Chapeau à la valaque

Les chapeaux à la valaque sont principalement de trois sortes[1],[2],[3]:

  • Le plus porté était la căciulă[4], un bonnet en laine tantôt arrondi, tantôt cylindrique, souvent un peu haut et parfois pendant sur un côté : il peut être noir, brun ou blanc, et était déjà utilisé dans l'Antiquité par les Daces, Thraces et Phrygiens comme on le voit sur divers monuments dont la colonne Trajane ; la căciulă est encore portée en hiver et en montagne, et ne doit pas être confondue avec la chapka russe, qui a une forme différente ; en roumain le mot căciulă désigne aujourd'hui n'importe quel bonnet d'hiver, tandis que le mot şapcă, désigne n'importe quelle casquette et non une chapka (mot russe).
  • Porté incliné et en été, le chapeau de berger transylvain, en feutre, à bordure étroite, est généralement noir ou gris.
  • Le clop est un chapeau de paille de forme cylindrique en haut, mais évasée et conique en bas, porté surtout en été au nord de la Roumanie : il peut être brodé ou emplumé pour les occasions festives, notamment les noces.

Le terme « valaque » désigne ici non seulement les habitants de la Valachie (région méridionale de la Roumanie), mais l'ensemble des locuteurs des langues romanes orientales, soit les Roumains (dont les Moldaves) et les Aroumains.

Voir aussi modifier

Sources modifier

  1. Dictionnaire (ro) DEX DEX.
  2. Eva Nienholdt, (de) «Pelz in der europäischen Kleidung. Vorgeschichtliche Zeit bis zur Gegenwart.» In: Das Pelzgewerbe,Hermelin-Verlag, Leipzig, Berlin und Frankfurt am Main, Hefte Jg. VI / Neue Folge 1955 n° 2 bis Jg. IX / Neue Folge 1958 n° 6, 1955 Heft n° 2, S. 65, S. 255–256.
  3. Alexander Tuma (de) Pelzlexikon, XIX. Band, XX. Band. Verlag Alexander Tuma, Wien 1950, articles „Barett“, „Bärenmütze“, „Kappe“ und „Pelzhut“.
  4. Selon Scriban 1939 [1], l'étymologie de căciulă remonte au latin casibula qui a aussi donné le portugais cachola « caboche ».