Classe Duguay-Trouin

classe de navires de guerre

La classe Duguay-Trouin est une classe de croiseurs légers de 2e classe, construits pour la marine française dans les années 1922-1923.

Classe Duguay-Trouin
Image illustrative de l'article Classe Duguay-Trouin
Le Lamotte-Picquet
Caractéristiques techniques
Type Croiseur léger
Longueur 181,30 m
Maître-bau 17,50 m
Tirant d'eau 6,14 m
Déplacement 7 500 tonnes
À pleine charge 9 500 tonnes
Propulsion 4 turbines Parsons
8 chaudières Guyot
4 hélices quadripales
Puissance 102 000 ch
Vitesse 33 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage Pont:20 mm
Tourelles:30 mm
Sainte-barbe:30 mm
Armement 4 canons doubles de 155 mm
4 canons AA de 75 mm
3x4 tubes à torpilles de 550 mm
Aéronefs 2 GL-812, puis 2 GL-832 (en), puis 1 Loire 130
1 catapulte
Rayon d’action 3 000 nmi à 15 nœuds
Autres caractéristiques
Équipage 27 officiers
551 marins
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Date début commande 1922
Période de
construction
1922 - 1923
Période de service 1923 - 1952
Navires construits 3
Navires prévus 3
Navires perdus 2
Navires désarmés 1

Caractéristiques modifier

 
Livret ONI203 pour l'identification des navires de la marine française, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis (9 novembre 1942).

Ces croiseurs ont été les premiers croiseurs français construits après la Première Guerre mondiale. Ce sont les premiers en France à être armés d'une artillerie principale d'un calibre de 155 mm et d'une portée de 26 km. Le déplacement standard de référence, appelé déplacement Washington (du nom des traité naval de Washington de 1922 qui limitait les tonnages des cinq plus grandes marines), sans combustible ni eau de réserve est de 7 249 tonnes Washington. Ils emportent environ 1 500 t. de mazout. Aux essais, à pleine charge, ces trois croiseurs seront capables de tenir 30 nœuds de moyenne pendant 24 heures à demi-puissance[1]. Disposant d'un très faible blindage, leur meilleur protection reste leur vitesse élevée avec un compartimentage serré. La dernière unité de cette classe, le Primauguet, est le premier navire français à recevoir une catapulte à air comprimé pour hydravions de type Penhoët.

Navires de la classe modifier

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

  • Pierre Vincent-Bréchignac, Les Flottes de Combat 1931, Société d'éditions Géographiques, Maritimes et Coloniales, Paris, , 704 p., p. 28
  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
  • (en) M J Whitley, Cruisers of World War II : An International Encyclopedia, Londres, Arms and Armour Press, (ISBN 1-85409-225-1), p. 27–29

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Lien externe modifier