Chelle-Spou

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Chelle-Spou
Chelle-Spou
Vue du village.
Blason de Chelle-Spou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses
Maire
Mandat
Noël Abadie
2020-2026
Code postal 65130
Code commune 65143
Démographie
Gentilé Chespouais
Population
municipale
109 hab. (2021 en diminution de 7,63 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 08′ 15″ nord, 0° 14′ 35″ est
Altitude Min. 279 m
Max. 491 m
Superficie 4,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Arros et des Baïses
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chelle-Spou
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Chelle-Spou
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Chelle-Spou

Chelle-Spou est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Baronnies, dont le nom est issu d’une légende selon laquelle quatre seigneurs du Moyen Âge avaient pour habitude de festoyer ensemble aux sources de l’Arros, chacun d’eux gardant un pied sur sa terre et l’autre sur celle du voisin.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arros, l'Arriou-Darré et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Chelle-Spou est une commune rurale qui compte 109 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 450 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..

Ses habitants sont appelés les Chespouais.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Chelle-Spou se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 11 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 5 km de Tournay[3], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Arros et des Baïses dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tournay[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Artiguemy (1,1 km), Gourgue (1,8 km), Ricaud (2,2 km), Cieutat (2,7 km), Poumarous (3,0 km), Lanespède (3,9 km), Mauvezin (4,1 km), Ozon (4,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Chelle-Spou fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[5].

 
Carte de la commune de Chelle-Spou et des proches communes.
Communes limitrophes de Chelle-Spou[6]
Ozon Ricaud
Cieutat   Gourgue
Artiguemy

Hydrographie modifier

L'Arros, affluent de rive droite de l’Adour, traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec les communes de Ricaud et Gourgue.
Le ruisseau de l'Espierra affluent de rive gauche de l’Arros, traverse la commune d’ouest en est et forme une partie de la limite sud avec la commune d’Artiguemy.
Le ruisseau de l’Arriou Darré, affluent de rive gauche de l’Arros, traverse la commune d’ouest en est au sud du hameau de Spou et forme une partie de la limite ouest avec la commune de Cieutat.
Le ruisseau de Gascorre, affluent de rive gauche de l’Arros, traverse la commune d’ouest en est et forme la limite nord avec la commune d’Ozon.

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

  • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 065 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tournay », sur la commune de Tournay, mise en service en 1970[12] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 998,7 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 22 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[16], à 12,6 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[18].

Milieux naturels et biodiversité modifier

 
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Trois ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[19] :

  • les « Baronnies » (20 367 ha), couvrant 43 communes du département[20] ;
  • le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-Pyrénées[21] ;
  • le « plateau et vallons des Coustalats » (7 832 ha), couvrant 25 communes du département[22].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Chelle-Spou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[I 2],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,7 %), forêts (37,8 %), prairies (7,4 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logement modifier

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 67[I 5].
Parmi ces logements, 76.2  % sont des résidences principales, 19.0  % des résidences secondaires 4.8  % des logements vacants.

Voies de communication et transports modifier

Cette commune est desservie par la route départementale D 120.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Chelle-Spou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2007 et 2009[29],[26].

Chelle-Spou est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chelle-Spou.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[31].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 66 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 64 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1993[26].

Risque technologique modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

Toponymie modifier

 
 
 
 
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Chelle-Spou au sud de Tournay

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[35] qui rapporte les dénominations historiques du village :

  • Chelle-Spou est désignée sous les noms de Chelle-Dessus, puis de Chelle en 1790 et en 1801, de Chelle-Spou en 1806.

Chelle modifier

Dénominations historiques :

  • A Siela, (v. 1200-1230, cartulaire de Bigorre) ;
  • Sila, (1256, contrat mariage Esquivat) ;
  • Augerius de Filie, … en Auger d’Essiela ; Gastonus de Filie, … Gasto d’Essiela, (1283, procès Bigorre) ;
  • Esfiele, (1285, Montre Bigorre) ;
  • Gasto d’Effiele, (1285, Balencie, procès Bigorre) ;
  • de Schela, (1300, enquête Bigorre) ;
  • De Shela, (1313, Debita regi Navarre) ;
  • De Xella Superiori, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
  • de Xella Superiore, latin (1379, procuration Tarbes) ;
  • Chelle-Dessus, (1770-1791, registres paroissiaux) ;
  • Chelle-Dessus, (1790, Département 1) ;
  • Chelle Dessus, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

Nom occitan : Shèla.

Spou modifier

Dénominations historiques :

Étymologie : du gascon espon ; du latin sponda (= versant, talus, limite, talus faisant limite).
Nom occitan : Espon.

Histoire modifier

Le village est formé de Chelle-Dessus et de Spou, une ancienne baronnie en Arroustang.

Les d'Asson d'Argelès résidèrent au château de Chelle rasé au XVIIIe siècle.

Carte de Cassini modifier

 
Carte de Cassini du secteur vers 1750.

La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIè siècle, Chelle- Dessus est une paroisse située sur les hauteurs entre les vallées des ruisseaux Arriou Darré et L'Espierra.

En plus de l'église, la petite tour surmontée d'un drapeau signifie que le village possèdait un château (aujourd'hui disparu).

Au nord-est, Spou qui s'écrivait Espou n'était alors qu'un hameau sans église.

Cadastre napoléonien de Chelle-Spou modifier

Le plan cadastral napoléonien de Chelle-Spou est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[36].

Politique et administration modifier

 
La mairie en 2014.
 
Le foyer rural en 2014.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1979 2008 Clément Cieutat    
mars 2008 mars 2020 Patrick Darre    
mars 2020 en cours Noël Abadie    

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Historique administratif modifier

Sénéchaussée de Toulouse, pays de Nébouzan, viguerie de Mauvezin, canton de Bagnères puis de Bourg (1790), de Lannemezan (depuis 1801). Chelle-Spou est désignée sous les noms de Chelle-Dessus, puis de Chelle en 1790 et en 1801, de Chelle-Spou en 1806[37].

Intercommunalité modifier

Chelle-Spou appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en janvier 2017 et qui réunit 57 communes.

Services publics modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40]. En 2021, la commune comptait 109 habitants[Note 8], en diminution de 7,63 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
305299329397414450396423402
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
419416430413411370335318293
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
252261261212192186170139131
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2007
125114103959591898891
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2017
97104110111115116117118119
2018 2019 2020 2021 - - - - -
116113110109-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Commencé après 1836, l'exode rural a particulièrement frappé Chelle-Spou jusqu'à la fin du XXe siècle où il s'est stabilisé.

Enseignement modifier

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[43].

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,3 % 9,1 % 6,3 %
Département[I 7] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 67 personnes, parmi lesquelles on compte 81,3 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 18,8 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 8 emplois en 2018, contre 12 en 2013 et 11 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %[I 10].

Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'église de l'Assomption.
 
Le puits.
 
Le Monument aux morts municipal.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blasonnement :
Parti : au premier d'azur à l'échelle à six échelons d'argent posée en bande et accompagnée en chef d'une étoile d'or, au second de gueules à la tour ronde d'argent maçonnée, ouverte et ajourée de sable.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Chelle-Spou » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la ville de Chelle-Spou
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Chelle-Spou » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Chelle-Spou » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Stephan Georg, « Distance entre Chelle-Spou et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Chelle-Spou et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Chelle-Spou et Tournay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Chelle-Spou », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  12. « Station Météo-France Tournay - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Chelle-Spou et Tournay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Tournay - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Chelle-Spou et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
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