des objets liés à la parure, des parures de qualité comme des miroirs de bronze décorés de formes en étoile sur la face de l'anneau de suspension, des boucles d'oreille et des anneaux en or, de petits ornements en plaques de bronze incrustées de pierres fines, comme la turquoise, travaillées sous une forme semblable à ce qu'on trouve à Erlitou[17], au cours de la période moyenne de Qijia. Cette culture porte donc dans ces objets, leurs technologies et leurs formes, la trace d'interactions avec des populations éloignées. En particulier la métallurgie du bronze telle qu'elle est utilisée dans les cultures des steppes d'Eurasie : les manches des couteaux sont constitués, à leur base, d'un anneau typique de ces cultures d'Eurasie, pour ne pas dire d'Asie centrale, en effet il s'agit surtout de populations originaires de ce qui deviendra le Kazakhstan, en particulier la famille des cultures d’Andronovo et les populations Seima-Turbino. Quant au décor des miroirs en forme d'étoile il est d'un type similaire à ceux de Tianshanbeilu, au Xinjiang de l'Est [18]. À côté de cette majorité de témoins de contacts avec les populations de l'Ouest il y a aussi les plaques décorées, typiques d'Erlitou (Henan de l'Ouest), l'usage de cong en jade bien que fabriqués sur place avec le jade local, ou lorsqu'un disque bi, mais de pierre polie, est placé vers la tête du défunt dans une tombe comme à Laoniupo, près de Xi'an, témoignent d'échanges avec les cultures de l'Est de ce qui est devenu la Chine: ici ce sont les objets de prestige comme symboles de statut qui proviennent des traditions culturelles de l'Est[19]. La culture de Qijia semble avoir servi de passage à ces technologies et à leur usage, provenant de Mongolie depuis l'Asie Centrale, dans des objets caractéristiques jusque dans le Xinjiang, puisqu'on en a des indices nombreux sur le site de Tianshanbeilu, à l'Est du Xinjiang.

Des microlithes, pointes de flèches et grattoirs, ont été trouvés sur de nombreux sites, en particulier dans le corridor du Hexi, près de Wuwei, indices de pratiques de chasseurs-cueilleurs, comme leurs voisins de Siba[20].

Céramique modifier

La culture de Qijia produit une céramique réalisée avec art. Les céramiques sont soit sans aucun décor ou bien décorées, souvent par des impressions de cordes ou de vannerie, mais certaines se distinguent par leur décor peint de figures géométriques épurées. Les potiers tournent de grandes jarres (guan) à deux, parfois trois anses et à large ouverture ou avec un haut col (双大耳罐), quasiment toutes avec une base plate, ainsi que des coupes à pied (dou) ou des tripodes (li, 鬲). Une poterie de type he, provenant de la culture de Qijia, et haute de 27 cm[21] est vue sous l'angle de sa particularité d'être couverte d'un dôme percé. Et cette particularité semble en faire la copie d'un vase de bronze martelé, donc réalisé dans un contexte où le bronze est rare, et le fait qu'aucun exemplaire de ce type n'ait été retrouvé proviendrait du fait de ce procédé de martelage d'une fine plaque de bronze et de sa rareté. Le bronze aurait donc pu être travaillé par martelage pour réaliser des vases, alors que cette pratique ne sera pas reprise par la suite dans un contexte, en Chine centrale, où le bronze a été utilisé en abondance.

Divination modifier

On y pratique la divination oraculaire, la scapulomancie, comme dans toute la Chine du Nord à cette époque. Par contre la mise à mort des épouses semble avoir été une pratique spécifique à cette culture, mais une pratique importée d'une branche des populations de Seima-Turbino de l'Est, des steppes de l'Eurasie dans la vallée de l'Ob[22].

Habitat modifier

La plupart des agglomérations Qijia sont situées sur des terrasses tournées vers une rivière, avec les montagnes en arrière-plan. Les principaux sites au Gansu sont Sizuiping (xian de Qin'an), Huangniang Niangtai (Wuwei), Dahezhuang (Yongjing) et Shizhaocun (Tianshui). Ce sont des sites de taille réduite, Dahezhuang ne mesure que 5,3 ha. Les fouilles, anciennes, n'ayant pas été préservées et les publications étant imprécises, la recherche rencontre de sérieuses difficultés[6].

Certaines habitations, souvent tournées vers le sud et plus ou moins rectangulaires, sont à demi enterrées, avec un espace à vivre ainsi creusé dans le sol parfois situé à 2 mètres en dessous auquel on accède par une rampe[23]. L'espace à vivre étant recouvert d'un mortier de chaux mêlé à de la paille et des branchages[24] on aura réduit d'autant mieux l'humidité provenant du sol que cet espace rectangulaire profond est entouré d'une large banquette jusqu'aux murs. Aux quatre angles de l'espace à vivre, posés sur le mortier de chaux et calés contre la banquette, quatre poteaux soutiennent la couverture[N 2] qui est supposée déborder et ainsi protéger les murs. Les poteaux risquent ainsi de moins prendre l'humidité. Ces habitations n'ont qu'une seule pièce, de taille réduite (env. 10 m2) avec un foyer plus ou moins central. Par ailleurs, dans les villages Qijia on a trouvé de nombreux cercles de pierres[25], de 4 m. de diamètre environ, avec un vide dans le cercle qui fait penser à une « entrée », s'il s'agit bien d'un habitation et non d'un lieu cultuel à l'air libre. Leur disposition régulière entre les habitations rectangulaires semble indiquer l'ancien emplacement de tentes circulaires propres aux nomades, les pierres leur servant d'ancrage[26]. Tout le village dispose de fosses de stockage distribuées entre les habitations.

L'apparition du métal en Chine du Nord-Ouest et les échanges avec l'Eurasie modifier

Cultures Dates approchées AEC[27]
Culture du Xiajiadian inférieur 2 000 - 1 400
Culture de Zhukaigou sur le plateau d'Ordos 2 000 - 1 400
culture de Qijia 2 200 - 1 600
culture de Siba 1 900 - 1 500
Xinjiang de l'Est : site de Tianshanbeilu 2 000 - 1 550
Seima-Turbino[N 3],[N 4], devenues des cultures de pasteurs nomades[28], 2 100 - 1 500
Andronovo, devenues des cultures de pasteurs nomades 2 100 - 1 500
Erlitou 1 900 - 1 500
Période d'Erligang 1 600 - 1 400

Les cultures du passage à l'âge du bronze en Chine du Nord-Ouest : les formes modifier

Après Qijia : les cultures de l'âge du bronze au Gansu-Qinghai modifier

 
Jarre peinte à deux anses de la culture de Xindian. Huizui, Lintao, Gansu 1956. Musée National de Chine, Pékin

Au cours des derniers temps où la culture Qijia existait elle s’est déplacée et sa population s’est réduite. Mais elle a laissé des traces dans d'autres cultures jusqu'au Ier siècle de notre ère[29]. À une époque qui correspond approximativement à celle des Shang, dans les cultures de Huoshaogou, Qiayao, Nuomuhong, Xindian[N 5] et Siwa. Les tombes, déjà très rares à l'époque Qijia, qui portaient des indices d'une société plus hiérarchisée avec des tombes de couples, restent très isolées ensuite. Alors que dans les cultures de la plaine centrale se multiplient les sacrifices animaux et humains dans des sociétés très hiérarchisées, ces pratiques sont ici très rares[30]. L'usage du bronze reste limité à de petits outils et à des ornements, à la différence de ce qui se passe dans la plaine centrale, avec les Shang. Par contre l'incinération apparait alors dans la culture de Siwa au Gansu, et de façon plus isolée dans la culture de Qiaoyao, au Qinghai; les cendres étant conservées dans des jarres[31]. On constate aussi un changement de mode de vie, plus encore au Qinghai qu'au Gansu, à Huoshaogou, ainsi que sur les sites Xindian et Qiayao, comme sur les sites de la culture de Siwa. La diminution progressive de la taille des tombes et du nombre moyen de pièces de céramique par tombe, l'importance croissante du pastoralisme, la première place revenant au monton et non plus au porc [32], tout ceci fait penser à une transition, au cours de cette époque, qui va de l'agriculture à l'agropastoralisme, selon une voie en opposition au futur Empire sédentaire chinois : celle des sociétés pastorales nomades reliées au monde nomade et possédant son propre réseau de relations et de contacts, différent de celui des Shang [33]. Des populations qui allaient jouer au premier millénaire, avec l'apport de leurs traditions, un rôle fondamental aux confins de la Chine[N 6].

Voir aussi modifier

Notes modifier

  1. Machang phases III et IV à Liuwan, contemporaines des phases médiane et finale de Qijia. : CHEN Honghai in Anne P. Underhill 2013, p. 107
  2. Une céramique conservée à l'Asian Art Museum of San Francisco donne une bonne représentation d'un type de toiture dans la culture de Qijia.
  3. Le Phénomène Seima-Turbino (2100-2000) et la culture d'Afanasievo (3300/3200-2600/2400) : pour Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 298, ces auteurs situent cette culture, sur la carte qui sert ici de référence, sur une partie de la vallée de l'Ob et à cheval sur la frontière orientale entre les cultures de Seima-Turbino et d'Andronovo. Toutes ces cultures de l'âge du bronze « aux frontières » Nord-est, Nord, Nord-Ouest de la Chine actuelle, et au-delà vers l'Ouest et le Nord-ouest, sont prises dans un même ensemble comme des peuples de la steppe touchés par un phénomène géo-climatique, sur ces zones immenses. Les auteurs développent (p. 300 et suivantes) : un brusque changement du climat est apparu, en devenant instable, aux troisième et second millénaires avant notre ère; par exemple, après la longue période du maximum chaud et humide de l'Holocène, voilà qu'entre 2450-1950 un temps froid et sec s'impose, suivit d'une période plus chaude et humide entre 1950-1500, puis d'un épisode doux mais assez sec entre 1500-900. Les populations ont donc eu à s'adapter à ce nouvel environnement et à changer d'économie en passant de l'agriculture à l'agropastoralisme. L'origine de certaines populations dans la région métallifère de l'Oural explique aussi la dispersion des objets et de la technologie du cuivre (depuis la culture de Yamnaya - Cis-Oural du Sud-ouest) puis du bronze (The Urals and Western Siberia, 2014, p. 5,7,31,32,), sur d'aussi longues distances.
  4. Seima-Turbino et Andronovo sont associées sur une même période : 2100-2000 par les auteurs : Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 297 sqq., mais dissociés dans : The Urals and Western Siberia, 2014, p. 15, 106 sqq. - 123 sqq..
  5. CHEN Honghai (in Anne P. Underhill 2013, p. 107-108) évoque rapidement que « la séquence de développement » va de la culture de Qijia à la culture de Xindian, par des comparaisons entre céramiques des deux cultures. Une comparaison entre les tombes Qijia et celles de la culture de Siwa montre qu'il n'y a eu aucune modification dans le temps; et l'auteur d'en conclure que Siwa descendrait directement de la culture de Qijia. Cette méthode est reprise avec les céramiques de la culture de Kayue, pour aboutir au même type de conclusion. Ainsi, dans la région Ouest de Qijia, dans la vallée de la Tao, la culture de Kayue se serait développée en gardant certaines traditions qui se seraient transmises à la culture de Xindian, et dans la région Est de Qijia, la culture de Siwa aurait fait de même.
  6. Cette région correspond en partie à l'État de Qin. Ref. : L'Armée éternelle, collectif sous la direction de Roberto Ciarla, Éditions White Star, édition française par la National Géographic Society, 2005, p. 42 sqq.

Références modifier

  1. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 234 qui déplace les anciennes dates de référence : 2400-1900. CHEN Honghai in Anne P. Underhill 2013, p. 108 retient les dates de 2300 et 1500 AEC.
  2. Late quaternary climate change, 2007, p. 76.
  3. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 323
  4. Corinne Debaine-Francfort 1995, p. 323
  5. Corinne Debaine-Francfort 1995, p. 286 sqq.
  6. a et b CHEN Honghai in Anne P. Underhill 2013, p. 108
  7. China Culture : Qijiaping site
  8. a et b Nicola Di Cosmo, The Northern Frontier in Pre-Imperial China in The Cambridge History of Ancient China 1999, p. 901.
  9. / Sophia-Karin Psarras, in Persée 1996 : Corinne Debaine-Francfort 1995.
  10. Sophia-Karin Psarras, in Persée 1996 : Corinne Debaine-Francfort 1995.
  11. Mid-Holocene climate change and its effect on prehistoric cultural evolution in eastern Qinghai Province, China et Author's personal copy - ResearchGate : Quaternary Research 77 (2012) 23–30
  12. CHEN Honghai in Anne P. Underhill 2013, p. 112
  13. CHEN Honghai in Anne P. Underhill 2013, p. 113
  14. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 324
  15. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 328 et suivantes
  16. Introduction dans : Bronzes de la Chine impériale: Des Song aux Qing, Michel Maucuer, Musée Cernuschi 2013, p. 13.
  17. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 330-331
  18. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 332
  19. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 331
  20. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 325
  21. Reproduite dans l'article de Robert Bagley, dans Art and archaeology of the Erligang civilization, p. 39, Princeton University Press 2014, article qui sert de référence à la suite de cette partie dans le texte ci-dessus. Mais un autre he, de la culture de Kexingzhuang II, reposant sur trois pieds, est reproduit dans Corinne Debaine-Francfort 1995, p. 311.
  22. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 327
  23. CHEN Honghai in Anne P. Underhill 2013, p. 108-109, avec une restitution graphique (1974) de la maison F7 de Dahezhuang.
  24. (en) : « Lime mortar »
  25. Relevé d'une partie ouest du site de Dahezhuang (d'après Zhongguo Shehui Kexueyuan Gansu 1974 fig.4) in : Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 325
  26. Ref. à Louisa Fitzgerald-Hubert 1995, Qijia and Erlitou : The question of contacts with distant cultures, (Early China 20:17-68) par : Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 325
  27. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 234: Datations relevées pour Xiajiadian inférieur : p. 302, Erlitou : p. 266, pour Erligang : p. 278, pour les autres : p. 299
  28. Précisions sur les dates et la coïncidence de la fin d'un phénomène froid : peut-être que le mouvement migratoire s'explique pour des raisons climatiques : une période froide est signalée par The Urals and Western Siberia, 2014, p. 7 entre 2900 et 2300 BP : soit 2700-2100 AEC. La date ultime, 2100, correspond au début du mouvement Seima-Turbino.
  29. Article Qijia culture in Encyclopaedia Britannica en ligne
  30. Corinne Debaine-Francfort 1995, p. 331
  31. Corinne Debaine-Francfort 1995, p. 332
  32. Corinne Debaine-Francfort 1995, p. 341
  33. Corinne Debaine-Francfort 1995, p. 348

Bibliographie modifier

  •   Corinne Debaine-Francfort, Du Néolithique à l'âge du bronze en Chine du Nord-Ouest : la culture de Qijia et ses connexions, Paris, Éditions Recherches sur les Civilisations, , 435 p. (ISBN 2-86538-252-4).
  • Danielle Elisseeff, Art et archéologie : la Chine du néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère), Paris, École du Louvre, Éditions de la Réunion des musées nationaux (Manuels de l'École du Louvre), , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5269-7) RMN. Page 37, de brèves informations .
  • (en) Feng Li, Early China : A Social and Cultural History, New York, Cambridge University Press, , 367 p. (ISBN 978-0-521-71981-0).
  • (en) Michael Loewe et Edward L. Shaughnessy, The Cambridge History of Ancient China : From the Origins of Civilization to 221 BC, New York, Cambridge University Press, , 1148 p. (ISBN 0-521-47030-7, lire en ligne).
  •   (en) Li Liu et Xingcan Chen, The Archaeology of China : From the Late Paleolithic to the Early Bronze Age, New York, Cambridge University Press, , 498 p. (ISBN 978-0-521-64432-7).
  • (en) Liu Li, The Chinese Neolithic : Trajectories to Early States, New York, Cambridge University Press, , 332 p. (ISBN 978-0-521-01064-1).
  •   Iaroslav Lebedynsky, Les Saces : Les « Scythes » d'Asie, VIIIe siècle av. J.-C. - IVe siècle apr. J.-C., Paris, Éditions Errance, coll. « Civilisations et cultures », , 253 p. (ISBN 2-87772-337-2). 25 cm, noir et blanc.
  • (en) David B. Madsen, Chen Fa-Hu et Gao Xing, Late quaternary climate change and human adaptation in arid China, Elsevier, , 237 p. (ISBN 978-0-444-52962-6)
  •   (en) Anne P. Underhill (dir.), A companion to Chinese archaeology, Chichester, West Sussex ; Malden (Mass.), Wiley-Blackwell, , 640 p. (ISBN 978-1-4443-3529-3) 26 cm , noir et blanc.
  •   (en) Ludmila Koryakova et Andrej Vladimirovich Epimakhov, The Urals and Western Siberia in the Bronze and Iron ages, Royaume-Uni, États-Unis, Australie, Cambridge University Press, , 383 p. (ISBN 978-0-521-82928-1 et 0-521-82928-3) : Relié. (ISBN 978-0-521-82928-1) Relié; (ISBN 978-1-107-65329-0), 2014. Collé, noir et blanc.

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Époque concernée : vers 2200-1400 modifier

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