Couturelle

commune française du département du Pas-de-Calais

Couturelle
Couturelle
La mairie.
Blason de Couturelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC des Campagnes de l'Artois
Maire
Mandat
Hugues Legoux
2020-2026
Code postal 62158
Code commune 62253
Démographie
Gentilé Couturellois
Population
municipale
74 hab. (2021 en augmentation de 5,71 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 33″ nord, 2° 30′ 03″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 171 m
Superficie 2,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-le-Comte
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Couturelle
Géolocalisation sur la carte : France
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Couturelle
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Couturelle
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Couturelle

Couturelle est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Couturellois.

La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune, limitrophe du département de la Somme, se situe à 24 kilomètres au sud-ouest de la commune d'Arras (chef-lieu d'arrondissement et aire d'attraction).

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes, dont deux dans le département de la Somme :

Communes limitrophes de Couturelle
Coullemont
Humbercourt
(Somme)
  Saulty
Lucheux
(Somme)

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 2,1 km2 ; son altitude varie de 130 à 171 m[1].

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records SAULTY (62) - alt : 174m, lat : 50°13'19"N, lon : 2°31'19"E
Records établis sur la période du 01-03-1988 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,4 3,3 5,1 8 10,8 12,8 13,1 10,7 7,9 4,5 1,9 6,7
Température moyenne (°C) 3,5 4 6,7 9,5 12,6 15,5 17,8 18 15 11,2 6,9 4 10,4
Température maximale moyenne (°C) 5,7 6,5 10,1 13,9 17,2 20,2 22,9 23 19,4 14,5 9,4 6,2 14,1
Record de froid (°C)
date du record
−13,6
01.01.1997
−13,7
07.02.1991
−9,9
04.03.05
−3,8
02.04.1996
−0,9
05.05.1996
1
02.06.1991
5,5
19.07.1989
5,2
05.08.1989
2,5
25.09.03
−4,7
24.10.03
−8
24.11.1998
−13,2
29.12.1996
−13,7
1991
Record de chaleur (°C)
date du record
14,8
09.01.15
17,4
24.02.21
23,2
31.03.21
26,2
15.04.07
30,9
27.05.05
34
18.06.22
39,4
25.07.19
37,7
06.08.03
33,4
15.09.20
28,2
01.10.11
19,4
07.11.15
14,9
07.12.00
39,4
2019
Précipitations (mm) 79,1 69,4 69,7 53 66,6 71,5 77 81,3 67,3 78,6 85,1 101,1 899,7
Source : « Fiche 62784001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages modifier

La commune s'inscrit dans l'est du « paysage du val d’Authie » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9].

Ce paysage, qui concerne 83 communes, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.

Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.

L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé pour 70 % en culture[10].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espèces faunistiques et floristiques modifier

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 60 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 9 protégées et 2 menacées et quasi-menacées[11].

Urbanisme modifier

 
Une entrée de la commune.

Typologie modifier

Couturelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), forêts (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication modifier

La commune est desservie par les routes départementales D 23, D 23E et D 25[18].

Transport ferroviaire modifier

La commune se trouve à 24 km, au sud-ouest, de la gare d'Arras, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des TGV inOui et des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[19].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Couturella en 1242 (cart. de Marœuil, f° 96 r°), Le Coturele en 1299 (abb. de Saint-Vaast), Le Couturelle en 1374 (chap. d’Arr., c. Sim-Va), Cousturella au XIVe siècle (le Cart. de l’év. d’Arr., p. 129), Le Coustre lès Rebreuves en 1431 (ch. d’Art.)[20], Couturelle depuis 1793 et 1801[1].

Diminutif du mot couture qui se retrouve fréquemment dans la toponymie ; il désignait, au Moyen Âge, parmi toutes les terres de la localité ou du domaine seigneurial, celles qui étaient mises en culture directement par le seigneur ou ses régisseurs.

Histoire modifier

Avant la Révolution française, Couturelle était le siège d'une seigneurie. Par lettres données à Versailles en , la terre de Couturelle, unie au fief de Maingoval (Mingoval?), est érigée en marquisat, donnant droit à son propriétaire au titre de marquis[21].

La famille Baudart a longtemps possédé la terre de Couturelle. Elle était déjà ancienne en 1589 et avait donné des preuves de son zèle à ses souverains. Elle a contracté des alliances honorables[21].

Vincent Baudart de Couturelle, vit au XVIe siècle. Il est capitaine en chef de la ville de Nieppe (ou Dieppe) et conserve cette place au roi Henri IV[21].

David Baudart de Couturelle(1591-1638), fils de Vincent, seigneur de Ramicourt, Warlincourt, Couturelle[22], épouse une demoiselle de Vignon Douvencourt. Deux de ses fils servent le roi. L'un, capitaine de cavalerie avec commission de colonel et fait chevalier de Saint Louis est tué au service de son souverain. L'autre se marie avec la fille du comte Du Bus, est mayeur d'Arras, député de la noblesse pour les États d'Artois, et a en 1759 six de ses petits-fils au service[21].

Joseph Baudart de Couturelle, fils de David, est créé chevalier héréditaire en [21]. Il est seigneur de Couturelle et Warlincourt[22].

Gérard-Joseph Baudart de Couturelle, fils de Joseph, seigneur de Couturelle et de Warlincourt [22] épouse une dame Desmaretz d'une ancienne maison du Cambrésis. Trois de ses fils ont mérité d'appartenir à l'ordre de Saint Louis. De plus, leur naissance et la gloire recueillie aux combats leur permettent de faire des alliances distinguées. L'aîné, capitaine au régiment d'Aunis, actuellement Languedoc, commence à servir en 1730 en Corse. Il fait la campagne de Courtrai en 1744, celle d'Allemagne en 1745-1746, après les sièges de Mons, Charleroi, le siège de Namur. Il participe à la bataille de Rocourt, puis au Piémont à l'affaire de Lœsserette où il est dangereusement blessé, ce qui lui vaut une gratification du roi. Il a épousé une de Vignacourt, petite-nièce du grand-maître de l'ordre de Malte (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem). Le second, appelé Le Chevalier de Couturel, major au régiment de Rohan-Rochefort, participe à la bataille d'Étringue où il est blessé, aux batailles de Tournai, Rocourt, Lanfeld. Il se distingue au siège de Berg-op-Zoom où il commande sous les ordres du colonel le jour de l'assaut de la ville et s'empare avec son régiment de la porte par où l'ennemi se retire. Il commande en qualité d'aide-major, chargé du détail de l'armée, à l'attaque du fort Philippe à Minorque. Cela lui vaut une pension. Il prend alliance avec une demoiselle Duglas, sœur de l'ancien colonel du régiment du Languedoc, brigadier du roi. Le troisième sert depuis 1741. Il est capitaine au régiment de Belsunce de 1745 jusqu'en 1748. Il participe à la dernière campagne militaire et assiste à un grand nombre de sièges et de batailles. Il se marie avec la fille du baron d'Oudenhove, appartenant à une des plus anciennes maisons du Brabant[21].

Charles-Joseph-François Baudart de Couturelle, chevalier, seigneur de Couturelle, Maingoval, député de la noblesse aux États d'Artois, chef de sa famille, bénéficie en de lettres données à Versailles lui conférant le titre de marquis. Il reçoit en même temps confirmation du titre de chevalier héréditaire accordé en [21].

Le château classique de Couturelle, dans la rue principale, bâti au XVIIIe siècle, jouxte l'église en brique.

Pendant la Première Guerre mondiale, le cantonnent à Bavincourt et Couturelle des troupes en provenance de la Marne, transportées en camion depuis Longueau[23]. Le 11 mai , les troupes quittent Couturelle et gagnent Fosseux et Hauteville[24].

Le 29 mai, arrivent de nouveaux soldats d'autres régiments qui, relevés du front vont passer 15 jours sur place, pour reconstituer leurs forces (notamment, intégration des renforts à la suite des pertes subies[25].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1926, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol[1].

Commune et intercommunalités modifier

La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.

Circonscriptions administratives modifier

La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2014[26] René Tempez DVD Agriculteur retraité
2014[27],[28]
Réélu pour le mandat 2020-2026[29],[30]
En cours
(au 9 février 2022)
Hugues Legoux   Chauffeur routier retraité

Équipements et services publics modifier

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[31].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Couturellois[32].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 4], en augmentation de 5,71 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
218209222225207213191157203
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
172197171196189157160168151
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
134154150155139131129144143
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
130126108102106879394100
2015 2020 2021 - - - - - -
707474------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 35 hommes pour 33 femmes, soit un taux de 51,47 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
5,3 
75-89 ans
16,7 
31,6 
60-74 ans
25,0 
21,1 
45-59 ans
25,0 
7,9 
30-44 ans
16,7 
23,7 
15-29 ans
5,6 
10,5 
0-14 ans
11,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry.
  • L'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry.
  • Le château de Couturelle, détruit par un incendie dans la nuit du 27 au [38]. Il avait été construit en 1702 pour Gérard Joseph Boudart, chevalier, seigneur de Couturelle et Warlincour. L'édifice est intégralement reconstruit avec des extérieurs à l'identique et des intérieurs prévus pour l'organisation de réceptions et de séminaires. Le nouveau château de Couturelle est inauguré le [39].
  • La commune n'a pas de monument aux morts mais une plaque commémorative située dans l'église rappelle les noms des soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale[40]. Dans le cimetière communal, se trouvent les tombes de quatre soldats de la 55e division (West Lancashire) britannique tombés en 1916, ainsi que celles de trois soldats français.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

[[|]]
  Blason
D'azur au croissant d'or accompagné de trois coquilles d'argent[41].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Couturelle et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  19. « Distance entre la commune et la gare d'Arras », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  20. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  21. a b c d e f et g Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 89-90, lire en ligne.
  22. a b et c « Famille d'Hespel », sur man8rove.com (consulté le ).
  23. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 11e brigade : J.M.O. 26 septembre 1914-26 mai 1915, p. 82, lire en ligne.
  24. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 11e brigade : J.M.O. 26 septembre 1914-26 mai 1915, p. 83, lire en ligne.
  25. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  26. Claudie Deschamps (CLP), « Bilan du maire à Couturelle : aménagement de deux parkings et travaux à achever à l’église : René Tempez, agriculteur à la retraite, termine son quatrième mandat de maire. Natif du village, il a été élu conseiller dès 197, puis maire en 1989. Après 42 ans au service de sa commune, il souhaite maintenant « laisser la place aux jeunes » et ne se représentera pas aux prochaines élections. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  28. Claudie Deschamps (CLP), « Couturelle : après l’incendie du château, la défense incendie est devenue une priorité pour le maire : Hugues Legoux, 66 ans, chauffeur routier à la retraite, est au service des Couturellois depuis 1977. Il entame son septième mandat au conseil municipal. Il a été élu maire en avril dernier », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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