Clémentine Amouroux

actrice française
Clémentine Amouroux
Description de l'image Defaut.svg.
Nationalité Française
Profession Actrice
Metteuse en scène
Films notables Messidor
Le Mors aux dents
L'Arbre, le Maire et la Médiathèque
Séries notables Marc Eliot
Site internet Site officiel

Clémentine Amouroux est une actrice et metteuse en scène française

Biographie modifier

Clémentine Amouroux fait ses débuts en 1976 en apparaissant dans des séries télévisées avant d'obtenir des rôles plus importants au cinéma, notamment dans Perceval le Gallois d'Éric Rohmer (1978), puis dans Messidor d'Alain Tanner (1979).

Au théâtre, après avoir été mise en scène par Peter Brook dans la pièce Mesure pour mesure de William Shakespeare (1978), elle devient, au début des années 1980, codirectrice de la compagnie théâtrale le Trace Théâtre avec Gilles Bouillon[1], ce qui lui donne l'occasion d'explorer le théâtre classique en interprétant des œuvres de Victor Hugo (Marie Tudor), Marivaux (Le Triomphe de l'amour), Molière (Dom Juan, Georges Dandin) et Shakespeare (Le Marchand de Venise, La Nuit des rois, etc.).

À la fin des années 1980, elle passe à la mise en scène. Elle collabore avec le chorégraphe Pierre Doussaint en adaptant Le Livre de la pauvreté et de la mort de Rainer Maria Rilke (1989), puis enchaîne en effectuant d'autres adaptations d'œuvres d'auteurs étrangers tels que Yasushi Inoue (Le Fusil de chasse, 1992) et Antonio Tabucchi (Dialogues manqués, 1993).

Elle apparaît ponctuellement au cinéma à l'invite du cénacle d'Éric Rohmer en jouant d'abord pour le Maître dans L'Arbre, le Maire et la Médiathèque (1993) et, ensuite, dans le deuxième long métrage réalisé par sa productrice Françoise Etchegaray, Sept en attente (1995).

Après une interruption volontaire de quelques années, elle reprend le métier et on la revoit à la télévision dans des séries, notamment dans plusieurs épisodes de Marc Eliot (1999-2002), au cinéma dans Mille millièmes de Rémi Waterhouse (2002), tandis qu'au théâtre, elle retrouve Pierre Doussaint pour mettre en scène La mort est un champ de bleuets de Jean-Frédéric Vernier (2004).

Elle est la mère de l'acteur Bastien Bouillon[2].

Filmographie modifier

Cinéma modifier

Télévision modifier

Théâtre modifier

1979 à 1988 modifier

Compagnie Trace Théâtre * et Compagnie Gilles Bouillon **, toutes les mises en scène sont de Gilles Bouillon[1].

1989 à aujourd'hui modifier

  • 1989 : Le Livre de la pauvreté et de la mort, d'après Rainer Maria Rilke, mise en scène Clémentine Amouroux et Pierre Doussaint
  • 1992 : Le Fusil de chasse, d'après Yasushi Inoue, mise en scène Clémentine Amouroux
  • 1993 : Dialogues manqués, d'après Antonio Tabucchi, mise en scène Clémentine Amouroux
  • 2002-2004 : La mort est un champ de bleuets de Jean-Frédéric Vernier, mise en scène Clémentine Amouroux et Pierre Doussaint
  • 2005 : Similitude, monologue d'après une œuvre de Janet Frame, scénographie de Clémentine Amouroux
  • 2008 : Le Livre de la pauvreté et de la mort, d'après Rainer Maria Rilke, mise en scène Clémentine Amouroux, représentations en églises et dans le privé
  • 2011 : Bagatelles de Jacques Offenbach et L'Ivrogne corrigé de Christoph Willibald Gluck, mise en scène Clémentine Amouroux, opérettes (spectacles amateurs)
  • 2011 : Les Pas perdus d'après la pièce de Denise Bonal, mise en scène Clémentine Amouroux, Théâtre de l'Orme (Loir-et-Cher)
  • 2011 : Impatience, d'après le texte de François Bon, mise en scène Clémentine Amouroux, Centre Culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi
  • 2011 : Du coq à l'âne, spectacle musical de Jean Frédéric Vernier, mise en scène et interprétation/chant par Clémentine Amouroux, Théâtre de Bligny (Essonne), Théâtre de l'Orme (Loir-et-Cher)
  • 2012-2013 : Impatience, d'après le texte de François Bon, mise en scène Clémentine Amouroux, Maison fraternelle (Paris 5e)
  • Année inconnue : Falling Out the Chariot, spectacle de danse contemporaine, mise en scène Clémentine Amouroux

Notes et références modifier

  1. a et b Directeur, aujourd'hui, du Centre dramatique régional de Tours
  2. Bastien Bouillon de «La Nuit du 12»: «Le film demandait de rester droit», sur liberation.fr, 13 juillet 2022, consulté le 4 août 2022

Liens externes modifier