Cornaux

Vue aérienne de Cornaux.

Armoiries

Administration

Suisse

NPA

2087

N^o OFS

6451

Démographie

Population
permanente

1 635 hab. (31 décembre 2022)

346 hab./km²

Géographie

47° 02′ 20″ nord, 7° 01′ 10″ est

Altitude

475 m
Min. 428 m
Max. 670 m

Superficie

4,72 km²

Localisation

Carte de la commune

Géolocalisation sur la carte : Suisse

Cornaux

Géolocalisation sur la carte : Suisse

Cornaux

Géolocalisation sur la carte : canton de Neuchâtel

Cornaux

Liens

Site web

cornaux.ne.ch

Sources

Référence population suisse^[1]

Référence superficie suisse^[2]

Cornaux (/k ɔ ʀ n o/) est une commune suisse du canton de Neuchâtel, située dans la région Littoral.

Géographie modifier

Vue aérienne (1954)

Cornaux mesure 4,72 km²^[2]. 31,1 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 45,8 % à des surfaces agricoles, 22,2 % à des surfaces boisées et 0,8 % à des surfaces improductives.

La commune est limitrophe de Cressier, Saint-Blaise et Thielle-Wavre.

Toponymie modifier

Le nom de la commune, qui se prononce /k ɔ ʀ n o/, dérive du substantif roman corte, qui désigne un domaine agricole ou un hameau et remonte lui-même au latin cohorte, et du nom de personne germanique Arnald ou Arnold^[3].

Son ancien nom allemand est Gurnau^[4].

Population et société modifier

Surnom modifier

Les habitants de la commune sont surnommés les Chasseurs^[4].

Démographie modifier

Cornaux compte 1 635 habitants fin 2022^[1]. Sa densité de population atteint 346 hab./km².

Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Cornaux entre 1850 et 2008^[5] :

Politique modifier

La commune de Cornaux est doté d'un conseil communal (exécutif) de cinq membres et d'un conseil général (législatif) de vingt-cinq membres^[6].

Transports modifier

Sur la ligne ferroviaire Bienne - Neuchâtel
Autoroute A5, Sortie 18
Arrêt CarPostal à Cornaux gare. Ligne Le Landeron gare - Marin-Epagnier collège

Monuments modifier

Domaine de Souaillon modifier

Le domaine de Souaillon se situe dans la campagne entre les villages de Saint-Blaise et de Cornaux ; il se compose à l'origine d’une habitation et d’une grange édifiées à partir de 1718 pour Pierre Chambrier. Les constructions initiales sont progressivement complétées par des corps de bâtiment supplémentaires et de caves de façon à former une véritable « campagne » avec maison de maître et exploitation viticole jouissant d’un des plus beaux jardins à la française conservé à ce jour dans le canton. Créé au début du XVIII^e siècle, il est composé de trois terrasses superposées agrémentées de deux très intéressantes fontaines à décor néoclassique. Une promenade en forme d’allée plantée d’arbres ouvre la perspective en direction de l’ouest pour déboucher sur la campagne environnante^[7]^,^[8].

En 1876, un incendie conduit James-Ferdinand de Pury à moderniser son domaine, en accompagnant la reconstruction de la grange, d’écuries, d’un logement et d’une serre en 1880 ; il agrandit ensuite la maison de maître en 1882 et la dote de tourelles et d’annexes comme un salon d’été. Un cadran solaire orne la façade sud^[7].

Voir aussi modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier

Site communal
« Cornaux » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
Quelques mots sur l'histoire de Cornaux…
Fonds : Archives de la Commune de Cornaux (1500 -). Cornaux : Commune de Cornaux (présentation en ligne).

Références modifier

↑ ^{a et b} « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le 31 août 2023).
↑ ^{a et b} « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le 5 mars 2023).
↑ np/ks, « Cornaux » , sur toponymes.ch (consulté le 26 février 2023).
↑ ^{a et b} Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, 1990, 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 35
↑ [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le 13 janvier 2009)
↑ « Commune de Cornaux: Organisation », sur www.cornaux.ch (consulté le 3 novembre 2018)
↑ ^{a et b} Jean Courvoisier, Les monuments d'art et d'histoire du canton de Neuchâtel : Les districts de Neuchâtel et de Boudry, t. 2, Bâle, éditions Birkhäuser, 1963, 476 p. (lire en ligne), p. 103-104
↑ Anne-Laure Juillerat (resp.), Annette Combe, Daniel Glauser, Nadja Maillard et Claire Piguet, « Canton de Neuchâtel », dans Guide artistique de la Suisse, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, 2011, 648 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 172

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[ofs2020-1] {a et b} « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le 31 août 2023).

[PR21-2] {a et b} « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le 5 mars 2023).

[3] /ks, « Cornaux » , sur toponymes.ch (consulté le 26 février 2023).

[:1-4] {a et b} Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, 1990, 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 35

[Document69585-5] [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le 13 janvier 2009)

[6] « Commune de Cornaux: Organisation », sur www.cornaux.ch (consulté le 3 novembre 2018)

[:0-7] {a et b} Jean Courvoisier, Les monuments d'art et d'histoire du canton de Neuchâtel : Les districts de Neuchâtel et de Boudry, t. 2, Bâle, éditions Birkhäuser, 1963, 476 p. (lire en ligne), p. 103-104

[8] Anne-Laure Juillerat (resp.), Annette Combe, Daniel Glauser, Nadja Maillard et Claire Piguet, « Canton de Neuchâtel », dans Guide artistique de la Suisse, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, 2011, 648 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 172

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