Cimetière Sainte-Marie et Saint-Nicolas (division I)

cimetière allemand

Le cimetière Sainte-Marie et Saint-Nicolas (division I) (également ancien cimetière de la paroisse Sainte-Marie et Saint-Nicolas) est un cimetière situé au 1 Prenzlauer Allee (de) dans le quartier Prenzlauer Berg du quartier berlinois de Pankow.

Cimetière Sainte-Marie et Saint-Nicolas (division I)
Adresse
1 Prenzlauer Allee (en) , Mollstraße et Prenzlauer Berg (d) Voir et modifier les données sur Wikidata
10405 arrondissement de Pankow
 Allemagne
Patrimonialité
Garden monument (d)
Monument historique de Berlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Carte

Histoire modifier

   
La chapelle néogothique du cimetière datant de 1863

Le cimetière est ouvert par les congrégations de l'église Sainte-Marie et de l'église Saint-Nicolas à la porte de Prenzlau dans le mur d'accise le 27 juillet 1802. Il est agrandi en 1814 et en 1847, pour atteindre une superficie totale de 35 400 m². En 1858, un nouveau terrain est acheté non loin de là, au numéro 7 de la Prenzlauer Allee : le nouveau cimetière Sainte-Marie et Saint-Nicolas (de).

Ces dernières années, le cimetière est restauré à grands frais. C'est surtout le mur Est, presque fermé, avec des tombes héréditaires de différents styles architecturaux, qui est conservé. Le mur nord est détruit lors de la bataille de Berlin. Le quartier général des Jeunesses hitlériennes était situé en face dans ce qui était alors le grand magasin Jonaß (de). Les défenseurs, dont des membres des Jeunesses hitlériennes, s'étaient retranchés derrière ces sépultures héréditaires.

Après avoir été fermé aux enterrements en 1970, le cimetière rouvre ses portes en 1995. Pendant cette longue période de repos, une végétation luxuriante s'est développée pendant la longue période de repos. Celle-ci est conservée dans certaines parties. Dans ce cimetière, quelques croix funéraires provenant de la Fonderie royale de fer prussienne (de) sont conservées dans ce cimetière. Il y a un relief en pierre d'Ernst Wenck (de) au-dessus de l'entrée principale. Il représente le parcours de l'homme de la naissance à la mort. Le mur et l'entrée principale sont maintenant (2022) dégradés par des graffitis.

Tombes de personnalités importantes modifier

(* = sépulture honorifique de l'état de Berlin)

 
Plan d'ensemble (les numéros se trouvent après les noms entre parenthèses)
 
Sépulture héréditaire des familles Rudloff et Wolff, sculpture de Hans Dammann (de)

Tombes d'intérêt architectural modifier

   
Mausolée de la famille Leo
Tombe murale de la famille Franz
  • Mausolée de la famille Hildebrand (40), érigé en 1851
  • Mausolée de la famille Leo (41), érigé en 1851
  • Mausolée de la famille Kux (42), construit en 1871, rénové en 1993
  • Tombe murale de la famille Franz en forme de portail (43), première inhumation en 1862
  • Tombeau du conseiller de justice Kurt Ackermann avec figure funéraire "Flora" en marbre par Wilhelm Wandschneider, 1902
  • Tombe de Schumann-Recke avec une pleureuse plus grande que nature par Otto Stichling (de) (44), vers 1906

Anciennes tombes modifier

La tombe de Horst Wessel, détruite dès la fin de la guerre, mais toujours reconnaissable jusqu'en 2013, est d'un intérêt controversé. Joseph Goebbels a fait transformer à grands frais en marbre la tombe discrète de la famille Wessel pour en faire un mémorial national. Le père nationaliste allemand de Horst Wessel Ludwig Wessel (de), décédé en 1922, a été le pasteur de la congrégation Saint-Nicolas et celle-ci ne veut pas renoncer à la tombe de son ancien pasteur après 1945. Ainsi, jusqu'en 2013, un fragment de marbre portant les lettres Ludwig W rappelait son souvenir. En 2000, un comité de fossoyeurs antifascistes a revendiqué avoir creusé à cet endroit et jeté dans la Spree tous les restes osseux de la famille Wessel qui y avaient été trouvés. Selon la police, les fouilles n'ont toutefois été que superficielles. Les auteurs n'ont jamais été identifiés. Sa tombe est retirée du cimetière en juin 2013, après être devenue depuis la chute du mur un lieu de pèlerinage pour les néonazis

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Références modifier

  1. Nicht zu verwechseln mit seinem Bruder Johann Carl Stahn (de) (1808–1891), Prediger an der Friedrichswerderschen Kirche und Konsistorialrat im Konsistorium der Provinz Brandenburg, oder mit dem Vater der beiden, Johann Gottfried Stahn (1764–1849), Archidiakon an St. Marien.