Crosscall

société française de téléphonie mobile

Crosscall est une société française de téléphonie mobile créée en 2009 à Aix-en-Provence. Elle conçoit des téléphones étanches et résistants.

Crosscall
logo de Crosscall

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Cyril Vidal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actions simplifiée (d) et société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Outdoor mobile technology
Siège social Aix-en-Provence, Bouches-du-RhôneVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau de la France France
Direction Nicolas Zibell (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Président Cyril Vidal (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs Cyril Vidal (d) (-) et Nicolas Zibell (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Commerce de gros (commerce interentreprises) de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Téléphone mobile et smartphoneVoir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 518706890[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR25518706890Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.crosscall.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires 68 950 100 € au 31 mars 2021
Résultat net 953 199 € au 31 mars 2021[2]

Histoire modifier

 
Le Crosscall Core X4, conçu en France et assemblé en Chine.

L'entreprise Crosscall est fondée en 2009, par Cyril Vidal, cadre dans le secteur du bâtiment. Elle conçoit des smartphones étanches et résistants[3],[4].

En 2010, un accord est signé avec Decathlon pour la distribution de produits. En 2012, la société lance Le Shark, téléphone mobile étanche qui flotte[5]. Si les logiciels sont conçus en France, les appareils sont, quant à eux, assemblés en Chine[6].

Les produits, destinés aux sportifs et professionnels[7], sont vendus progressivement via différents réseaux : enseignes grand public ou filière réservée au BTP[8].

En 2016, une levée de fonds de 4,5 millions est réalisée auprès d'ACG Management[9]. La même année, David Eberlé, auparavant président de Samsung Electronics France, rejoint l'entreprise en tant que vice-président[10].

En 2019, la société aixoise remporte un appel d'offres de la SNCF qui représente un marché de 21 000 pièces[11]. Elle décide alors de s'orienter davantage vers le BtoB, tout en conservant une gamme destinée aux particuliers[5]. En 2021, elle est retenue pour équiper la police et la gendarmerie nationale ; un contrat qui représente 200 000 appareils[12].

Notes et références modifier

  1. a b et c Sirene, (base de données) 
  2. Résultat net sur Société.com.
  3. « Crosscall, son smartphone résiste à tous les supplices », sur Capital.fr, (consulté le ).
  4. P. M., « Crosscall mise sur le smartphone baroudeur », sur Les Échos, (consulté le ).
  5. a et b Laurence Bottero, « Crosscall, la marque de mobiles outdoor, se renforce dans le BtoB », sur La Tribune PACA, (consulté le ).
  6. Jean-Luc Crozel, « Crosscall, la marque aixoise qui produit des smartphones incassables », sur La Provence, (consulté le ).
  7. Geneviève Vanlede, « Aix : Crosscall affiche une croissance de plus de 2 000 % sur 4 ans », sur La Provence, (consulté le ).
  8. Stéphanie Mundubeltz-Gendron, « Crosscall, la marque provençale de smartphones tout-terrain qui vise l’international », sur lsa-conso.fr, (consulté le ).
  9. Arnaud Dumas, « Crosscall lève 4,5 millions d’euros pour lancer ses mobiles à l’international », sur Usine-digitale.fr, (consulté le ).
  10. Corinne Caillaud, « David Eberlé, l'ex-PDG de Samsung mise sur les mobiles de Crosscall », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  11. Claire Domenech, « SNCF : les nouveaux smartphones de ses contrôleurs seront français », sur Capital.fr, (consulté le ).
  12. Julia Toussaint, « Téléphonie. Policiers et gendarmes bientôt équipés de smartphones français », sur ouest-france.fr, (consulté le ).