Cires-lès-Mello

commune française du département de l'Oise

Cires-lès-Mello
Cires-lès-Mello
La mairie.
Blason de Cires-lès-Mello
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Thelloise
Maire
Mandat
Alain Guerinet
2020-2026
Code postal 60660
Code commune 60155
Démographie
Gentilé Cirois - Ciroise
Population
municipale
3 989 hab. (2021 en augmentation de 1,55 % par rapport à 2015)
Densité 238 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 26″ nord, 2° 21′ 27″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 149 m
Superficie 16,73 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cires-lès-Mello
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montataire
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
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Cires-lès-Mello
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Cires-lès-Mello
Liens
Site web http://www.cires-les-mello.fr

Cires-lès-Mello est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

 
La rue de la Ville et le passage à niveau.

La commune, traversée par le méridien de Paris matérialisé par la Méridienne verte, est située à l'ouest de Montataire sur l'ancienne route nationale 329 (actuelle RD 929).

Elle est traversée par le Sentier de grande randonnée GR11.

Communes limitrophes modifier

Hydrographie modifier

La commune est limitée à l'est par le Thérain, ses importantes zones de marais[1] et ses étangs.

Le Thérain est un affluent de l'Oise et donc un sous-affluent de la Seine.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 655 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cires-lès-Mello est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cires-lès-Mello, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 4 615 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), forêts (34,8 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %), prairies (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Le hameau du Tillet, qui dispose d'écoles maternelle et primaire[17], est situé à l'ouest de la ville.

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 656, alors qu'il était de 1 526 en 2013 et de 1 388 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,8 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cires-lès-Mello en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Cires-lès-Mello en 2018.
Typologie Cires-lès-Mello[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,8 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,7 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 6,6 7,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

La gare de Cires-lès-Mello est desservie par les trains qui effectuent des missions entre les gares de Creil et de Beauvais.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 646, 647, 648, 6202, 6344 et 6345 du réseau interurbain de l'Oise[18].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cires (1170) ; Chire (1180) ; de Chiris (1180) ; ecc. de ciris (1183) ; Cirium (1183) ; Cyres (1190) ; de molendinis de ciris (1207) ; in villa de cires (1207) ; Cire (1269) ; beati martini de ceris (1269) ; in territorio de cires (1244) ; Sire (vers 1270) ; Cires les mellou (1277) ; Ciroe (1294) ; Cyres juxta Mellotum (1294) ; Chires (vers 1380) ; Cires prez Mello (1414) ; Chir (XVe) ; Cirs (XVe) ; Cir les Marlou (XVe) ; Cires soubz tilliel (1517) ; Cires lez Mello (vers 1525) ; Cirre (vers 1570) ; Cire lez Mello (1665) ; Cir lez Mello (XVIIIe) ; Cires-lès-Mello (1840)[19].
À l'origine Cire était le nom d'un cours d'eau attesté sous les formes Chera (1180) ; Cheva (1180) ; Chire (XIVe) ; Cire (XIVe) ; Chere (XIVe)[20], le nom picard était Chire et le nom français Chère. La Chère prend sa source au village de Cauvigny[20]. Son nom était oublié des habitants, ils disent « le ruisseau de Cires » depuis 1946[20].

La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Cires indique qu'elle se situe près de Mello.
Mello : Merloilum en 1039, probablement composé du latin merula (merle) et du gailois -ialo, ce serait « (la) clairière du merle »[21].

Histoire modifier

La première mention du village de Cires-lès-Mello remonte à 1170[22].

 
La gare au tout début du XXe siècle.

Le chemin de fer dessert le bourg en 1857 avec la mise en service de la gare de Cires-lès-Mello sur la ligne de Creil à Beauvais[23], facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises.

Lors de la Première Guerre mondiale, Cires-lès-Mello se trouve à l’arrière du front et est un lieu de passage et de cantonnement des troupes françaises. Elle est épargnée des bombardements ennemis sauf durant la nuit du 20 au , date à laquelle un avion bombardier allemand détruit plusieurs immeubles de la commune et tue quatre civils[24].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Neuilly-en-Thelle[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Montataire

Intercommunalité modifier

La commune faisait partie de la communauté de communes la Ruraloise, créée au , et qui avait pris la suite du SIVOM du Thelle.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[26], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[27],[28].

La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée communauté de communes Thelloise après avoir porté le nom provisoire de communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [29].

Tendances politiques et résultats modifier

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste DVD menée par Béatrice Basquin remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 637 voix (43,18 %, 20 conseillers municipaux dont 6 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[30] :
- Alain Guérinet, maire sortant (DVD, 583 voix, 39,52 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Barbara Mlynarczyk (PG, 255 voix, 17,28 %, 2 conseillers municipaux élus.
Lors de ce scrutin, 33,33 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise[31], une quadrangulaire a lieu : la liste DVG menée par Alain Guerinet — maire de la commune de 1989 à 2001 et de 2008 à 2014 — remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 419 voix (41,48 %, 20 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[32] :
- Josiane Vandriessche (DVD, 300 voix, 29,70 %, 4 conseillers municipaux élus dont1 communautaire) ;
- Bertrand Vandewalle (DVD, 225, 22,27 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Barbara Mlynarczyk (DVG, 66 voix, 6,53 %, pas d'élus) ;
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 56,64 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 1977 Alfred Peltier    
mars 1977 1983 Jean Benaut    
mars 1983 1989 Hubert Lioust DVD Président d'associations
mars 1989 mars 2001[34] Alain Guérinet DVD  
mars 2001[35],[36] 2008 Hubert Lioust UMP Retraité
mars 2008 2014 Alain Guérinet DVD  
avril 2014[30],[37] juillet 2020 Béatrice Basquin[38] DVD[39] Attachée commerciale
Vice-présidente de la CC Thelloise (2017 →2020 )
juillet 2020[40],[41] En cours
(au 11 mars 2021)
Alain Guérinet DVD  

Jumelages modifier

 
Panneau de jumelage.

Équipements et services publics modifier

La ville possède une Bibliothèque Municipale située au 2 rue Saint Martin

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].

En 2021, la commune comptait 3 989 habitants[Note 4], en augmentation de 1,55 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1241 1711 2171 1771 3301 2871 3181 3251 223
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4541 4221 4591 6061 5771 6331 5041 5181 468
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4971 4321 4101 4601 4311 3681 2421 3401 436
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 5691 4901 8842 9923 4583 5853 5483 4503 545
2014 2019 2021 - - - - - -
3 8883 9963 989------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 028 hommes pour 1 958 femmes, soit un taux de 50,88 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,7 
4,7 
75-89 ans
7,8 
15,7 
60-74 ans
16,9 
20,5 
45-59 ans
18,9 
20,6 
30-44 ans
21,2 
17,3 
15-29 ans
15,6 
20,8 
0-14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Église Saint-Martin.
 
Guette de la grange dîmière.

Cires-lès-Mello possède quatre monuments historiques sur son territoire :

  • Château de Cires-lès-Mello, appelé le grand Mello ou le château de la princesse de Mello. Il accueillit plusieurs rois de France pour la chasse aux loups.
Le clocher du XVe siècle se dresse au-dessus de la première travée du bas-côté sud. Le chœur et le croisillon nord avec sa chapelle constituent les éléments les plus anciens et remontent à la fin du XIIe siècle, et la nef avec ses bas-côtés sont issus d'une seule campagne de construction vers 1230/ 1235.
Après l'écroulement des voûtes de la croisée du transept, du chœur, du croisillon sud et de la chapelle sud à la fin du Moyen Âge, ces parties sont totalement reconstruites dans le style gothique flamboyant, avec l'adjonction d'un porche devant le portail méridional, mais les voûtes sont simplement remplacées par des lattis de bois recouverts de plâtre. Tout le sol autour de l'église et à l'intérieur a été remblayé pour lutter contre les fréquentes crues du Thérain, ce qui confère à l'édifice une silhouette trapue, et les grandes arcades faisant communiquer la nef avec les bas-côtés paraissent trop basses.
Malgré ses dimensions modestes, l'église est riche d'une élévation sur trois étages, avec des galeries ouvertes sur les combles des bas-côtés et des fenêtres hautes. Les murs hauts de la nef sont confortés par des arcs-boutants. Comme particularités, les fenêtres hautes sont des triplets de baies en tiers-point sans remplage, disposition plus courante pour le chevet ou les extrémités du transept, et les galeries ne comportent qu'une unique baie par travée, en tiers-point et sans arc de décharge. Dans les deux cas, l'on peut parler d'une absence de raffinement. Dans son ensemble, l'église est bien conservée et n'a pas subi de restaurations importantes, ce qui en fait un édifice d'une grande authenticité[49],[50]

.

  • Ruine de la grange dîmière, rue des Petits-Prés et impasse de la Grange-aux-Dîmes (inscrite monument historique en 1926[51]) : Elle date du XIIIe siècle[51] et appartenait autrefois à l’Hôtel-Dieu de Mello. Subsistent le mur gouttereau nord avec les arrachements des voûtes d'ogives, et les deux murs pignons. Sur le contrefort occidental, prend appui une échauguette grâce à deux trompes.
  • Pavillon du Tillet, rue Grande du Tillet - RD 929 (inscrit monument historique par arrêté en 2008[52]) : Il s'agit d'une maison en pans de bois, de style néogothique et néo-Renaissance, ornée de riches décors sculptés. Ce pavillon provient de l'Exposition universelle de 1900, probablement du « quartier du Vieux Paris ». Il a été acquis par les propriétaires du château du Tillet et remonté au hameau du Tillet afin de servir de maison de gardien pour le château[52].

On peut également noter :

  • Ancien hôtel-Dieu de la seigneurie de Mello, rue des Petits-Prés.
  • Chapelle du Tillet, du XIIe siècle et largement restaurée au XIXe siècle ainsi qu'après la Seconde Guerre mondiale. De plan rectangulaire à l’origine, elle a été dotée d’une abside à trois pans au XIXe siècle. Une voûte en carène renversée, très refaite, recouvre la partie ancienne tandis que l’abside reçoit une voûte à nervures retombant sur des consoles sculptées, dans l’esprit du gothique tardif. La chapelle contient une chaire de style gothique[53]

Personnalités liées à la commune modifier

La ville de Cires-lès-Mello a une rue dédiée à saint Martin. Ce dernier serait passé à cheval (dans une rue appelée maintenant la rue Saint-Martin) et sa monture y aurait perdu un fer, détenu maintenant dans l'église ayant au-dessus de sa porte d'entrée une statue de saint Martin à cheval.

Héraldique modifier

  Blason
D'or au chevron de gueules, accompagnée au chef de deux fers à cheval de sable et en pointe un alérion du même, au chef d'azur chargé de trois merlettes d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. Jeanne Cassard, « Cires-lès-Mello : qui est responsable de la pollution d’un chemin communal ? : Depuis près d’un an, des eaux usées se déversent sur un chemin communal situé en contrebas. Des riverains, exaspérés, se battent pour faire cesser cette nuisance », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Cires-lès-Mello et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Cires-lès-Mello », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Juliette Duclos, « A Cires-lès-Mello, l’école « délabrée » va être restaurée : Après des mois de confrontation, les parents d’élèves de l’école Tillet, à Cires-lès-Mello, ont eu gain de cause et des travaux « d’urgence » vont être réalisés », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Transports en commun à Cires-lès-Mello », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  19. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 142.
  20. a b et c Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 142.
  21. Maurice Lebègue, Les Noms des communes du département de l'Oise, Musée de Picardie, , p. 230.
  22. a et b « Église Saint-Martin », notice no IA60001555, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. François Palau, Maguy Palau, Le rail en France : 1852-1857, Palau, 1998 p. 198 extrait (consulté le 7 décembre 2012).
  24. « Cires-lès-Mello durant la Grande guerre », Livre mémorial des communes de l'Oise, sur Mémorial 1914 / 1918 des victimes civiles de l'Oise (consulté le ).
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  27. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  28. D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  29. « CC du Pays de Thelle et Ruraloise (N° SIREN : 200067973) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, .
  30. a et b « Cires-lès-Mello :première maire du village », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Alain Guérinet, maire sortant, maire de 1989 à 2001, battu de 13 voix en 2001, puis réélu maire en 2008, semble considérer avoir manqué de temps pour mener ses projets à terme ».
  31. « Municipales2020: A Cires-les-Mello, l’école au cœur des programmes des candidats », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Cires-lès-Mello », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Les maires de Cires-lès-Mello », sur francegenweb.org (consulté le ).
  34. Victor Fortunato, « L'ancien maire veut reprendre son fauteuil : Municipales 2001 », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « lain Guérinet, le maire sortant de Cires-lès-Mello, retrouvera Hubert Lioust sur sa route lors des prochaine élections municipales. Un adversaire qu'il connaît bien. En effet, Hubert Lioust, qui a officialisé sa candidature hier, n'est autre que l'ancien maire de cette commune. Mieux, les deux hommes étaient par le passé très unis. Ainsi, en 1989, Alain Guérinet avait été élu maire sur la liste de Hubert Lioust. En 1995, un accord était intervenu entre les deux hommes ».
  35. V. F., « Hubert Lioust veut reconquérir son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Depuis plusieurs semaines, l'ancien maire sillonne la commune pour faire connaître sa liste « Initiatives et progrès ». Celui qui avait perdu son fauteuil en 1989, à cause d'un écart infime de 21 voix, veut mettre tous les atouts de son côté pour faire vaciller Alain Guérinet, le maire, élu depuis onze ans alors qu'il figurait à l'époque sur la propre liste de Hubert Lioust (...) Hubert Lioust, qui fut adjoint au maire de 1977 à 1983 puis maire de Cires-les-Mello de 1983 à 1989, pense qu'il a toutes les chances de retrouver son fauteuil ».
  36. Daniel Vernet, « Hubert Lioust retrouve son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Hubert Lioust, 62 ans, retraité, a tout d'abord été élu par 19 voix contre 3 à Jean-Yves Lefèvre, le représentant de la liste de rassemblement des forces de gauche, et 5 bulletins blancs ».
  37. « A Cires-lès-Mello, l'état des finances inquiète les Indignés », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Aux affaires depuis 2014, la maire actuelle pointe du doigt la « gestion euphorique » de l'ancienne équipe, symbolisée par la construction d'un complexe sportif à ses yeux « surdimensionné » (3,5 M€) : « Il nous coûte 340 000 € par an en fonctionnement. On ne peut donc pas faire mieux que de réagir aux besoins urgents. On optimise, mais tous nos projets sont mis de côté. Et la baisse des aides d'Etat ne va rien arranger », déplore Béatrice Basquin (DVD). « Il y a des sous ! Quand on est parti, il y avait 543 000 € dans les caisses, et 891 000 € un an plus tard », rétorque son prédécesseur et opposant Alain Guérinet (DVD) ».
  38. Otto Beaumont-Senn, « Cires-lès-Mello. Décès de l’ancienne maire Béatrice Basquin : Les habitants de Cires-lès-Mello (Oise) ont appris le décès de l'ancien maire Béatrice Basquin, a l'âge de 65 ans, mercredi 23 février », Oise Hebdo,‎ 288/2/2022 (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Extrait de la fiche de Mme. Béatrice Basquin », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
  40. « Cires-lès-Mello : L’ancien maire Alain Guérinet retrouve son siège », Oise hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Compte-rendu succinct de la réunion du conseil municipal du samedi 4 juillet 2020 » [PDF], Comptes rendus, Mairie de Cires-lès-Mello (consulté le ).
  42. « Saucisses blanches et salade de pommes de terre… : Les amis allemands de Bruchmühlen étaient encore venus avec leurs spécialités au marché artisanal du comité de jumelage samedi dernier », L'Écho du Thelle, no 634,‎ , p. 20 « En cette 26e  année de jumelage, une équipe de football allemande était venue ce jour disputer le tournoi international de Balagny-sur-Thérain ».
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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