Crépin Mboli-Goumba

homme politique centrafricain

Crépin Mboli-Goumba
Fonctions
Ministre d’État à l’Équipement

(10 mois et 28 jours)
Gouvernement Tiangaye I, II, III
Prédécesseur Jean-Prosper Wodobodé
Successeur Herbert Gontran Djono Ahaba
Biographie
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Bangassou
Nationalité centrafricaine
Parti politique Patrie
Père Marcel Mboli-Goumba
Mère Joséphine-Rose Mboli-Goumba
Conjoint Peggy-Maria Mboli-Goumba
Diplômé de Howard University School of Law (en)
Profession avocat en droit des affaires

Crépin Mboli-Goumba est un homme politique centrafricain né le à Bangassou.

Formation modifier

Président de l'Association nationale des étudiants centrafricains à 22 ans, il est radié de l'université pour fait de grève. Il quitte alors son pays et s'installe à Dakar où il obtient une maîtrise de droit des Affaires à l'université Cheikh-Anta-Diop avant de partir aux États-Unis où il obtient un diplôme postdoctoral de la Howard University School of Law (en) de l'université Howard[1].

Carrière professionnelle modifier

Il exerce la profession d'avocat spécialisé en droit des affaires.

Politique modifier

Il est ministre de l'Équipement, des Travaux publics et du Désenclavement des gouvernements Tingaye du au .

De retour d'exil, il créé le Parti africain pour une transformation radicale et l'intégration des États (PATRIE), parti politique ayant réussi à former un groupe parlementaire aux élections législatives de 2016. Il se déclare candidat la même année mais sa candidature est rejetée comme celle de toutes les personnalités ayant exercé comme ministres pendant la période de transition.

Il est candidat à l'élection présidentielle de décembre 2020[2],[3].

Crépin Mboli-Goumba est coordinateur de la coalition d'opposition Bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC)[4].

Le 3 mars 2024, Crépin Mboli-Goumba et sa femme sont interpellés par des éléments des forces de l’ordre et transférés à l'Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB)[5]. Il est accusé de « diffamation et outrage à magistrat ». La première audience de son procès devant le tribunal de grande instance de Bangui se déroule le et, à l'issue de celle-ci, il est mis en liberté provisoire jusqu'à la reprise de son procès le [4]. Le 20 mars, Un an d'emprisonnement est requis par le parquet de Bangui à l'encontre de Crépin Mboli Goumba et pour réparation, de verser à chaque partie civile une somme de 125 millions de francs CFA" (près de 191.000 euros)[6].

Bibliographie modifier

  • Les voies du possible en Afrique[7], L'Harmattan, .
  • La nation centrafricaine et les récifs, éditions L'Harmattan
  • A contre-courant des compromissions centrafricaines, éditions Menaibuc

Notes et références modifier

Lien externe modifier