Cochin (police de caractères)
Pour les articles homonymes, voir Cochin.
Cet article est une ébauche concernant une police de caractères.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Cochin est une police de caractères créée en par Georges Peignot (-) pour la fonderie G. Peignot et Fils. Son nom vient de celui de Charles-Nicolas Cochin[note 1], graveur de Louis XV.
| Système | |
|---|---|
| Type |
Famille typographique (d) |
| Pays d'origine | |
|---|---|
| Fonderies | |
| Typographe | |
| Création | |
| Nommé selon |
Historique modifier
En , Georges Peignot transforme en caractères d’imprimerie des lettres gravées à la main par le graveur Charles-Nicolas Cochin (-), qui n’était pas créateur de caractères. Il fait appel pour cela à un graveur de poinçons réputé, Charles Malin. Ils réaliseront ensuite la police Nicolas-Cochin, une variante. Deux ans plus tard, la Gazette du Bon Ton de Brunhoff et Vogel utilise quatre alphabets Cochin[1],[2].
Dès , le couturier Christian Dior choisit cette typographie pour sa maison[1].
Notes et références modifier
Notes modifier
- Ne pas confondre cette police avec la police Nicolas Cochin, des mêmes auteurs.
Références modifier
- Musée Christian-Dior Granville, Florence Müller et al., Dior, le bal des artistes, Versailles, ArtLys, , 111 p. (ISBN 978-2854954418, présentation en ligne), « Cochin », p. 29.
- Françoise Tétart-Vittu, « La Gazette du Bon Ton », Encyclopædia Universalis, consulté le 25 décembre 2013 (lire en ligne [archive payante]) : « La Gazette est éditée […]. Imprimées sur feuillets détachés avec les caractères tout nouveaux inventés par Georges Peignot. »
Annexes modifier
Bibliographie modifier
- Jean-Luc Froissart, L’Or, l’âme et les cendres du plomb, L’Épopée des Peignot : 1815 - 1983, Paris, Tekhnê, , 400 p. (ISBN 978-2952283601, présentation en ligne).
Article connexe modifier
- Fonderie Deberny et Peignot (1923).
Liens externes modifier
- « Les Cochin, chapitre troisième », sur typographie.org (version du sur Internet Archive).
