Le Congrès de Pau est le 60e congrès ordinaire du Parti socialiste qui se tint à Pau du au .

Le PS se dit prêt à appliquer seul le Programme commun, dans le cas d'une rupture de l'Union de la gauche à l'initiative du PCF.

Le CERES (25 % des mandats) entre dans la minorité.

La majorité se regroupe ainsi : François Mitterrand, Gaston Defferre, Pierre Mauroy, Michel Rocard, Jean Poperen, Alain Savary.

La minorité est dirigée par Jean-Pierre Chevènement et les animateurs du CERES. Il y a donc rupture de la coalition d'Épinay.

Le courant des assises (rocardiens) se compte à l'aide de l'amendement Martinet , qui obtient 735 mandats (15,5 %) mais il fait le choix de l'intégration dans la majorité.

Le comité directeur (CD) compte désormais 130 membres. Sont également créés des postes de délégués nationaux pour seconder les secrétaires nationaux.

C'est également au cours de ce congrès que François Mitterrand dissout les groupes des Jeunes Socialistes (JS) et des Étudiants socialistes (ES)[1], dont il avait souvent dit : « Le MJS, c'est l'école du vice »[2].

Motions

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  • Motion 2 « Approfondir l'unité pour ouvrir la voie au socialisme autogestionnaire - motion du courant de gauche » (Jean-Pierre Chevènement, CERES) : 1,208 mandats (25,4 %)
  • Motion 3 « Contre le capitalisme, un parti cohérent et une gauche unie » (Yves Durand) : 159 mandats (3,4 %)
  • Motion 4 « Crise du pouvoir ou crise de civilisation » (Arthur Notebart) : 144 mandats (3,0 %)
Synthèse
  • Motion 1 : 3,250 mandats (68,4 %)
  • Motion 2 : 1,203 mandants (25,3 %)

Composition du secrétariat national à l'issue du congrès

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Notes et références

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  1. « Histoire du mouvement - Les Jeunes Socialistes », sur Les Jeunes Socialistes (consulté le ).
  2. Articles du Figaro.fr et du Monde.fr.