Trois collines (hiéroglyphe égyptien N25)

hiéroglyphe égyptien
Trois collines
N25

Unicode N025

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Les trois collines en hiéroglyphes égyptiens, sont classifiées dans la section N « Ciel, Terre, Eau » de la liste de Gardiner ; cet hiéroglyphe y est noté N25.

Version hiératique et hiéroglyphique

Représentation modifier

Il représente une montagne à trois sommets ou un désert à trois dunes renvoyant aux territoires désertiques ou montagneux délimitant la vallée du Nil (d'où découle l'idée de contrées étrangères situées au delà de ces frontières naturelles). Il est rouge ou rose, parfois orné d'une multitude de points représentant le sable. Il est aussi parfois posé sur une bande vert turquoise (peu aller du bleu pâle au vert classique) faisant référence aux limon noire verdoyant adjacent au Nil[1]. Il est translitéré ḫȝst.

Usage modifier

C'est un idéogramme ou déterminatif dans le terme ḫȝst :
N25
t Z1
/
/
M12st
N25
« pays de collines (opposition à

le pays plat), terre étrangère, désert »[2],[3],[4].

C'est aussi un déterminatif dans les noms de pays étrangers et du désert.

Exemples de mots modifier

Faulkner
O6t t
N25
msq t
N25
bbr
Z1
N25
ḥw.t msḳ.t Bbr
nc- carrière, mine nc.f- Voie Lactée np.loc- Babylone

Stèle de Mérenptah modifier

L'une des principales utilisations de ce hiéroglyphe est comme déterminatif des terres étrangères. Par exemple, sur la stèle de Mérenptah, une liste de contrées étrangères sont mentionnées ligne 27, comme :

- Ashkelon, Jsḳȝr(w)ny :
isqAE23
n
y
T14
N25
- Canaan, Kȝnˁnˁ :
kA
n
a
n
a
T14 N25
- Hatti, Ḫtȝ :
x t
U30 T14
N25
- Tjéhénou, Ṯḥnw :
T
H n
nw
W
T14A1 B1
Z2 N25
ici peuple étranger.
- Yenoam (en), Ynˁm :
iin
U19
nw W
a
G3
M
T14 N25

Les neuf arcs (étrangers ou rebelles) modifier

Les neuf terres étrangères
N25
t
Z1 Z1 Z1 Z1 Z1
Z1 Z1 Z1 Z1
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Orthographe des peuples étrangers, l'hiéroglyphe des neuf arcs est représenté par N25, "t" X1, et neuf traits Z1[5],[6]. Les neuf terres étrangères utilisées pour les neuf arcs sont également représentées iconographiquement à l'intérieur des cartouches, avec leurs noms. Les cartouches sont les « corps » du « prisonnier » ou « captif », les bras attachés derrière le dos, le nom de la terre / ville à l'intérieur du cartouche.

Voir également modifier

Notes et références modifier

  1. Betrò, pg 158
  2. Erman et Grapow 1926, p. 234.
  3. Budge, An Egyptian Hieroglyphic Dictionary, "kh", 'khast', pg 533b
  4. Betrò, "Hilly Terrain", p. 158.
  5. Budge, p. 533b.
  6. Budge, p. lxxvii, IV, 480, (Urkunden der 18 Dynastic, Tome III et IV édité par von K. Sethe)-(Kurt Heinrich Sethe)

Bibliographie modifier