Christian Karl Hackenschmidt

théologien luthérien alsacien (1839-1915)
Christian Karl Hackenschmidt
Portrait gravé en 1909 par sa fille Sabine Hackenschmidt.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
Activités
Père
Johann Christian Hackenschmidt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Erlanger Wingolf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Christian Karl Hackenschmidt, né Christian Charles Hackenschmidt le à Strasbourg et mort le , est un théologien luthérien alsacien[1].

Biographie modifier

 
Le nom de Carl Hackenschmidt sur la liste des pasteurs à l'Église protestante Saint-Pierre-le-Jeune.

Il est le fils de Jean Christian Hackenschmidt, vannier et poète, et de Louise Urban son épouse. Après avoir fréquenté le Gymnase à Strasbourg de 1857 à 1861 il étudie la théologie protestante dans la même ville. Avec Friedrich Ihme (de), il est en 1857 l'un des fondateurs de la Argentina à Strasbourg, confrérie d'étudiants associée à la Erlanger Wingolf dont il devait plus tard devenir membre également[2]. Il termine ses études à l'université d'Erlangen en 1862 avec une thèse sur la dogmatique luthérienne, puis est ordonné pasteur le . En 1869, il obtient son doctorat à Strasbourg avec une thèse intitulée Études sur la doctrine chrétienne du péché[3].

Il est vicaire à Ingwiller de 1864 à 1868, puis précepteur à Froeschwiller et fait un voyage d'études à Paris et en Allemagne. De 1870 à 1882 il est pasteur à Jaegerthal et de 1882 à 1885 aumônier à la prison de Strasbourg et enfin pasteur de l'Église protestante Saint-Pierre-le-Jeune, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort. De 1909 à 1915, il est également président du Consistoire de Strasbourg.

Il est considéré comme l'un des pionniers du germanisme en Alsace-Lorraine. Dès 1870 il écrit un poème devenu célèbre pour saluer le retour de l’Alsace à la mère-patrie et commençant par : Mein Elsass deutsch, mein Elsass frei.

En 1896 l'université de Strasbourg le fait docteur honoris causa. Néanmoins, selon Siegwalt, on lui refuse une chaire à l'université de Strasbourg parce qu'il aurait été « trop allemand[4] ».

Hackenschmidt épouse Emilie Baranowska le . Il est le père de l'artiste Sabine Hackenschmidt qui réalise son portrait en 1909.

Publications modifier

  • Vaterlandslieder eines Elsässers, Lahr 1871.
  • Die Anfänge des katholischen Kirchenbegriffs. Dogmenhistorischer Versuch, Straßburg 1874.
  • Über wahres u. falsches Luthertum, Leipzig 1877.
  • Der römische Bischof im vierten Jahrhundert, Heidelberg 1880.
  • Die Kirche im Glauben des ev. Christen, Erlangen 1881.
  • Der christliche Glaube, Calw und Stuttgart 1901.
  • Licht- u. Schattenbilder aus dem AT, Gütersloh 1908.
  • Die Christuspredigt für unsere Zeit, Göttingen 1909.
  • Der Prophet Jeremia, Gütersloh 1912.
  • Wegweiser zu den Segensquellen Gottes für Konfirmanden, Gütersloh 1913.
  • Der Prophet Daniel, Gütersloh 1914.
  • Der Krieg und die Lüge. Vortrag, Straßburg 1915.
  • Kalendergeschichten, Straßburg, 1925.

Références modifier

  1. (de) Friedrich Wilhelm Bautz, « Hackenschmidt, Karl », in Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 2, Bautz, Hamm 1990, (ISBN 3-88309-032-8), p. 421–422.
  2. (de) Festschrift der Argentina zum 50. Stiftungsfest, 1907
  3. Thèse de doctorat, notice SUDOC [1]
  4. (de) Martin Siegwalt, Carl Maurer. Ein Leben für Kirche und Heimat, Neudettelsau, 2014, p. 144

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier