Chantiers navals Gamelin

Chantiers Gamelin
Création 1983
Disparition 2009
Fondateurs Joël Gamelin
Personnages clés Fanny Gamelin
Siège social La Rochelle
Drapeau de la France France
Activité Construction navale

Les Chantiers Gamelin est une ancienne entreprise française spécialisée dans la construction navale et la réparation en utilisant les matériaux aluminium et acier. Créée à Marans, elle s'est installée ensuite sur le port de la Pallice, à La Rochelle, et sur le port de Saint-Malo.

L'entreprise fut mise en redressement judiciaire le , puis mise en liquidation fin janvier, avec prorogation de l'activité. Son directeur et fondateur déprimé s'est donné la mort à la suite de cet événement. Malgré la médiatisation de l'affaire par sa fille Fanny, et l'appel aux dons pour sauver les emplois, l'entreprise sera liquidée et reprise.

Le repreneur désigné en première instance par le tribunal de commerce, en et contre l'avis du procureur et des salariés, est la Société Morbihannaise des Iles (SMI), sous le nom de Société Nouvelle des Chantiers Gamelin. La SMI regroupe la CNM et CNIM. Mais le parquet fait appel, et en seconde instance c'est Océa associé à SOCARENAM qui sont désignés. Océa reprend donc le site de la Rochelle et 49 employés tandis que Socarenam reprend celui de Saint-Malo et ses 29 employés[1].

La société est radiée le [2].

Histoire modifier

 
Le ketch auxiliaire Babar construit par les Chantiers Navals Gamelin en 1997

Les chantiers sont créés par Joël Gamelin en 1983 pour la mise en forme de bateau de plaisance en aluminium. Rapidement, la maîtrise technique de l’aluminium a permis aux chantiers de travailler avec les ACRP constructeur de l’Alcyone du commandant Cousteau sur le formage des bordées de la coque en aluminium.

En 1984, le développement de l'entreprise est assurée par le Nautile, un bateau destiné à la mytiliculture.

C'est en 1986 que le premier navire à passagers sort des cales. Cette production représente aujourd'hui une grande partie de l’activité du chantier.

Le Tocqueville, transport de passagers à grande vitesse de 37 m, sort des chantiers à l'été 2007. C'est un navire ambitieux tout en aluminium transportant 260 passagers destiné à desservir les îles anglo-normandes[3].

La société a produit, en compagnie du Chantier Naval des Minimes[4], les bus de mer électriques Copernic et Galilée[5] lancés en par la société Alternatives Énergies[6].

La société a produit, sur conception CNIM, en 2008 le prototype du Landing Catamaran, un navire de débarquement tout aluminium à vocation autant militaire que civile, qui révolutionne le segment. Il a servi à valider le concept et à satisfaire les tests de la Marine Nationale qui a décidé d'en acquérir huit.

Articles connexes modifier

Références modifier