Crépuscule à Tokyo
Titre original |
東京暮色 Tōkyō boshoku |
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Réalisation | Yasujirō Ozu |
Scénario |
Kōgo Noda Yasujirō Ozu |
Musique | Kojun Saitō |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Shōchiku |
Pays de production | Japon |
Genre | Drame |
Durée | 140 minutes |
Sortie | 1957 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Crépuscule à Tokyo (東京暮色, Tōkyō boshoku ) est un film japonais réalisé par Yasujirō Ozu, sorti en 1957.
Synopsis modifier
Takako, la sœur ainée de la famille ayant fui son mari alcoolique et violent, est revenue habiter avec son enfant à Tokyo dans la maison de son père. Akiko, sa jeune sœur, enceinte et abandonnée par son petit ami, se fait avorter. Elles découvrent que leur mère, qui avait abandonné le foyer familial quand la plus jeune avait 3 ans, est revenue à Tokyo et tient un salon de mah-jong.
Fiche technique modifier
- Titre français : Crépuscule à Tokyo
- Titre original : 東京暮色 (Tōkyō boshoku )
- Titre anglais : Tokyo Twilight
- Réalisation : Yasujirō Ozu
- Scénario : Kōgo Noda et Yasujirō Ozu
- Musique : Kojun Saitō
- Photographie : Yuharu Atsuta
- Son: Yoshisaburō Senoo
- Montage : Yoshiyasu Hamamura
- Société de production : Shōchiku
- Sociétés de distribution :
- Japon : Shōchiku
- France : Alive (1994) puis Carlotta Films (2018)
- Pays de production : Japon
- Langue originale : japonais
- Format : noir et blanc - 1,37:1 - son mono - 35 mm
- Genre : drame
- Durée : 140 minutes[1] (métrage : quinze bobines - 3 841 m[1])
- Dates de sortie :
Distribution modifier
- Ineko Arima : Akiko Sugiyama
- Setsuko Hara : Takako Numata
- Isuzu Yamada : Kisako Soma
- Nobuo Nakamura : Sakae Aiba
- Chishū Ryū : Shukichi Sugiyama, le père
- Kinzō Shin : Yasuo Numata
- Haruko Sugimura : Shigeko Takeuchi
- Teiji Takahashi : Noburo Kawaguchi
- Masami Taura : Kenji Kimura
- Sō Yamamura : Seki Sekiguchi
- Kamatari Fujiwara : vendeur de nouilles
Autour du film modifier
À partir du même scénario signé Yasujirō Ozu, Tomu Uchida avait déjà tiré un film en 1937, Kagirinaki zenshin (限りなき前進 )[2].
En 1957, la société japonaise a considérablement changé, et ce récit "classique" fournit au cinéaste un nouveau prétexte pour évoquer de façon mélodramatique la dissolution de la famille japonaise, dans un pays qui marche déjà joyeusement vers la société de consommation[2]. Crépuscule à Tokyo est peut-être le film le plus pessimiste d'Ozu, dans la grisaille stylisée d'un Tokyo dénué de ses séductions habituelles[2].
Notes et références modifier
- (ja) Crépuscule à Tokyo sur la Japanese Movie Database.
- « CULTURE CINÉMA RÉTROSPECTIVE DES FILMS DU CINÉASTE JAPONAIS Bon anniversaire monsieur Ozu », sur lemonde.fr, (consulté le ).
Liens externes modifier
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Critiques Cinemasie