Collegium Aureum

orchestre de chambre allemand

Collegium Aureum
Pays de résidence Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Ville de résidence Cologne
Type de formation Orchestre de chambre
Genre Interprétation historiquement informée
Création 1962

Collegium Aureum est un ensemble instrumental allemand spécialiste de l'interprétation historiquement informée, basé à Cologne.

Présentation modifier

Collegium Aureum est un ensemble fondé en 1962 par Deutsche Harmonia Mundi (en)[1],[2]. L'orchestre est pionnier de l'interprétation historiquement informée[3].

À compter de 1964, Franzjosef Maier est le violon solo de la formation[4].

Le répertoire de prédilection de l'ensemble est la musique baroque et classique jouée sur des instruments anciens originaux ou des copies : les cordes sont des XVIIe et XVIIIe siècles, d'origine italienne, les vents sont d'époque ou des copies. Le Collegium Aureaum interprète ainsi Bach, Haendel et Rameau, les compositeurs préclassiques (les fils Bach ou Carl Stamitz, notamment) et la première école de Vienne (Haydn et Mozart) ainsi que Beethoven, dont sa Symphonie héroïque dans les mêmes conditions en termes d'effectifs ou de types d'instruments que lors de sa création en 1804[3],[4].

Depuis 1974, l'orchestre joue également le répertoire du XIXe siècle sur des instruments modernes mais dans un style d'époque[3].

La formation est souvent associée au Deller Consort, aux frères Kuijken (Wieland, Sigiswald et Barthold), à Gustav Leonhardt, Paul Badura-Skoda et Jörg Demus, notamment[3].

L'orchestre a réalisé de nombreux enregistrements et diverses tournées, en Angleterre, en France, au Japon, en Amérique latine, en Afrique du Nord, aux Pays-Bas, en URSS et au Moyen-Orient[1],[2].

Collegium Aureum est dissous dans les années 1990[2].

Références modifier

  1. a et b (en) Aryeh Oron, « Collegium Aureum (Instrumental Ensemble) - Short History », sur www.bach-cantatas.com,
  2. a b et c (en) "Blue" Gene Tyranny, « Collegium Aureum: Biography », sur AllMusic
  3. a b c et d Pâris 2015, p. 1165.
  4. a et b Vignal 2005, p. 229.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier