Cuisson à la vapeur

mode de cuisson

La cuisson à la vapeur est un mode de cuisson très ancien dans lequel la vapeur d'eau est utilisée comme gaz caloporteur. Les aliments sont déposés dans un ou plusieurs compartiments placés au-dessus d'une eau bouillante qui peut être aromatisée ou d'un bouillon.

Plats cuits à la vapeur à Shanghai.

Elle présente de nombreux avantages sanitaire, organoleptique, présentation des aliments, nutrition.

Dénomination modifier

Le terme est parfois employé pour des cuissons à l’étouffée avec vaporisation confinée, comme dans le four traditionnel tahitien Ahi ma'a, méthode de cuisson qui est antérieure à l'invention de la poterie[1], dont il existe des preuves archéologiques au Japon par exemple, où elle est nommée 石蒸し調理 (cuisson à la vapeur aux pierres)[2], au Pérou pachamanca ou chez les Maori[3]. Il ne s'agit pas d'une cuisine à la vapeur au sens propre mais d'une cuisson en papillote sur des pierres chauffées à plus de 100 °C.

 
Deux paniers de cuiseurs à vapeur. À gauche modèle en métal, à droite en bambou.

En chinois (Zhēng), en japonais , et en coréen 찌기 (jjigi), signifient à la fois vapeur et cuisson à la vapeur. En anglais steaming conversion du nom steam vapeur, en allemand dämpfen conversion du nom Dämpf vapeur sont des verbes qui signifient cuire à la vapeur, en espagnol cocción al vapor s'abrège en al vapor, en italien cottura a vapore ne s’abrège pas.

Principe modifier

 
cuisson à la vapeur du millet en Corée.

Un récipient ou un générateur de vapeur contient de l'eau ou du bouillon portés à ébullition, les aliments en sont isolés dans un compartiment de cuisson. La vapeur le traverse et les cuit.

Il existe 4 techniques éprouvées :

  • la vapeur sous pression atmosphérique (« à pression nulle » selon le terme utilisé par Jacques Manière)[4],
  • sous pression en autocuiseur, souvent avec 2 niveaux de pression (jusqu'à 140°)[5]. La température de cuisson s'élève avec la pression : 1.5 bar correspond à une température de vapeur saturante de 112 °C[6]. Les fours vapeurs professionnels, avec une cuisson plus rapide et un meilleur rendement énergétique[7].
  • en dépression ou à pression négative inférieure à la pression atmosphérique. L'expression cuisson sous vide à la vapeur (aliment emballé dans un sac vide d'air cuit à la vapeur) ne doit pas être confondue avec la distillation sous vide (extraction par un fluide supercritique) froide qui est utilisée pour produire des extraits de haute qualité recherchés en gastronomie. La cuisson à la vapeur et sous vide améliorent significativement le profil volatil du bar européen[8],
  • la vapeur à très haute température (400 °C) est utilisée en cuisine et conservation industrielle, en anglais Superheated Steam (SHS) Oven. Elle présente un intérêt sur la teneur finale en acides gras monoinsaturés des viandes et poissons[9],

et des techniques durables encore expérimentales (2024) à partir de parabole solaire[10].

En Chine, on distingue 3 sortes de cuisson à la vapeur, selon la puissance de feu et la durée du séjour dans la vapeur :

  • La cuisson rapide (eau bouillante et cuisson courte) pour le poisson,
  • La cuisson lente et longue (eau bouillante, 2 ou 3 heures de cuisson) pour les viandes,
  • La cuisson lente moyenne (eau à frisante, durée intermédiaire qui maintient la fraîcheur et la forme de la pièce à cuire) pour les œufs ou les pâtes à pain par exemple.

Et au moins 2 types de préparation : la cuisson à la vapeur simple qingzheng (cuire à la vapeur directement) et la cuisson à la vapeur dans un enrobage de farine fenzheng[11].

Au Japon, on distingue 蒸し焼き mushiyaki enlever le couvercle en fin de cuisson, feu coupé et 蒸らし murashi terminer la cuisson à couvert feu coupé, nuances de fin de cuisson du riz.

Histoire modifier

Probablement originaire de l'est du vieux monde modifier

Il est vraisemblable que l'origine de cette technique avec des ustensiles adaptés est en lien avec la cuisson des céréales (riz, millet). Selon l’hypothèse des chercheurs chinois la cuisson à la vapeur aurait été la première méthode pour cuire du riz et en faire une bouillie, il y a environ 10 000 ans[12].

 
Autocuiseur utilisé comme source de vapeur pour cuire la semoule de couscous.

Les premiers textes datent de la période Chou[13]. L'archéologie produit des traces de marmites pour la cuisson à la vapeur dès la poterie inventée[14]. La première poterie de cuiseur vapeur date d'environ -5000 BC[15]. Les bouillies de céréales sont réalisées à la vapeur dans des vases zeng et yan spécialement conçus à cet effet[16]. Parmi les 20 méthodes de cuisson chinoises, la cuisson à la vapeur est toujours largement employée, elle y tient la même place que les rôtissages ont en Occident[17]. L'ustensile de cuisson est un chaudron sur lequel on place un panier en lattes de bambou, le tout recouvert d'un couvercle[18].

La cuisson à la vapeur est également néolithique au sud du continent, en Inde, et au Proche-Orient[19],[20]. Dans la Bible (Pentateuque), le mot hébreu נא, employé dans Exode, 12, 9 et généralement traduit « à demi cuit », a été interprété par les rabbins médiévaux comme désignant une sorte de cuisson à la vapeur qui remonterait au XIIe siècle[21],[22]. À l'ouest du vieux monde, le couscoussier est l'ustensile de cuisson à la vapeur de la semoule de blé dur au Maghreb (couscous), du mil et du sorgho en Afrique[23]. Il est présent dans la tombe de Massinissa (238 à 149 av. J.-C.), est adopté en Afrique de l'ouest à la fin du premier millénaire de notre ère, on le retrouve au Moyen Âge arabo-andalou, fait de 2 récipients en céramique[24],[25],[26]. Une autre méthode se rencontre de l'Asie centrale à Al-Andalus, le dakibiryân persan - shawi al-qidr en arabe - qui est une sorte de couscous inversé : dans un haut pot un croisillon d'osier supporte de la viande de mouton, après cuisson à la vapeur le résidu de l'eau de cuisson (parfumé de cannelle et de galanga) sert à cuire une céréale, généralement du riz[27],[28].

 
Parmentier est passé à la postérité pour avoir fait connaitre la pomme de terre en France. C'est aussi à lui que l'Europe doit la cuisson à la vapeur.

Influence du nouveau monde et de la pomme de terre modifier

Jacques Manière fait remonter l'histoire de la cuisson à la vapeur en Europe aux travaux de Denis Papin et son cuiseur à la vapeur ou bain marie à vis (ancêtre de l'autocuiseur). Papin avait expérimenté ce mode de cuisson sur les viandes, les poissons, les légumes et les fruits, noté les temps de cuisson et découvert que si l'eau est salée, la vapeur qui s'en échappe ne l'est pas. Mais comme le dit ce même auteur, Papin ne fut pas lu par les cuisiniers[29].

L'Amérique précolombienne réserve la cuisson à la vapeur (des viandes et du poisson) aux repas de fête[30]. Au XVIIIéme siècle, les États-Unis inventent, indépendamment des savoirs du vieux monde, un chaudron doté d'un cylindre ou diaphragme troué, un potager destiné à la cuisson à la vapeur de la pomme de terre qui y est largement consommée : la marmite américaine. Elle présente 2 avantages : les pommes de terre sont excellentes et on peut utiliser n'importe quelle eau, n'importe quelle minéralisation, sans compromette la qualité sanitaire et organoleptique des pommes de terre cuites. Antoine Parmentier sait que les pommes de terre ne doivent pas cuire dans beaucoup d'eau[31]. Il expérimente la marmite américaine non seulement pour la pomme de terre mais aussi pour tous les légumes frais, les légumes secs, les châtaignes, les fruits, viandes, œufs et poissons et il est admiratif devant les résultats... les asperges restent fermes, les artichauts sont excellents, etc. J. B. Fournier fera connaitre ce travail dans un texte enthousiaste en 1818[32]. Dès lors cette cuisson se diffuse lentement en Europe, en Russie en 1861, elle est recommandée pour la cuisson du english pudding [33],[34],[35]. En 1862, des hôpitaux allemands adoptent la cuisson à la vapeur dans leurs cuisines, les appareils de cuisson à la vapeur se diversifient, la conserverie industrielle fait d'importants progrès grâce au procédé Morel-Fatio de précuisson à la vapeur[36],[37],[38].

 
Jacques Manière, photographié dans son restaurant Le Pactole, auteur d'un ouvrage fondateur sur la cuisine à la vapeur.

Une diffusion tardive en occident modifier

La mention de la cuisson à la vapeur reste marginale dans la cuisine du XIXe siècle. Brillat-Savarin signale son intérêt pour la cuisson des grosses pièces de poisson ou de plusieurs boisseaux de pomme de terre[39]. Il faut attendre la poularde de la Bresse truffée et cuite à la vapeur de Lucien Tendret (cuite posée sur un trépied mis dans une cocote où bout du bouillon de bœuf[40]), et sa durable postérité pour faire la renommée à la cuisson à la vapeur en occident. Plus tard, Marcel Rouff et Curnonsky évoqueront une perdrix à la vapeur et inspireront les recherches de Jacques Manière, de la nouvelle cuisine, et son livre fondateur : Le Grand Livre de la cuisine à la vapeur (1985), traduit en anglais en 1998[41].

Avantages et inconvénients modifier

Comme l'a vu Parmentier, les résultats sont excellents et cette méthode permet une cuisson saine indépendamment de la qualité de l'eau disponible[42].

Cuisson à la vapeur sous pression atmosphérique modifier

La vapeur a pour propriété de fournir un chauffage égal et rapide[43]. Sous pression atmosphérique, la température est environ celle d’ébullition (100 °C) qui ne provoque ni caramélisation ni grillade. Une montée en température rapide et l'utilisation d'un panier de cuisson largement perforé limite les pertes en micro nutriments et vitamine C[5].

 
La cuisson à la vapeur du riz au Laos

L'expérimentation a montré chez la courge, le brocoli, les carottes, le chou, l’épinard, les haricots verts et la tomate que la cuisson à la vapeur est la méthode la plus favorable à la concentration de polyphénols et d'antioxydants[44],[45]. Pour la carotte, le brocoli, le chou vert et divers légumes tropicaux elle retient mieux les vitamines hydrosolubles et les composés phytochimiques que la cuisson à l'eau bouillante[46],[47]. Les épinards blanchis à l’eau conservent 17% d’acide folique, contre 58% blanchis à la vapeur[48]. Le blanchiment à la vapeur des choux de Bruxelles, des épinards et des endives permet des taux de rétention de vitamine C variant entre 80 et 85 % [48]. Dans ces comparaisons, il est important de rappeler un lien direct entre la destruction des nutriments et la durée de cuisson d'une part et d'autre part que plus le rapport surface/poids d'un légume est élevé, plus faible sera son taux de rétention d'oligoéléments[49],[48].

À l'inverse, chez l'oignon, la cuisson à la vapeur détruit et inverse rapidement l'activité antiplaquettaire de l'oignon cru, le blanchiment à la vapeur provoque une perte de 39% de la teneur en quercétine et de 64% en kaempférol[50],[48].

Du point de vue diététique, il n'est pas nécessaire d'ajouter de gras. Du point de vue organoleptique, pour les mêmes légumes, un jury d'évaluateurs s'est prononcé en faveur de la cuisson à la vapeur concernant la saveur et l'acceptabilité globale[47]. La rétention de vitamine C est significativement plus élevée que celles des légumes bouillis[51].

Cuisson à la vapeur sous pression modifier

 
Cuisson à la vapeur du riz glutineux à Katori (Japon).

Le principal inconvénient de la cuisine à la vapeur à pression ambiante est son faible rendement énergétique en petite quantité, même si Jacques Manière remarque qu'on peut faire cuire tout le repas d'un coup puisque le cuit-vapeur à étage ne transmet pas les parfums entre aliments[52]. Le succès des auto-cuiseurs qui cuisent sous des pressions supérieures à la pression atmosphérique est dû au raccourcissement du temps de cuisson, d'où gain d'énergie. En vocabulaire de cuisine, on parle de cuisson à l'étouffée, ou d'étuver.

Sous pression, la température est supérieure à 100 °C, le temps de cuisson est réduit, et la conservation de la vitamine C est sensiblement améliorée en comparaison de la cuisson à pression ambiante (chez le haricot vert)[6]. Il s'agit d'un phénomène complexe qui dépend de la rapidité de la mise en ébullition et qui peut amollir la texture de certains légumes (de la carotte)[6]. La cuisson sous pression s'effectue en milieu confiné qui est progressivement vidé de son air pendant la montée en pression, l'absence d’oxygène pendant la cuisson peut modifier la couleur des légumes. Ces inconvénients peuvent être limités par la cuisson mixte (couvercle ouvert puis fermé)[6]. En revanche, ce confinement est favorable à la cuisson avec des eaux ou bouillons aromatisés.

Pour donner des ordres de grandeur, la rétention de vitamine C chez les légumes cuit sous vapeur avec pression est de 72 %, à comparer avec 65 % au micro-onde et 59 % à l'eau[48]. Pour le haricot vert 76 % après cuisson à la vapeur sous pression, 58 % à la poêle et micro-onde et 60 % à l'eau[48].

La vapeur à haute pression détruit le réseau amidon-protéine et rend le riz plus collant[53]. La cuisson à la vapeur à très haute température a un effet positif sur la stérilisation et le maintien du pH, la couleur, la texture, et la teneur en vitamine C des végétaux[54].

 
paniers de bambou sur bassine

Les ustensiles de la cuisine à la vapeur modifier

Ils sont de nos jours diversifiés :

  • Le cuiseur vapeur également appelé cuit-vapeur est un appareil ménager dédié, souvent à plusieurs plateaux[55], certains cuiseurs à riz en sont également équipés[56].
  • La cocotte-minute, dispose d'un panier qui ne doit pas être immergé, qui permet à la vapeur de diffuser dans l'étage vapeur a une température homogène.
  • Le four à vapeur, qui connait des versions mixtes ou combinées associant d'autres modes de cuisson[57].
  • Les couscoussiers, et toutes sortes et bacs à vapeur ou panier, paniers de bambou en Asie appelés 蒸笼 (zhēnglóng) en Chine, 대나무 찜기 (daenamoo jjimgi) en Corée, 蒸し器 (mushiki) ou 蒸籠 (seiro) au Japon.
  • Les stérilisateurs vapeurs.
 
Production centralisée de vapeur, machine de Pernollet (Encyclopédie agricole de Louis Moll - vol.5 1861)

Les équipements professionnels et industriels comprennent un ou plusieurs générateur de vapeur d'eau centralisé qui travaille avec une eau osmosée de façon à éviter l'entartrement qui alimentent les cellules de cuisson, cuiseurs et autres marmites. Ces appareils travaillant à haute température et sous pression[58]. Les chefs actuels trouvent avantageux de pourvoir cuire plusieurs aliments ensemble dans le même ustensile sans qu'ils n’échangent pour autant leurs saveurs[59].

En Chine où la cuisson à la vapeur est surtout appliquée aux viandes, poissons et pains, il existe des cuit-vapeur de grande dimension avec des paniers largement troués destinés aux grosses pièces[60].

Un ustensile simple permet d'adapter la cuisson à l'aliment en jouant de la mise en température (liquide froid en début de cuisson ou déjà bouillant), couvercle fermé ou plus ou moins ouvert, Jacques Manière maintient au chaud sans cuire avec un liquide chaud mais non bouillant et un couvercle 1/2 ouvert[41].

La vapeur douce modifier

Jacques Manière préconise de cuire les légumes « à la vapeur douce, fluente, qui n'atteint pas 100 °C, constante et également répartie, la vapeur douce ne trahit pas le goût », pour ce faire, il règle la température en jouant de l'ouverture du couvercle du compartiment de cuisson[52]. Divers ustensiles aménagent la cuisson sous pression atmosphérique ambiante : couscoussier ou cuiseur à couvercle bombé pour que l'eau de condensation ne s'écoule pas sur les aliments, cuiseur avec thermostat qui maintient le compartiment de cuisson à moins de 100°. Ils sont promus sous le terme vapeur douce (en anglais soft steam cooking, ne pas confondre avec soft boiled egg œuf à la coque[61]) par opposition à la vapeur sous pression[62],[63].

La cuisson à la vapeur combinée. modifier

La cuisson à la vapeur peut n'être qu'une étape de la cuisson, souvent la précuisson dans la cuisine chinoise, ou le passage à la vapeur avant fumage du poisson en Afrique de l'ouest[64]. Elle peut aussi être simultanée avec un autre mode de cuisson : Les fours vapeur combinés ou combi ou encore multifonction (souvent micro-ondes combiné à vapeur) offrent la possibilité d'associer la vapeur aux autres modes de cuisson des fours. Ils réduisent les temps de cuisson, et donnent de bons résultats avec la pâtisserie, le pain, les viandes[65]. Ils sont appréciés par les professionnels pour étuver, ébouillanter, pocher, blanchir, cuire, régénérer[65].

La cuisson double vapeur modifier

Dans la cuisine traditionnelle chinoise on parlait de cuisson double vapeur (aussi improprement de double cuisson à la vapeur) 双蒸 (Shuāng zhēng), 腊味双蒸 (Làwèi shuāng zhēng) pour un braisage en cocotte à couvercle étanche placée dans un four à vapeur ou un cuiseur à vapeur, autrement dit un braisage bien confiné à presque 100° en ambiance humide. On démarre la cuisson à froid. Cette méthode était réservée aux plats de haut gout : soupe de poule noire à la double vapeur, soupe coréenne au ginseng, soupes d'herbes, elle est réputée conserver les saveurs et les nutriments[66],[67].

Double vapeur, triple vapeur désignent aussi les double ou triple distillations des vins de riz[68].

 
Cuiseur à vapeur domestique à 2 étages

Synergie avec la préparation des aliments modifier

Hélène Franconie pose, à propos du couscous, l'hypothèse qu'il n'y aurait pas de cuisson à la vapeur des céréales sans l'invention du tamis : la préparation des graines de semoules et des farines de céréales agglutinées (la même remarque vaut pour les tubercules) est liée à la cuisson à la vapeur[69]. Cette hypothèse peut être généralisée aux pâtes de farine asiatiques destinées à la cuisson à la vapeur : petits pains mantous, pates farcies baozi. Bouillir et cuire à la vapeur, base de la tradition culinaire est-eurasienne, entraîne la présence exclusive de meules sur pied presque plates à partir de sites du néolithique ancien[70].

La pré-cuisson à la vapeur modifier

En grande cuisine chinoise la réalisation des plats se fait en 2 étapes séparées par un découpage des ingrédients. La première étape, après la préparation (épluchage, marinade, macération etc.) consiste à donner des formes, des couleurs et des consistances[71]. Les aliments sont soumis à plusieurs cuisson. La cuisson à la vapeur intervient dans les précuissons ou dans les cuissons ultérieures selon les aliments[11],[72].

Le liquide mis à ébullition modifier

La cuisson à la vapeur respecte le gout des aliments mais elle peut aussi les aromatiser selon la composition en éléments volatils du liquide mis en ébullition. Certains auteurs disent qu'un bouillon bien relevé ne sert à rien d'autre que parfumer la cuisine, mais les mêmes reconnaissent l'intérêt d'aromatisants volatiles, comme les vins et alcools[73].

Les bouillons et eaux aromatisées modifier

 
différents cuiseurs à vapeur à Hong-Kong

Les eaux aromatisées au citron, à la moutarde, au gingembre, à la muscade, thym et laurier sont recommandées pour les légumes ; les herbes et épices pour les céréales ; la cannelle, les agrumes, le thé vert, le vin doux, le cognac et autres liqueurs pour les fruits, oignon, carotte, céleri ; le laurier pour les viandes ; moitié eau et moitié vin blanc sec, aromates, algues, pour le poisson[74],[75]. Le liquide en ébullition peut être parfumé avec quelques gouttes d'huile essentielle, dans ce cas elle est ajoutée 5 min avant la fin de la cuisson[76].

Certaines plantes aromatiques riches en huiles essentielles conviennent à la cuisson à la vapeur par exemple la feuille de combava (moules à la vapeur de combava, truite à la vapeur de combava)[77],[78].

Le thé et la bière modifier

L'infusion de thé vert, noir ou fumé est souvent utilisée comme source de vapeur, pour cuire le poisson comme à Okinawa, mais aussi avec des poires[79],[80].

La bière est également utilisée comme source de vapeur : au Viêt Nam le crabe à la vapeur de bière Cua hấp bia s'aromatise de citronnelle et de gingembre, et au Japon les palourdes japonaises à la vapeur de bière[81],[82].

 
quantité de liquide à prévoir en fonction de la durée de cuisson à la vapeur à pression ambiante d'après Jacques Manière (1965)

Les laits modifier

En cuisine malaise le riz cuit à la vapeur de lait de coco est renommé[83]. En cuisine ayurvédique la poudre de piment est cuite à la vapeur de lait[84].

Le contrôle du niveau de liquide modifier

Les ustensiles de cuisson simples ne permettent pas de voir le niveau du liquide en ébullition. L’accident classique est de manquer de liquide et de brûler le chaudron. Pour savoir s'il y a toujours du liquide dans leurs alambics le marocaines mettent quelques pièces de petite monnaie dans la cuve, quand on n'entend plus les pièces frapper la cuve c'est qu'il n'y a plus d'eau. Jacques Manière donne une table du rapport linéaire volume de liquide / temps d’ébullition[41] : 1 l de liquide permet une cuisson de 25 min, 1,5 l pour 38 min, 2 l pour 50 min, etc.

La cuisson à la vapeur et les aliments modifier

Les céréales et pseudo-céréales modifier

 
tube pour la cuisson à la vapeur du pittu, mélange de farine de riz et de farine de coco (Inde)

Dans sa reconstruction de l'évolution des modes de cuisson, Robert James Forbes distingue comme choix primitif l'alternative entre la conduction directe ou indirecte de la chaleur : la cuisson à la vapeur, ou à l'eau sont les deux modes primitifs de cuisson à conduction indirectes[85]. À travers les restes cuits et la forme des ustensiles du cuisson on déduit que la cuisson à la vapeur et la cuisson à l'eau bouillante sont propres à l'Eurasie de l'Est[86]. L'ouest depuis le croissant fertile avec ses céréales riches en gluten, comme le blé et l'orge, préfère les cuissons à sec[87]. En Amérique, le maïs est consommé après transformation en pâte cuit à sec sous forme de tortillas[88].

La digestibilité de l'amidon est améliorée par la cuisson à la vapeur[89]. Le mil, les millets, le riz, le sarrasin, le soja, le sorgho, sous forme de couscous à gros grains, de caakri sont principalement cuits à la vapeur[90],[91],[92]. Jane Cobbi (1981) suggère que les premières bouillies primitives étaient des mélanges de céréales et de tubercules (taro)[93].

Les pâtes cuites à la vapeur modifier

Cette technique est appliquée à la cuisson des farines, pâtes, pains, et granulats (couscous, boulghour, polenta)[94],[95]. La cuisson de pâtes de céréales se rencontre en Inde, le இட்லி (idli (ittali)) dont il existe de nombreuses variétés, est un petit gâteau de pâte de riz et de légumes fermentée cuite à la vapeur [96]. Au Kerala et au Sri Lanka பிட்டு (pittu) ou pudding indien est un mélange de farine de riz et de farine de noix de coco cuit à la vapeur dans un long panier cylindrique .

 
Ablo, pain de riz et/ou de maïs, d'Afrique de l'Ouest cuit à la vapeur

De même, les brioches fourrées baozi, jiaozi (bien que généralement plutôt bouillies et éventuellement grillées le lendemain), goubuli de Tianjin, les pains mantou, ou de nombreux dimsum de la cuisine cantonaise (wontons, siumai...), les xiaolongbao de Shanghai, les bánh bao au Vietnam. Les nikuman japonais tout comme les raviolis au mouton d'Asie centrale mantı, mantes, منتو (mentu), مانتا (manta) se cuisent à la vapeur.

Les pâtes à l'italienne ne le supportent pas, même si la créativité transalpine donne de la pâte à pizza cuite à la vapeur et des spaghettis en vessie, comme à la vapeur[97],[98].

La digestibilité des flocons d'avoine ou de maïs du petit déjeuner est améliorée par un traitement à la vapeur avant dessiccation, de même en alimentation du bétail[99],[100],[101]. Les épis de maïs doux se cuisent à la vapeur 20 min[102].

Le pain cuit à la vapeur modifier

Une étude des petits pains de riz ou de maïs cuit à la vapeur (aboloo au Ghana, ablo au Bénin, Togo, Côte d'Ivoire) en Afrique de l'Ouest littorale montre que les motivations du choix de cuisson sont multiples : la texture, le goût, l'apparence et l'odeur (odeur de fermentée, odeur de riz)[103],[104]. Le pain de farine de blé cuit à la vapeur est une spécialité traditionnelle chinoise: les petites boules de pain mantou sont cuites pendant 20 min avec un départ de cuisson à l'eau froide, la montée en température jusqu'à ébullition permet une cuisson homogène et donne une texture moelleuse, dans un cuiseur à pression ambiante dont on peut ouvrir le couvercle pour vérifier le degré de cuisson (ils doivent être souples sous le doigt)[105].

Le riz cuit à la vapeur modifier

Le riz est lavé (en Chine, on dit jamais plus que 3 fois), trempé 30 min. Il est ensuite mis à précuire 15 minutes dans de l'eau bouillante - on peut y ajouter un peu de vinaigre bien transparent, très peu de sel et quelques gouttes d'huile d'arachide. Le rapport eau/riz est 1.5 d'eau pour 1 de riz (le ratio est 1.2 si la cuisson est fait au micro-onde). Passez le riz chaud dans le panier de cuisson équipé d'un linge, laisser égoutter, mettre à cuire à l'étage cuisson du cuit-vapeur[106],[107]. La durée de cuisson est 30 min[108].

Le riz glutineux est trempé au minimum 4 heures puis versé dans le panier vapeur et couvert avec un couvercle. La cuisson vapeur est de 20 min[109].

 
Les mantis (raviolis) d'Asie centrale se cuisent dans un mantovarka.

Les tubercules modifier

Il existe à Java une préparation traditionnelle du manioc jeune, tendre et épluché le peujeum, par cuisson à la vapeur puis fermentation en présence d'épices et d'éleusine. L'attiéké est un manioc réduit en grains fermenté lavé et séché puis cuit à la vapeur, comme un couscous, largement apprécié au sud de la Côte d'Ivoire. L'attiékè-gari est une forme de gari (farine de manioc appelée tapioca au Cameroun) facile à cuisiner au couscoussier, populaire au Bénin, Cameroun, Togo, Ghana[110],[111].

Le poi polynésien est une racine de taro épluchée cuite à la vapeur qu'on laisse fermenter. En Afrique, la banane plantain se cuit à la vapeur dans une feuille de bananier (omuwumbo)[112]. L'indice glycémique de la chair de patate douce cuite à la vapeur 63 ± 3,6 est inférieur à la cuisson au four (64 ± 4,3) et au micro-ondes (66 ± 5,7)[113]. La patate douce peut se décolorer cuite à la vapeur, de même le noircissement après cuisson à la vapeur peut affecter certaines variétés de pomme de terre[114]. C'est pourquoi on utilise pour la cuisson à la vapeur les variétés à chair ferme recommandées[115]. La pomme vapeur ou pomme à l'anglaise respecte un tournage à 7 côtés dans la cuisine classique[116].

Les légumes frais, l'ail et les légumes verts modifier

Le temps de cuisson des légumes frais est de 10 min pour les légumes verts et de 15 minutes pour les autres légumes et les féculents[117]. Afin de limiter la surface de contact avec l'air pendant la cuisson et l'oxydation des légumes, il est recommandé de ne pas les couper et petits morceaux[5].

D'une cuisson délicate les légumes verts gagnent à être cuit à atmosphère ambiante, qui permet le contrôle de cuisson en soulevant le couvercle et en piquant avec une fourchette[60], c'est le cas des asperges, des épinards, du fenouil[118]. La cuisson à la vapeur est utilisée pour les fragiles spaghetti de courgette[119].

L'ail cuit à la vapeur est le plus abondant en composants aromatiques (avec des aromes supplémentaires par rapport à l'ail frit: le 2-méthyl-3-furane, et 9 composés aromatiques modifiés supplémentaires dont l'octanal) que l'ail frit, que l'ail bouilli (3 aromatiques importants) et que l'ail rôti[120].

Les graines des légumineuses (haricot, pois, fève…) fraîches, les légumes secs modifier

Le trempage des légumes secs est recommandé avant de les cuire à la vapeur : trempage court (3 h. pour les pois cassés ou les lentilles), trempage moyen (6 h.) pour les autres et jusqu'à 24 h. pour les difficiles à cuire comme les fèves ou les haricots d'Espagne blancs (judiones)[121].

Les œufs modifier

 
Pots japonais pour cuisson des œufs à la vapeur.

Les œufs cuits à la vapeur peuvent être

  • soit l'application de la cuisson à la vapeur aux recettes qui utilisent traditionnellement d'autres formes de cuisson (coque, mollet, dur, au plat...)[122], l’avantage de la cuisson à la vapeur (mettre les œufs dans le panier quand l'eau bout) est de rendre les œufs durs plus faciles à écailler. En 6 min, on obtient un œuf mollet, en 11 min, un œuf dur[123]. Les œufs ne se choquent pas et ne cassent pas[123].

Les viandes modifier

Les viandes riches en collagène gagnent en tendreté cuites à la vapeur[5]. À ce titre le bœuf façon pot-au-feu ou le veau en blanquette sont particulièrement adaptés à ce mode de cuisson. Comme le note Stéphan Lagorce la viande de volaille, de veau ou de porc perd ses graisses et la viande n'est pas saisie, elle conserve donc tous ses arômes, bons ou mauvais : il conseille de ne cuisiner à la vapeur que des viandes de très bonne qualité[124].

Les graisses et l'eau de végétation s’égouttent dans la liquide de cuisson qui est récupéré et utilisé par exemple comme fond de sauce.

Les poissons, coquillages, crustacés modifier

 
cuisson à la vapeur du poisson sur lit d'herbes (Thaïlande)

La cuisson à la vapeur est spécialement adaptée aux poissons blancs dont la chair est fragile, davantage qu'au poissons gras[124].

Au Japon, les poissons blancs, crustacés et coquillages sont aspergés de saké avant d'être mis dans le panier de cuisson de façon à réduire l'odeur de poisson[125].

Nombreuses recettes recommandent la cuisson à la vapeur d'algues, y compris pour les coquilles saint-jacques[126],[127]. Et bien entendu la vapeur de court bouillon au vin blanc ou au vin blanc relevé d'ail, persil, etc. notamment pour les moules[128]. La vapeur de bière cuit le homard[129]. Les livres de cuisine du poisson proposent la barbue à la vapeur de sauge, le cabillaud à la vapeur d'aneth[130]. Le chef Jean Sulpice cuit l'omble chevalier à la vapeur de sapin, et le chef Marc Veyrat ses langoustines à la vapeur de racine de primevère[131],[132].

Notes et références modifier

  1. (ja) « 『古代食「一万年前の石蒸し料理」』 », sur かつみんち (consulté le ).
  2. (ja) « New letter n° 22 », Japanese paleeolithic research association,‎ , p.6 (lire en ligne)
  3. (en) Alan Davidson, National & Regional Styles of Cookery: Proceedings : Oxford Symposium 1981, Oxford Symposium, (ISBN 978-0-907325-07-9, lire en ligne)
  4. (en) Peter Graham, « Jacques Manière », sur chez-gram.com, .
  5. a b c et d Juliette Pouyat-Leclère et Inès Birlouez-Aragon, Cuisson et santé: La cuisson, c'est capital pour la santé, Alpen Editions s.a.m., (ISBN 978-2-914923-36-1, lire en ligne)
  6. a b c et d Richard Rocca-Poliméni, « Contribution à la compréhension de la cuisson domestique sous pression de vapeur. Étude expérimentale et modélisation des transferts, de l'évolution de la texture des légumes et du fonctionnement d'un autocuiseur », Thèse, AgroParisTech,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Cuiseur à vapeur électrique », sur Energie Plus Le Site, (consulté le ).
  8. Bárbara Nieva-Echevarría, María J. Manzanos, Encarnación Goicoechea et María D. Guillén, « Changes provoked by boiling, steaming and sous-vide cooking in the lipid and volatile profile of European sea bass », Food Research International, vol. 99,‎ , p. 630–640 (ISSN 0963-9969, DOI 10.1016/j.foodres.2017.06.043, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Sara Tinagli, Roxana Elena Amarie, Giuseppe Conte et Monica Tognocchi, « Effect of Cooking with Superheated (SHS) vs. Standard Steam Oven on the Fatty Acids Profile of Different Kinds of Meat and Fish », Foods, vol. 12, no 4,‎ , p. 718 (ISSN 2304-8158, PMID 36832793, PMCID PMC9956209, DOI 10.3390/foods12040718, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Addisu Bekele, Shifera Dereje, Vivek Pandey et Irfan Anjum Badruddin, « Experimental Investigation of Parabolic Dish Solar Collector using Nanofluids for Steam Cooking », Arabian Journal for Science and Engineering, vol. 49, no 2,‎ , p. 2581–2597 (ISSN 2191-4281, DOI 10.1007/s13369-023-08278-7, lire en ligne, consulté le )
  11. a et b Françoise Sabban, « Le système des cuissons dans la tradition culinaire chinoise », Annales, vol. 38, no 2,‎ , p. 341–368 (DOI 10.3406/ahess.1983.410981, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Zheng Yunfei et Jiang Leping, « Remains of Ancient Rice Unearthed from the Shangshan Site and Their Significance », Chinese Archaeology,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  13. (en) K. C. Chang, Food in chinese culture, New Haven & London, Yale University press, , 429 p. (ISBN 0-300-01938-6), p. 31
  14. Unesco, Histoire de l'humanité, UNESCO, (ISBN 978-92-3-202811-2, lire en ligne)
  15. « Early Chinese Work in Natural Science: A Re-examination of the Physics of Motion, Acoustics, Astronomy and Scientific Thoughts »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hkupress.hku.hk (consulté le ).
  16. J-P Desroches, Les séductions du Palais - Cuisiner et manger en Chine, Paris, Connaissance es Arts - Musée du Quai Branly, 35 p., Du cru au cuit - autour du foyer néolithique
  17. « Françoise Sabban, Manger et cuisiner en Chine - Clio - Voyage Culturel », sur clio.fr (consulté le ).
  18. « Henri Lecourt : La cuisine chinoise », sur Bibliothèque Chine ancienne (consulté le ).
  19. K. Paddayya, « On the Form and Function of Perforated Pottery of the Deccan Neolithic Culture », Man, vol. 4, no 3,‎ , p. 450–453 (ISSN 0025-1496, DOI 10.2307/2798120, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Randi Haaland, « Porridge and Pot, Bread and Oven: Food Ways and Symbolism in Africa and the Near East from the Neolithic to the Present », Cambridge Archaeological Journal, vol. 17, no 2,‎ , p. 165–182 (ISSN 1474-0540 et 0959-7743, DOI 10.1017/S0959774307000236, lire en ligne, consulté le )
  21. La Bible traduction nouvelle, avec l'hebreu en regard, accompagne des points-voyelles et des accens toniques, avec des notes philologiques, geographiques et litteraires, et les principales variantes de la version des Septante et du texte samaritain ... par S. Cahen: Pentateuque. L'Exode, Chez l'auteur, (lire en ligne)
  22. Salomon Munk, Tanchum ben Joseph (of Jerusalem.), Leopold Dukes et Isidore Cahen, La Bible: traduction nouvelle, avee l'Hébreu en regard, accompagné des pointsvoyelles et des accens toniques ..., avec des notes philologiques, géographiques et littérair s, et les principales variantes de la version des Septante et du texte samaritain; ..., Chez l'auteur, (lire en ligne)
  23. Monique Chastanet, « Couscous ’à la sahélienne’ (Sénégal, Mali, Mauritanie) », archives-ouvertes,‎ , p. 40 (lire en ligne)
  24. Christian Dupuy, « Des céréales et du lait au Sahara et au Sahel, de l’épipaléolithique à l’âge des métaux », Afriques. Débats, méthodes et terrains d’histoire, no 05,‎ (ISSN 2108-6796, DOI 10.4000/afriques.1376, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Paul Claval et Colette Jourdain-Annequin, « The Dynamics of Mediterranean Food Cultures in Periods of Globalization », Athens Journal of Mediterranean Studies,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  26. (es) « Marmitas y cazuelas », sur Patronato de la Alhambra y Generalife, (consulté le ).
  27. Lilia Zaouali, La grande cuisine arabe du Moyen Âge, Milan, Officina Libraria, 2010 p. (ISBN 978-88-89854-53-2, BNF 42224343), recette 86 et commentaire
  28. (en) Nawal Nasrallah, Annals of the Caliphs' Kitchens: Ibn Sayyār al-Warrāq's Tenth-Century Baghdadi Cookbook, BRILL, (ISBN 978-90-474-2305-8, lire en ligne)
  29. Jacques Manière, Le grand livre de la cuisine à la vapeur, Paris, Denoël, , 366 p. (ISBN 2-207-23033-3), p. 11 et 12
  30. (en) Christine A. Hastorf, Steamed or Boiled. Identity and Value in Food Preparation, Berlin, Susan Pollock, 34 p. (ISBN 978-3-9816751-0-8, lire en ligne), p. 270
  31. Antoine Augustin (1737-1813) Auteur du texte Parmentier, Recherches sur les végétaux nourrissans, qui, dans les temps de disette, peuvent remplacer les aliments ordinaires . Avec de nouvelles observations sur la culture des pommes de terre. Par M. Parmentier,..., (lire en ligne), p.128 Remarques
  32. J. B. Fournier, Essai sur la préparation, la conservation, la désinfection des substances alimentaires, et sur la construction des fourneaux économiques. Par J.-B. Fournier, de Toulon ... rédigé par L. Séb. Le Normand .., N. Pichard, libraire, quai de Conti, N°5, entre le Pont-Neuf et la Monnaie, (lire en ligne), Chapitre IV De la manière de faire cuire les substances alimentaires à la vapeur
  33. Société d'encouragement pour l'industrie nationale, Bulletin, (lire en ligne)
  34. Bulletin, (lire en ligne)
  35. « Елена Молоховец. Подарок молодым хозяйкам, или Средство к уменьшению расходов в домашнем хозяйстве », sur Издательство «Время» (consulté le ).
  36. Armand Husson, Étude sur les hôpitaux considérés sous le rapport de leur construction, de la distribution de leurs bâtiments, de l'ameublement, de l'hygiène & du service des salles de malades, Paul Dupont, imp., (lire en ligne)
  37. Louis Moll, Encyclopédie pratique de l'agriculteur, Firmin Didot frères, fils et cie, (lire en ligne)
  38. REVUE DES DEUX MONDES, revue des deux mondes, (lire en ligne)
  39. Jean Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût, ou Méditations de gastronomie transcendante ouvrage théorique, historique et à l'ordre du jour dédié aux gastronomes parisiens par Brillat-Savarin, avec une notice sur l'auteur, Charpentier, (lire en ligne), p. 333.
  40. Lucien Tendret, La Table au pays de Brillat-Savarin, Belley, Louis Bailly fils, éditeur - Menu Fretin, , 192 p. (ISBN 978-2-917008-73-7), Chapitre VI : Volaille.
  41. a b et c Jacques Manière, Le Grand Livre de la cuisine à la vapeur, Paris, Denoël, , 368 p. (ISBN 2-207-23033-3).
  42. Antoine-Augustin Parmentier, Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, de la patate et du topinambour, (lire en ligne)
  43. « Transfert de la chaleur de la vapeur | TLV - Spécialiste de la Vapeur (France) », sur tlv.com (consulté le ).
  44. Fouzia Kadri, Effet de deux modes de cuisson et de la durée de stockage à température ambiante sur la teneur en polyphénols totaux de quatre espèces de légumes, Constantine, Institut de la Nutrition, de l’Alimentation et des Technologies Agro-Alimentaires (I.N.A.T.A.A.), , 114 p. (lire en ligne), tout le texte (thèse)
  45. (en) Manuela Dolinsky, Carolina Agostinho, Danielle Ribeiro et Gabrielle De Souza Rocha, « Effect of different cooking methods on the polyphenol concentration and antioxidant capacity of selected vegetables », Journal of Culinary Science & Technology, vol. 14, no 1,‎ , p. 1–12 (ISSN 1542-8052, DOI 10.1080/15428052.2015.1058203, lire en ligne, consulté le )
  46. (en) S. A. Adefegha et G. Oboh, « Enhancement of Total Phenolics and Antioxidant Properties of Some Tropical Green Leafy Vegetables by Steam Cooking », Journal of Food Processing and Preservation, vol. 35, no 5,‎ , p. 615–622 (ISSN 1745-4549, DOI 10.1111/j.1745-4549.2010.00509.x, lire en ligne, consulté le )
  47. a et b (en) C. Rennie et A. Wise, « Preferences for steaming of vegetables », Journal of Human Nutrition and Dietetics, vol. 23, no 1,‎ , p. 108–110 (ISSN 1365-277X, DOI 10.1111/j.1365-277X.2009.01018.x, lire en ligne, consulté le )
  48. a b c d e et f K. Dewettinck, K. Anthierens, D. Verbeken, J. Van Camp, A. Huyghebaert., Etude bibliographique sur les bénéfices nutritionnels des légumes prêts à l’emploi, Paris, Viniflhor, , 38 p. (lire en ligne), Blanchiment - Vitamines
  49. (en) A. E. Agbo, G. A. Gbogouri, J. C. N’zi et K. Kouassi, « Évaluation des pertes en micronutriments et en oxalates au cours de la cuisson a l’eau et a la vapeur des feuilles d’epinard Malabar (Basella alba) et de celosie (Celosia argentea) », Agronomie Africaine, vol. 31, no 2,‎ , p. 100–110 (ISSN 1015-2288, DOI 10.4314/aga.v31i2., lire en ligne, consulté le )
  50. (en) Emilie A. Hansen, John D. Folts et Irwin L. Goldman, « Steam-cooking rapidly destroys and reverses onion-induced antiplatelet activity », Nutrition Journal, vol. 11, no 1,‎ , p. 76 (ISSN 1475-2891, PMID 22992282, PMCID PMC3490999, DOI 10.1186/1475-2891-11-76, lire en ligne, consulté le )
  51. (en) Mellova A. Masrizal, David W. Giraud et Judy A. Driskell, « RETENTION OF VITAMIN C, IRON, AND β-CAROTENE IN VEGETABLES PREPARED USING DIFFERENT COOKING METHODS1 », Journal of Food Quality, vol. 20, no 5,‎ , p. 403–418 (ISSN 1745-4557, DOI 10.1111/j.1745-4557.1997.tb00483.x, lire en ligne, consulté le )
  52. a et b Jacques Manière, La grand livre de la cuisine à la vapeur, Paris, denoël, 1985 p. (ISBN 2-207-23033-3), p. 23
  53. (en) Dangping Xu, Yan Hong, Zhengbiao Gu et Li Cheng, « Effect of high pressure steam on the eating quality of cooked rice », LWT, vol. 104,‎ , p. 100–108 (ISSN 0023-6438, DOI 10.1016/j.lwt.2019.01.043, lire en ligne, consulté le ).
  54. Byeong-Cheol Kim, Jin-Young Hwang, Hyun-Jung Wu et Se-Mi Lee, « Quality Changes of Vegetables by different Cooking Methods », Culinary science and hospitality research, vol. 18, no 1,‎ , p. 40–53 (ISSN 2466-0752, lire en ligne, consulté le ).
  55. Noémie Strouk, Recettes au cuit vapeur, Larousse, (ISBN 978-2-03-598607-8, lire en ligne)
  56. Emilie LARAISON, Cuisiner avec un rice cooker - super facile, edi8, (ISBN 978-2-263-15262-7, lire en ligne)
  57. Thomas Feller, Vapeur: So chic, Hachette Pratique, (ISBN 978-2-01-231302-6, lire en ligne)
  58. « Générateur de vapeur », sur Energie Plus Le Site, (consulté le ).
  59. Madame Figaro, « Anne-Sophie Pic et ses conseils pour (bien) faire de la cuisine vapeur », sur Madame Figaro, (consulté le ).
  60. a et b Christine Bouguet-Joyeux, Jean Joyeux et Henri Joyeux, Guide pratique de gastronomie familiale: L'art et le plaisir pour la santé, Francois-Xavier de Guibert, (ISBN 978-2-7554-1119-5, lire en ligne), Choix de l'instrument
  61. (en) Egg cooker, (lire en ligne)
  62. « Vapeur Douce : un mode de cuisson adapté aux ustensiles Baumstal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Baumstal (consulté le ).
  63. « Qu'est-ce que la vapeur douce, et en quoi est-elle différente de la cuisson à la cocotte minute ? », sur Laurent BERTA - conseil en nutrition (consulté le ).
  64. Frans Teutseher, Amadou Tall et Aihaji Jailow, A la recherche des améliorations en technologie du poisson en Afrique de l'ouest, Pointe-Noire - Cotonou, FAO, , 95 p. (lire en ligne), p.39
  65. a et b SEPEP Editions SAS, Reponses Cuisine, SEPEP Editions SAS, (lire en ligne)
  66. (en) Grace Young, The Wisdom of the Chinese Kitchen: Classic Family Recipes for Celebration and Healing, Simon and Schuster, (ISBN 978-1-4391-4256-1, lire en ligne)
  67. (en) Ken Albala, Food Cultures of the World Encyclopedia [4 volumes]: [Four Volumes], ABC-CLIO, (ISBN 978-0-313-37627-6, lire en ligne)
  68. 网易, « 何谓“双蒸”“三蒸”及“玉冰烧”? », sur 163.com,‎ (consulté le ).
  69. Hélène Franconie, Couscous, boulgour et polenta: transformer et consommer les céréales dans le monde, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-0285-2, lire en ligne), p. 76 Hypothèse sur l'origine historique et culturelle du couscous
  70. (en) Andrea Brandolini et Alyssa Hidalgo, « Chapter 8 - Einkorn (Triticum monococcum) Flour and Bread », dans Flour and Breads and their Fortification in Health and Disease Prevention, Academic Press, (ISBN 978-0-12-380886-8, lire en ligne), p. 79–88
  71. Françoise Sabban, Asie III savourer goûter - Esthétique et technique dans la haute cuisine chinoise, Paris, Presses de l'Université Paris Sorbonne, 408 p. (ISBN 2-84050-049-3), Une pré-cuisine des goûts et des formes
  72. Françoise Sabban, National & Regional Styles of Cookery: Proceedings : Oxford Symposium 1981, Oxford Symposium, (ISBN 978-0-907325-07-9, lire en ligne), Le concept de cuisson dans la cuisine chinoise
  73. (it) Vanni Manuela, Tutto a vapore, Edizioni Gribaudo, (ISBN 978-88-580-0763-1, lire en ligne), p.14
  74. Noémie Strouk, Recettes au cuit vapeur, Larousse, (ISBN 978-2-03-598607-8, lire en ligne)
  75. (it) « Vapori aromatici », sur Cucina Naturale, (consulté le ).
  76. (de) Vanessa Evangelista, « Ätherische Öle in der Aromaküche », sur Praxis Evangelista, (consulté le ).
  77. « steamed mussels in kaffir lime saffron broth », sur thecommunalfeast.com, (consulté le ).
  78. (en) « Steamed trout fillets on kaffir lime leaves », sur The NEFF Kitchen (consulté le ).
  79. Carole Garnier, Le Grand Livre du régime Okinawa, Éditions Leduc.s, (ISBN 978-2-84899-939-5, lire en ligne), p.138
  80. Christian CINO, Cuisine à toute vapeur !, edi8, (ISBN 978-2-7540-4530-8, lire en ligne)
  81. Luke Nguyen, Indochine, Hachette Pratique, (ISBN 978-2-01-231386-6, lire en ligne), p 53
  82. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, CÔTE OUEST DES ETATS-UNIS 2019/2020 Petit Futé, Petit Futé, (ISBN 978-2-305-01026-7, lire en ligne), Matt's in the market
  83. Collectif, Malaisie, Singapour et Brunei 6, Place Des Editeurs, (ISBN 978-2-8161-1210-8, lire en ligne)
  84. Vinod Verma, L'ayurveda science de la vie nutrition sexuelle et guérison, Vinod Verma (Dr), (ISBN 978-2-86681-057-3, lire en ligne), p 117
  85. (en) Robert James Forbes, Studies in Ancient Technology, Brill Archive, (lire en ligne)
  86. (en) Guobin Xu, Yanhui Chen et Lianhua Xu, Introduction to Chinese Culture: Cultural History, Arts, Festivals and Rituals, Springer, (ISBN 978-981-10-8156-9, lire en ligne)
  87. (en) Lara Gonzalez Carretero et Dorian Q Fuller, « The archaeology of Neolithic cooking traditions: archaeobotanical approaches to baking, boiling and fermenting », Archaeology International, 21(1),,‎ , pp. 109–121 (lire en ligne)
  88. (en) Harlan Walker, Oxford Symposium on Food & Cookery, 1989: Staplefoods : Proceedings, Oxford Symposium, (ISBN 978-0-907325-44-4, lire en ligne)
  89. « Le sorgho et les mils dans la nutrition humaine - Composition chimique et valeur nutritive », sur fao.org (consulté le ).
  90. (en) Christine M. Du Bois, Chee-Beng Tan et Sidney Mintz, The World of Soy, University of Illinois Press, (ISBN 978-0-252-03341-4, lire en ligne)
  91. (en) Ahmed S. M. Saleh, Qing Zhang, Jing Chen et Qun Shen, « Millet Grains: Nutritional Quality, Processing, and Potential Health Benefits », Comprehensive Reviews in Food Science and Food Safety, vol. 12, no 3,‎ , p. 281–295 (ISSN 1541-4337, DOI 10.1111/1541-4337.12012, lire en ligne, consulté le )
  92. Jean Léopold Diouf, Dictionnaire wolof-français et français-wolof, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-84586-454-2, lire en ligne)
  93. Alan Davidson, National & Regional Styles of Cookery: Proceedings : Oxford Symposium 1981, Oxford Symposium, (ISBN 978-0-907325-07-9, lire en ligne), p.15
  94. (en) Encyclopedia of Food Chemistry, Elsevier, (ISBN 978-0-12-814045-1, lire en ligne)
  95. Hélène Franconie, Couscous, boulgour et polenta: transformer et consommer les céréales dans le monde, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-0285-2, lire en ligne)
  96. (en-US) « Idli recipe (Soft idli batter recipe) », sur Swasthi's Recipes, (consulté le ).
  97. (it) « Sgonfiotti alla pizza al vapore », sur Rossella... pane e cioccolato, (consulté le ).
  98. (en) « 1000 e 1 modo di cuocere la pasta? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Piattoforte (consulté le ).
  99. (en) Alicia A. Perdon, Sylvia L. Schonauer et Kaisa Poutanen, Breakfast Cereals and How They Are Made: Raw Materials, Processing, and Production, Elsevier, (ISBN 978-0-12-812044-6, lire en ligne)
  100. (en) J. C. Parrott, Stephen Mehen, W. H. Hale et Morgan Little, « Digestibility of Dry Rolled and Steam Processed Flaked Barley », Journal of Animal Science, vol. 28, no 3,‎ , p. 425–428 (ISSN 0021-8812, DOI 10.2527/jas1969.283425x, lire en ligne, consulté le )
  101. R. A. Zinn, F. N. Owens et R. A. Ware, « Flaking corn: processing mechanics, quality standards, and impacts on energy availability and performance of feedlot cattle », Journal of Animal Science, vol. 80, no 5,‎ , p. 1145–1156 (ISSN 0021-8812, PMID 12019600, DOI 10.2527/2002.8051145x, lire en ligne, consulté le )
  102. Thomas FELLER, Le Petit Livre de - Cuisine à la vapeur, edi8, (ISBN 978-2-7540-2881-3, lire en ligne)
  103. (en) J. Dossou, G. E. Osseyi, F. K. K. Ahokpe et S. D. P. Odjo, « Evaluation des procédés traditionnels de production du ablo, un pain humide cuit à la vapeur, au Bénin », International Journal of Biological and Chemical Sciences, vol. 5, no 3,‎ (ISSN 1997-342X, DOI 10.4314/ijbcs.v5i3.72185, lire en ligne, consulté le )
  104. Yann Emeric Madode et Noël Akissoé, « Caractérisation sensorielle en milieu urbain du Ablo, un pain traditionnel cuit à la vapeur en Afrique de l'Ouest », sur Report on the AFTER Congress: Promoting traditional African foods: innovations, quality and market access, (consulté le ).
  105. (zh) « 馒头 », sur biake.baidu.
  106. (zh) « 蒸米饭 - riz à la vapeur », sur baike.baidu.com.
  107. (zh) 黄虹, 生活中来的600个细节全集, Beijing Book Co. Inc.,‎ (ISBN 978-7-999022-90-9, lire en ligne)
  108. « 隔水蒸米饭的做法_隔水蒸米饭怎么做_乐活女的菜谱_美食天下 », sur home.meishichina.com (consulté le ).
  109. (en) « How to cook or make sticky rice (glutinous or sweet rice) the traditional way », sur youtube.
  110. « Du gari et c’est tout !!! | ENVOLÉES GOURMANDES », sur envoleesgourmandes.com (consulté le ).
  111. Agridoc, « L'attiéké-gari au Bénin - Une production simplifiée par rapport à « l'attiéké ivoirien » », CNEARC,‎ , p. 7 pages (lire en ligne)
  112. « Racines, tubercules, plantains et bananes ... - Méthodes de cuisson et de transformation », sur fao.org (consulté le ).
  113. Jonathan C. Allen, Alexis D. Corbitt, Katherine P. Maloney et Masood S. Butt, « Glycemic Index of Sweet Potato as Affected by Cooking Methods », The Open Nutrition Journal, vol. 6, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  114. Patrick Rousselle, Yvon Robert et Jean-Claude Crosnier, La pomme de terre: Production, amélioration, ennemis et maladies, utilisations, Editions Quae, (ISBN 978-2-7380-0676-9, lire en ligne)
  115. Alain Ducasse, Pomme de terre facile, LEC communication (A.Ducasse), (ISBN 978-2-84123-623-7, lire en ligne)
  116. Maurice Dumeige, Le Petit Volum' - Techniques et pratiques en cuisine - L'essentiel en fiches - Révision entrai - FXL, Foucher, (ISBN 978-2-216-15248-3, lire en ligne)
  117. (en) Anne Cécile Odouard &amp et Jérôme Odouard, Cuissons de base, Nos Éditions (ISBN 978-2-8214-0021-4, lire en ligne)
  118. Stéphan Lagorce, Fruits et légumes, Hachette Pratique, (ISBN 978-2-01-231107-7, lire en ligne), Fenouil vapeur au citron vert
  119. (it) « Spaghetti al vapore », sur Veganblog - ricette e prodotti dal mondo vegan, (consulté le ).
  120. Jicai Bi, Zhen Yang, Yang Li et Bian Li, « Effects of different cooking methods on volatile flavor compounds in garlic », International Journal of Gastronomy and Food Science, vol. 31,‎ , p. 100642 (ISSN 1878-450X, DOI 10.1016/j.ijgfs.2022.100642, lire en ligne, consulté le )
  121. Christine Bouguet-Joyeux, Jean Joyeux et Henri Joyeux, Guide pratique de gastronomie familiale: L'art et le plaisir pour la santé, Francois-Xavier de Guibert, (ISBN 978-2-7554-1119-5, lire en ligne), Plats de légumes secs
  122. « Les œufs à la vapeur : toutes les techniques », sur Cuisson Vapeur, (consulté le ).
  123. a et b (vi) « Quelle est la différence entre les œufs à la vapeur et les œufs à la coque? », sur cooky.nv.
  124. a et b Stéphan Lagorce, Cuisine à la vapeur - 39, Hachette Pratique, (ISBN 978-2-01-231131-2, lire en ligne)
  125. (ja) Shogakukan, Dictionnaire japonais - 日本国語大辞典, 第 14 巻 日本国語大辞典, 日本大辞典刊行会. 第二版編集委員会,‎ , Volume 14
  126. Stéphan Lagorce, Cuisine à la vapeur - 39, Hachette Pratique, (ISBN 978-2-01-231131-2, lire en ligne)
  127. Collectif, Le Larousse des poissons coquillages et crustacés, Larousse, (ISBN 978-2-03-590475-1, lire en ligne)
  128. « Moules vapeur au vin blanc », sur Lekue (consulté le ).
  129. (de) Sarah Bellenstein, Das Männerkochbuch: Kochen mit Bier, BoD – Books on Demand, (ISBN 978-3-7448-9950-5, lire en ligne), p. 20
  130. Collectif, Le Larousse des poissons coquillages et crustacés, Larousse, (ISBN 978-2-03-590475-1, lire en ligne)
  131. « Savoie: la nouvelle ère du Père Bise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur LExpress.fr, (consulté le ).
  132. François Couplan, Dégustez les plantes sauvages: promenades en pleine nature, recettes gastronomiques de Marc Veyrat, Editions Ellebore, (ISBN 978-2-86985-172-6, lire en ligne)

Annexes modifier

bibliographie modifier

  • Mémoires d'agriculture, d'économie rurale année 1786 trimestres d'hiver, Paris, Cuchet, 1786 - Présentation de la marmite américaine à l'Académie d'Agriculture de France en 1786 par Mmrs le duc de Liancourt, Saint-Jean de Crévecœur et Cadet de Vaux [1]

extrait : « La Marmite Américaine n'était pas destinée qu'à la cuisson des Pommes de terre; M. Parmentier l'applique à celle des légumes & plantes potagères,... les Choux, les Epinards... sont très-savoureux cuits à sa vapeur. Quant aux.. Navet, Panais, Carotte, Salsifis, Oignon, Betterave, &c., les Poires, les Pommes, & tous les fruits qui contiennent un principe sucré; on conçoit combien il y a d'avantages à les cuire dans la Marmite Américaine, elle leur conserve toute leur saveur que la décoction épuise. Les légumes secs tels Pois, Haricots verts & blancs, Lentilles, Féves de marais, &c., cuisent parfaitement par ce moyen; 2 heures suffisent... La Betterave, si lente à cuire, est cuite en moins de 3 heures... un des avantages particuliers de cette manière de les cuire est qu'elles restent fermes sous les dents, qualité que l'on recherche dans certains végétaux, & surtout dans l'Asperge. Cette dernière ainsi que l'Artichaut, cuits de cette manière, conservent leur couleur verte ordinairement altérée par la décoction.. ».

  • Gault et Millau se mettent à table, Paris, Stock, 1976 [2]

extrait : « Jacques Manière raconte… la cuisine à la vapeur est vieille comme le monde, … elle assure une parfaite maîtrise des cuissons, garde aux aliments leurs vrais gout et permet la cuisson la plus saine possible… il n'y a pas meilleur foie gras que celui cuit à la vapeur ».

  • Super facile Cuit vapeur, Orathay, Marabout, 2019, 144 p. Petit livre concis, agréablement illustré avec 69 recettes [3]

Articles connexes modifier