Chloë des Lysses

photographe, journaliste et ancienne actrice pornographique française

Chloë des Lysses
Chloë des Lysses en 2016.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (51 ans)
Toulon (Var, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Nathalie BoëtVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Lilith Alighieri, Chloë des Lysses, CDLVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata

Chloë des Lysses (CDL), née Nathalie Boët à Toulon, le , est une photographe et journaliste française. Elle a commencé sa carrière en tant qu'actrice pornographique[1],[2], activité qu'elle a exercée en 1993.

Biographie

En 1993, Chloë des Lysses tourne quelques films avant de s'installer à Paris où elle tourne deux sitcoms pour M6 (Caroline et ses Copains, pastiche de Hélène et les Garçons) avant de rencontrer Gérard Jubert, fondateur du magazine L’Éléphant rose, qui le premier l'engagera comme pigiste. En 1996 et 1998, elle travaille avec le photographe Dahmane (de). Elle participe en tant que modèle[3] à la réalisation des livres Porn Art[4], préfacé par Gilles Néret et Porn Art 2[5] ou participera à un hors série : Art Press X-Elles, le sexe par les femmes en 2005.

De 1993 à 2000, elle sera pigiste pour de nombreux magazine, obtenant sa carte de presse en 1999 après avoir repris des études à l'École du multimédia de Paris. En 2001, Chloë des Lysses est membre du jury du premier Prix Sade remis à Catherine Millet[6],[7],[8].

Chloë des Lysses se lance ensuite dans la photographie, sans abandonner l'univers érotique dans un premier temps. Elle a réalisé des clichés de pornographie gonzo et une vidéo qu'elle présente dans le cadre du Journal du hard mise en ligne par le site sexy streaming.com. Elle a aussi réalisé des portraits de célébrités du spectacle, notamment celui de Charlotte Gainsbourg pour La Republica XL de juillet-août 2010[9].

Le groupe Tanger lui a consacré une chanson, Chloë des Lysses dans l’album La Mémoire insoluble[10].

Œuvres

  • Sade : revu et corrigé pour les filles : traité d'éducation et punitions, si méritoires (en coll. avec Jean-Claude Baboulin, préf. Jérôme Sans, av.-propos Pierre Lambeye) Paris, Scali, coll. « Love books », 2006. (BNF 40102954)
  • avec Philippe Vuillemin : Bêtes de sexe ! : la sexualité des animaux expliquée aux humains, Glénat, 2011. Sous le pseudonyme Lillith Alighieri[11].

Articles de presse

  • Lettre ouverte à Virginie Despentes sur Lincorrect.org[12].
  • Portfolio publié dans Gonzaï numéro 36 spécial punk français : « les plus beaux clichés nudistes de l’enfant terrible de la photo française »[13].

Photographies

  • The Pimp Cook Book, Grenoble, Glénat, 2009. (ISBN 978-2-7234-6494-9) (BNF 42002420) L'introduction définit le livre comme « un regard sur le rapport que l'homme entretient avec ses sens et la nourriture. »[14] Il contient soixante-trois recettes de cuisines « pimpées »[note 1].
  • (avec Vincent Tannieres) La Pizza des grands chefs, Laymon, 2013 — Recueil de recettes de cuisine.[15]

Préfaces et postfaces

  • Emily Dubberley (trad. de l'anglais par Delphine Ramasseul), Sensuelles et sans suite : le manuel complet des rencontres sans lendemain [« Brief Encounters: the essential guide to casual sex »], Paris, Scali, coll. « Love books : pratique », , 268 p. (ISBN 2-35012-017-1, BNF 39974022)

Expositions artistiques

  • 2005, exposition Girls Girls Girls au Centre d'art moderne de Neuchâtel[16] où elle est créditée avec une vingtaine de femmes[note 2].
  • 2015, exposition de photographies et peintures Dirty Harry Vol. 1 au 59, rue Rivoli à Paris[17].

Notes et références

Notes

  1. Le mot pimp en anglais signifie souteneur ou maquereau.
  2. Les exposantes sont : Béatrice Cussol, Nicole Tran Ba Vang, Natacha Merritt, Pascale Lafay, Lamia Ziadé, Ornela Vorpsi, Chloë des Lysses, Maria Beatty, Ileana Vicius, Virginie Boursette, Madeleine Berkhemer, Sonia Koumskoff-Raissi, Kiki Seror, Ellen Von Unwerth, Marianne Müller, Catherine Jammes, Ninar Esber, Hsia Fei Chang, Lyzane Potvin.

Références

  1. « Chloë des Lysses », sur IMDb (consulté le )
  2. (en-GB) « Till death do us sculpt: Russian to render human bodies into art », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Paris-based Molodkin, 43, has already signed up the BBC reporter Sasha Gankin, who wants to be rendered into a sculpture of a brain, as well as a French porn star, Chloé des Lysses, who wants to be turned into a model of praying hands. »

  3. « Chloë des Lysses - Other works », sur IMDb (consulté le )
  4. Dahmane; Gilles Néret; Chloë des Lysses (Postface), Porn Art, Alixe, (lire en ligne)
  5. « Porn Art 2. Chloe des Lysses par Dahmane », sur Alixe Studio Bookshop (consulté le )
  6. « Réponse de BibiloSés@me sur le prix littéraire "Prix Sade" », sur Questionpoint.org (consulté le )
  7. Lionel ARACI, « Débats et opinions », Le Figaro,‎ (ISSN 1241-1248)
  8. Sébastien LAPAQUE, « Une », Le Figaro,‎ (ISSN 1241-1248)
  9. « Charlotte Gainsbourg », sur Pinterest (consulté le )
  10. « Tanger (2) - La Mémoire Insoluble », sur Discogs (consulté le )
  11. Lilith Alighieri et Vuillemin, Bêtes de sexe !: La sexualité des animaux expliquée aux humains, Glénat, (ISBN 978-2-7234-7843-4)
  12. Chloë des Lysses, « Lettre ouverte à Virginie Despentes », sur lincorrect.org, (consulté le ).
  13. « Gonzaï n°36 : spécial punk français », sur gonzai.com (consulté le ).
  14. Dream team et Chloé des Lysses, The pimp cook book, Glénat, , 156 p. (ISBN 978-2-7234-6494-9, lire en ligne)
  15. « Pizzas des grands chefs - Vincent Tannieres & Chloe Des Lysses - Librairie Ombres Blanches », sur www.ombres-blanches.fr (consulté le )
  16. Bernard Léchot, « Entre sexe et blessure », Swissinfo, Neuchâtel,‎ (ISSN 1741-315X, lire en ligne, consulté le )
  17. « Exposition Dirty Harry Vol 1 », sur Scribd (consulté le )

Liens externes