Croisette (Pas-de-Calais)

commune française du département du Pas-de-Calais

Croisette
Croisette (Pas-de-Calais)
L'église Saint-Martin.
Blason de Croisette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Claude Bachelet
2020-2026
Code postal 62130
Code commune 62258
Démographie
Gentilé Croisettois
Population
municipale
282 hab. (2021 en diminution de 7,24 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 21′ 15″ nord, 2° 15′ 42″ est
Altitude Min. 114 m
Max. 146 m
Superficie 7,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Croisette
Géolocalisation sur la carte : France
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Croisette
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Croisette
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Croisette

Croisette est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Croisettois.

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune se situe à 6 km au sud-est de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise (aire d'attraction).

 
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes. Les communes limitrophes sont Siracourt, Œuf-en-Ternois, Ramecourt, Flers, Guinecourt, Hautecloque, Héricourt et Herlincourt.

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 7,64 km2 ; son altitude varie de 114 à 146 m[1].

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Le territoire de la commune est traversé par le Guinecourt, petit cours d'eau naturel non navigable de 1,2 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course dans la commune de Guinecourt[3].

Paysages modifier

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[4].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 886 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records HUMIERES_SAPC (62) - alt : 127m, lat : 50°23'29"N, lon : 2°13'23"E
Records établis sur la période du 01-01-2009 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,6 3,5 5,6 8,1 11,2 13,1 13,3 11 8,6 5,2 2,7 7,1
Température moyenne (°C) 4 4,3 7 10,3 12,7 16 18,1 18 15,4 11,9 7,8 5,1 10,9
Température maximale moyenne (°C) 6,4 6,9 10,6 15 17,4 20,7 23 22,8 19,8 15,2 10,3 7,5 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−12,5
18.01.13
−13,9
04.02.12
−8,5
13.03.13
−2,7
07.04.21
−0,8
08.05.10
3,8
05.06.12
7
03.07.11
7
24.08.14
3,1
30.09.18
−0,9
21.10.10
−5,8
29.11.10
−12,1
18.12.10
−13,9
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
14,6
01.01.22
17,8
26.02.19
23,1
31.03.21
25,8
23.04.11
27,4
26.05.18
33,5
18.06.22
40,6
25.07.19
36,7
09.08.20
32,7
09.09.23
28,5
01.10.11
20,2
07.11.15
15,6
30.12.22
40,6
2019
Précipitations (mm) 76,7 66,2 58,9 44,2 55,2 56,9 66 75,7 63,8 88,8 103,6 100,9 856,9
Source : « Fiche 62468001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Espèces faunistiques et floristiques modifier

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 145 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 4 protégées et 4 menacées et quasi-menacées[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Croisette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,3 %), prairies (22,3 %), zones urbanisées (5,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

La commune est desservie par les routes départementales D 101, D 104 et D 104 E1 et se trouve à 4 km, au sud, de la D 939 qui relie Cambrai et Le Touquet-Paris-Plage[19].

Transport ferroviaire modifier

La commune se trouve à 7 km, au sud-ouest, de la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise, située sur les lignes de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples et d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise, desservie par des trains TER Hauts-de-France[20].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Crucicolæ juxta Sti Pauli oppidum en 1066 ; Crusetes en 1113 ; Cruceolæ en 1153 ; Crosietes au XIIe siècle ; Croisettes en 1209 ; Crosetes en 1239 ; Croisetes en 1293 ; Croissettes en 1298 ; Croissetes et Les Croysetes au XIIIe siècle ; Croisètes en Ternois en 1338 ; Croizette en 1469[21], Croixette en 1793 et Croisette depuis 1801[1].

Histoire modifier

La principauté de Croisette était une possession de l'abbesse de Messines, de la province de Flandre-Occidentale (Belgique).

Celle-ci fut donnée à l'abbaye en 1080, par Robert le Frison, comte de Flandre. L'abbesse de Messines est alors comtesse de Messines, princesse de Croisette et dame de Noordschote et de Deûlémont.

L'abbaye possédait deux fermes, l'Abbaye et l'Abiette. Celles-ci furent vendues en 1890 par l' Institution royale de Messines, héritière de l'abbaye[22].

Robert de Wignacourt, seigneur sur l'actuelle commune de Croisette, meurt à la bataille d'Azincourt en 1415[23].

Première Guerre mondiale modifier

Pendant la Première Guerre mondiale, après la bataille de l'Artois, par exemple en fin juin 1915-juillet 1915, plusieurs communes proches de Saint-Pol-sur-Ternoise, en arrière du front, (Croisette, Wignacourt (dépend de Croisette), Guinecourt, Siracourt, Linzeux, ont servi de lieux de cantonnement pour les troupes (récupération, marches, exercices divers, tirs, lancers de grenade[24].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1926, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol[1].

Commune et intercommunalités modifier

La commune faisait partie de la communauté de communes du St Polois créée en 2013.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[25] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[26]. À l'initiative des intercommunalités concernées[27], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[28] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [29],[30].

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [31].

Circonscriptions administratives modifier

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Croisette.

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1961 1965 Alain Faye[32]   Agriculteur
1965 1975 Louis Poillion[Note 4]    
Les données manquantes sont à compléter.
1983 juin 1995 Alain Faye[32]   Agriculteur
Chevalier de l’ordre du Mérite agricole
juin 1995 En cours
(au 15 juillet 2020)
Claude Bachelet   Vice-président de la CC du Ternois (2020 → )
Conseiller départemental de Saint-Pol-sur-Ternoie (2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[33]

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre, en regroupement pédagogique intercommunal (RPI), une école maternelle[34].

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[35].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Croisettois[36].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 282 habitants[Note 5], en diminution de 7,24 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
335466557530528547539503507
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
517559580505519476485438450
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
441438401348313311295272301
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
293287297325302308308308317
2017 2021 - - - - - - -
278282-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 129 hommes pour 147 femmes, soit un taux de 53,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,4 
6,4 
75-89 ans
13,6 
24,8 
60-74 ans
24,5 
18,6 
45-59 ans
15,5 
20,4 
30-44 ans
16,3 
14,3 
15-29 ans
12,6 
15,4 
0-14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • La chapelle Notre-Dame de Messines ou chapelle des Vierges de Messines.
  • Le jardin de Marie-Ange, jardin d'un hectare, créé en 1983[42].
  • L'église Saint-Martin.
  • Le monument aux morts surmonté d'une croix latine[43].
  • Les deux stèles à la mémoire des victimes civiles et des morts pour la France de la Seconde Guerre mondiale[44].
  • Le cimetière britannique de Croisilles, Croisilles British Cemetery, chemin de Bapaume, lieux-dits Vallée de Vaux et Grosse Saule, Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale[44].
  • Le Croisilles Railway Cemetery, lieux-dits la Solette et vallée de Vaux, Première Guerre mondiale[44].
  • Summit trench Cemetery Croisilles, chemin Saint-Martin, lieu-dit Bons Enfants, Première Guerre mondiale[44].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Taillé : au 1er de gueules à la Vierge d'argent, tenant un livre, au 2e d'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules rangées en barre[45].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Louis Poillon a également été maire de la commune de Pozières
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Guinecourt (E5401730) » (consulté le )
  4. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  5. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Croisette et Humières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  20. « Distance entre la commune et la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  21. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  22. I. L. A Diegerick, Inventaire analytique & chronologique des chartes et documents appartenant aux archives de l'ancienne Abbaye de Messines, Bruges, Aimé de Zuttere, , 682 p. (lire en ligne).
  23. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  24. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, , 9ebrigade, : J.M.O. 16 mars 1915-27 août 1915, p. 47-48, lire en ligne.
  25. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
  26. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  27. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  28. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  29. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  30. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  31. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
  32. a et b « Décès d’Alain Faye, maire honoraire de Croisette », La Voix du Nord,‎ « Agriculteur, Alain Faye avait été élu pour la première fois au conseil en 1959. Il devient maire en 1961, le premier magistrat alors en place étant souffrant. Alain Faye sera maire jusqu’en 1965. Par la suite, il redeviendra conseiller puis adjoint à partir de 1975. En 1983, il retrouvera le fauteuil de maire qu’il occupera jusqu’en 1995 ».
  33. « Croisette : cinquième mandat de maire pour Claude Bachelet », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « École maternelle », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
  35. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  36. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Croisette (62258) », (consulté le ).
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