Charles Southwood

acteur américain

Charles Southwood est un acteur américain, né à Los Angeles le et mort le à Grants Pass.

Charles Southwood
Naissance
Los Angeles, Californie
Nationalité Américaine
Décès (à 71 ans)
Grants Pass, Oregon
Profession Acteur
Films notables Elle cause plus... elle flingue
Quelques messieurs trop tranquilles

Biographie modifier

Charles Southwood se fait d'abord connaître en tournant dans des films italiens, notamment des westerns spaghettis[1]. Il était parfaitement francophone, ce qui lui a permis dans les années 1970 de tourner dans des films français. Il incarne notamment le beatnik christique, dans le film de Michel Audiard Elle cause plus... elle flingue, et le chef des hippies, Charles, dans le film Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner, l'année suivante.

Entre 1973 et 1981, il est absent des grands écrans, et à cette époque, il subit la concurrence de l'acteur américain Jess Hahn, qui est beaucoup plus populaire du côté du public français, ainsi que des cinéastes, et des producteurs. Pour vivre, il doit se tourner vers le cabaret, ou même en jouant des personnages d'« Américain », il n'aura pas un grand succès. Il participera à des troupes, des foires, des animations de grands magasins, ou supermarchés, avec des rôles clichés d'Américain cow-boy ou Indien Sioux, par exemple. Lassé, il commencera à envisager dès la fin des années 1970, un retour aux États-Unis.

Par la suite, ses apparitions se raréfient : il quitte la France en 1983, pour s'installer à Grants Pass dans son pays natal. Il ne parvient pas à retrouver une place dans l'industrie américaine du cinéma, où la concurrence avec d'autres acteurs était très forte. Pour gagner sa vie, il monte des spectacles de cabaret, et monte des tournées avec une équipe, surtout en Californie, pour enfin se retirer du monde du spectacle au milieu des années 1990, et repartir définitivement à Grants Pass.

De retour en Oregon, il a l'idée des Death Cigarettes (litt. « cigarettes de la mort ») en 1991. Décidé à être honnête sur les effets de la cigarette, Southwood, qui a fumé de 13 à 40 ans, voulaient manufacturer des cigarettes emballés dans leur propre cercueil : un petit paquet noir austère portant une tête de mort et des os croisés[2]. Il s'est rendu dans le sud des États-Unis, où les principaux fabricants de tabac américains ont jugé son idée « contraire à leurs intérêts ». Il a trouvé un petit fabricant de tabac en Hollande qui était prêt à fabriquer ses cigarettes, et il a brièvement recommencé à fumer pour trouver le bon mélange de tabacs, mais il n'a pas pu trouver de distributeur de cigarettes disposé à vendre son produit dans les magasins. « Je pense qu'ils ont peur de la pression exercée par les grands fabricants de cigarettes[3]. »

Filmographie modifier

Notes et références modifier

  1. (en) John O'Regan, Jane Wilkinson et Mike Robinson, Travelling Languages: Culture, Communication and Translation in a Mobile World, Routledge, (ISBN 978-1-317-74970-7)
  2. (en) « THE MEDIA BUSINESS: ADVERTISING; Death cigarettes carry mixed message: Don't smoke, but do buy this product. », sur nytimes.com
  3. (en) « Here’s One New Cigarette That’s Death on Smoking », sur latimes.com

Liens externes modifier