Le chant vieux-romain est un ancien chant liturgique et ecclésiastique du Vatican, notamment le chant officiel de la Schola cantorum dès le IVe siècle jusqu'au début du XIIIe siècle. Selon l'ordonnance du pape Innocent III, il fut officiellement remplacé par le chant grégorien.

Origine du chant vieux-romain modifier

Auparavant, la liturgie de l'Église était assistée par les solistes[c 1], en conservant la tradition du rituel judaïque[c 2]. À la suite de la création de la Schola cantorum à Rome au IVe siècle, un chant romain naquit en tant que répertoire[c 1]. À cette époque-là, il existait également le chant ambrosien à Milan[c 3] (le futur pape Célestin Ier en témoigna[c 4]).

À la fin du VIIIe siècle, très probablement en vue de favoriser la restauration d'un empire chrétien en occident, le chant romain fut importé dans les régions septentrionales de l'empire. Il est difficile de savoir aujourd'hui précisément quel chant fut importé. En effet, la transmission des chants liturgiques étaient alors assurée uniquement par les moyens oraux, faute de notation suffisante[a 1],[1]. C'est la raison pour laquelle les papes durent envoyer des chantres à Rouen[2], puis à Metz, pour réellement installer la liturgie romaine dans l'Empire carolingien [3]. Le chant vieux-romain était alors celui pratiqué dans les paroisses de Rome (alors que dans le nord de l'Italie, il s'agissait du chant ambrosien en raison de son patron saint Ambroise et que la région sud de l'Italie conservait le chant Bénéventin, originaire de saint Benoît[a 2]).

Dans l'Empire de Charlemagne, après que les chantres romains eurent quitté la région, les pratiques évoluèrent, notamment par imprégnation du chant d'origine par la mélodie régionale gallicane, mais en gardant le texte liturgique [3].

La raison pour laquelle le chant grégorien supplanta finalement le chant vieux-romain, qui était pourtant pratiqué à Rome même, n'est pas totalement éclaircie, mais il est certain qu'en 1071 - à la suite de l'invention de Guido d'Arezzo : une notation avec quatre lignes créée vers 1030 -, le dit graduel vieux-romain de Sainte-Cécile du Transtévère (aujourd'hui conservé à la Fondation Martin Bodmer près de Genève[4]) fut copié en neumes[a 3], et cela tend à confirmer l'officialité de ce chant à cette époque (par exemple le chant ambrosien ne fut copié qu'au XIIIe siècle où ce dernier aurait à nouveau été autorisé pour la liturgie officielle de l'Église[5]). Ceci étant, dès le XIe siècle, tous les pays qui connaissaient la liturgie romaine célébraient leurs offices en grégorien[3] : ce dernier était jugé meilleur que d'autres chants liturgiques, grâce à sa qualité concernant la latinité, tandis que le chant vieux-romain n'obtint jamais cette caractéristique universelle[a 4]. Toutefois, dans la ville éternelle, la Schola cantorum conservait encore le chant vieux-romain au XIIe siècle alors que les paroisses ne pouvaient exécuter que le chant grégorien. Un certain Bernhard, chanoine de la basilique Saint-Jean-de-Latran et évidemment originaire d'un pays germanique selon son nom, témoigna de cette coexistence[a 5] :

« Quand l'Apostolique vient célébrer la messe chez nous, les chanoines sont priés de se mettre au chevet de l'église et de se tenir calmement. Ce jour-là, le prieur ira en ville pour recruter quatre chantres vigoureux parce que nous ne savons pas répondre au chant du pape[a 5]. »

— Dom Daniel Saulnier, Session grégorienne 2005

Auprès du Saint-Siège, l'utilisation du chant vieux-romain se termina néanmoins au début du XIIIe siècle, en faveur du chant grégorien, selon une décision du pape Innocent III[3]. De plus, les livres de chant correspondants aussi disparurent, car le Saint-Père ordonna leur destruction[3].

La première redécouverte en 1890 à Rome modifier

 
Bibliothèque apostolique vaticane dans laquelle le manuscrit latin 5319 fut découvert en 1890.

Alors qu'ils cherchaient des manuscrits anciens dans les principales archives européennes afin de restaurer scientifiquement le chant grégorien, les moines de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes Dom Mocquereau et Dom Cabrol découvrirent à Rome en 1890 trois livres de chant assez bizarres, l'un à la bibliothèque apostolique vaticane (latin 5319) et les deux autres dans les Archivio di San Pietro (B79 et F22)[b 1].

Alors que les mélodies du chant grégorien ancien étaient constantes quel que soit le manuscrit, celles de ces livres étaient tantôt proches du chant grégorien, tantôt assez éloignées. Leurs textes étaient presque parfaitement identiques, mais l'ordre esthétique était différent[6]. Leur authenticité et leur ancienneté étaient incontestables, d'autant qu'ils se trouvaient dans les archives pontificales[a 3].

Cette découverte provoqua une grande confusion à l'abbaye. D'une part, personne ne put expliquer pourquoi il existait ou fallait les deux répertoires pareils pour la même liturgie auprès du Saint-Siège. D'autre part, à cette époque-là, le chant grégorien était encore attribué à saint Grégoire Ier. Si ceux qu'ils étudiaient n'étaient pas originaire de Rome, cela serait trop bouleversant[a 3].

La deuxième redécouverte en 1951 à Londres modifier

Jusqu'au milieu du XXe siècle, ces livres restaient encore énigmatiques. Toutefois en 1951, deux autres livres furent découverts à Londres, dans une librairie de livres anciens William Robinson, et de nouveau par les moines de Solesmes, Dom Jacques Hourlier et Dom Michel Huglo[7]. Aussitôt, cette découverte fut annoncée dans la Revue grégorienne tome XXXI en 1952[7] ; les livres sont plus anciens que ceux de Rome[a 3],[8].

Un de ces manuscrits en bon état, dit graduel vieux-romain de Sainte-Cécile du Transtévère, avait été copié à Rome en 1071[a 3], par l'archiprêtre Giovanni de l'église Sainte-Cécile-du-Transtévère. Une édition critique fut publiée en 1987 par un musicologue suisse Max Lütolf tandis que les fac-similés en ligne sont disponibles depuis 2007, grâce au soutien de la fondation Martin Bodmer, bibliothèque privée en Suisse. D'ailleurs, dans la Bibliothèque nationale, il existe quelques pages de copies de ce graduel, entreprises par un musicologue. Celui-ci, vraisemblablement un mauriste[9], nota précisément l'année 1071, mais en ignorant ce que cela concernait[9].

Un autre manuscrit est celui du British Museum, manuscrit Additionnel 29988, copié au XIIe siècle, qui n'est pas encore disponible en ligne[10].

Fragments modifier

Cependant, le musicologue Thomas Kelly réussit à identifier deux folios qui avait été en usage à la cathédrale de Sutri. Il s'agit d'un fragment d'un antiphonaire vieux-romain, en tant que folios 141 et 141 bis. D'autres fragments aussi avaient été découverts à Bologne et à Frosinone, toujours en Italie[10].

Identification du chant modifier

À la suite de cette découverte, Dom André Mocquereau de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes présenta ces manuscrits l'année suivante aux musicologues et spécialistes, en supposant que les livres soient plus récents :

« ... nous laisserons dans leur singulier isolement & leur indépendance bizarre de la tradition grégorienne trois manuscrits extrêmement curieux du XIIe & du XIIIe siècle (Vatican, n° 5319, & Archives de Saint-Pierre, n° F. 22, & n° B. 79), les seuls de ce genre que nous ayons rencontrés parmi les documents manuscrits de la liturgie romaine que nous avons réunis & consultés. La plupart des chants en usage dans ces codex ne se rapportent à la tradition ni par l'économie de la distribution de leurs neumes, ni par la suite des intervalles musicaux. Ce ne sont plus ici des variantes ou des altérations qui s'offrent à nous : c'est un chant réellement distinct, aussi loin de l'ambrosien que du grégorien. Néanmoins le fond mélodique est ordinairement emprunté à la cantilène grégorienne : sous les fioritures, les broderies, ou, comme on dit encore, les machicotages qui la défigurent, on reconnaît le dessin primitif. Ces mélodies semblent dater d'une époque relativement récente, dans laquelle les règles de composition grégorienne commençaient à tomber en désuétude : c'est ce que révèle la manière souvent fautive ou maladroite avec laquelle les paroles sont appliquées à la musique, sans parler des autres indices qu'il serait trop long d'exposer ici. »

— Abbaye Saint-Pierre, Paléographie musicale, tome II, p. 4-5 (1891)

En 1931, Dom René-Jean Hesbert, l'un des meilleurs spécialistes des manuscrits à l'époque[b 2], n'écrivit qu'« aussi singulière que mystérieuse » en évitant aucune hypothèse[b 3].

La dénomination chant vieux-romain fut donnée en 1950 par Bruno Stäblein, musicologue allemand. En effet, il présenta, lors du Congrès international de musique sacrée présidé par le directeur de l'Institut pontifical de musique sacrée, sa conclusion : les deux répertoires seraient originaires de Rome et les trois livres seraient, au contraire de l'avis de Dom Mocquereau, plus anciens[b 3]. Désormais, on les appelle le chant vieux-romain, afin de se distinguer du chant romain, à savoir chant grégorien. Stäblein continua ses études tandis que l'évolution des recherches indiquait que l'origine de certains répertoires du chant grégorien était le chant vieux-romain, donc il y avait des hybridations[b 4].

Le découvert du graduel copié en 1071 suggère que les deux chants coexistaient dans la ville éternelle. Dès 1954, Dom Michel Huglo proposait, avec une liste des manuscrits et des témoins indirectes[11], que c'était le chant vieux-romain qui était né à Rome, vraisemblablement pour la Schola cantorum, alors que l'on avait composé le chant grégorien ailleurs. Ce dernier y serait venu plus tard, mais de plus en plus principal dans la liturgie à Rome[b 3].

Dorénavant, toutes les hypothèses furent ouvertes. Certains imaginaient que tous les deux soient nés en dehors de l'Italie. D'autres suppositions étaient expliquées par la tradition papale et celle des monastères. Même après 30 ans de discussions considérables, Helmut Hucke, musicologue allemand, ne put pas donner sa conclusion pour le Grove Dictionary of Music and Musicians en 1980[b 5].

De nos jours, c'est l'hypothèse de Huglo, chant anciennement créé à Rome en tant que chant papal, que la plupart de musicologues soutiennent. Car à la fin du XXe siècle, ils établirent avec assez de précision la création du chant grégorien auprès de l'Empire carolingien, à Metz[a 6],[b 6]. De plus, Dom Daniel Saulnier trouva une justification de la coexistence des deux chants au XIIe siècle, le chant grégorien dans la ville et un autre chant assez différent chanté par la Schola cantorum[a 5]. Certes, ce document ne précisait pas de caractéristiques du chant du pape. Nonobstant il s'agit théoriquement du chant vieux-romain, à moins que d'autres chants liturgiques soient découverts dans les archives du Vatican, comme il n'y existe pas de livre de chant avant le XIIIe siècle en raison de l'ordonnance du pape Innocent III[a 7].

En 2016, Dominique Gatté identifie, à la bibliothèque municipale de Verdun, un fragment inédit d'un antiphonaire vieux-romain de la deuxième moitié du XIIe siècle[12].

Caractéristique du chant vieux-romain modifier

En dépit des documents limités, les études de caractéristique de ce chant furent améliorées à partir de la deuxième moitié du XXe siècle. Certaines trouvèrent des métissages entre lui et le chant grégorien. Ainsi, les compositeurs gallicans conservaient l'allure générale du chant vieux-romain, et parfois son architecture modale[c 5].

En revanche, l'ornementation du chant de Rome est complètement différente de celle du chant grégorien[c 5],[13]. En collaboration avec Lycourgos Angelopoulos, fondateur du chœur byzantin de Grèce, Marcel Pérès distinguait les nombreuses similitudes des ornementations entre deux chants : le vieux-romain et le vieux-byzantin[13]. Cette ressemblance se trouve également au regard des formules modales et des cadentielles[13],[14].

Ainsi dans le chant vieux-romain, le rythme de la langue latine n'est-il pas évident :

« Si vous étudiez un morceau de chant Vieux-Romain, vous ne voyez pas la séparation entre les mots : il y a toujours un petit nuage mélodique à la fin des mots et au début. L'enchaînement des mots est flou. En chant grégorien ce n'est jamais ainsi[a 4]. »

— Dom Daniel Saulnier, Session de chant grégorien III (2005)

Le chant vieux-romain est donc essentiellement esthétique et moins liturgique, en comparaison du chant grégorien qui put bénéficier de la renaissance carolingienne[c 6]. Dans le chant grégorien, le texte, les paroles de Dieu, est plus clairement entendu, grâce à sa latinité, à la suite de la promotion de l'enseignement latin de Charlemagne[a 8]. Alors que le chant protégé par ce dernier est encore le chant liturgique par excellence de l'Église même de nos jours[15].

Au regard du texte, ce dernier conservait une autre ancienneté : il comporte parfois ses Alléluia avec les versets en grec[16]. Sous influence de la liturgie byzantine, l'Église romaine aussi exécuta celle de la langue grecque pendant les deux premiers siècles[c 7]. Donc, la composition de celui-ci fut effectuée à l'époque où le passage du grec au latin n'était pas encore complété. De plus, il manque de répertoires liturgiques ajoutés après le VIIIe siècle[16].

En dessous, il s'agit de l'un des Alléluia du manuscrit latin 5319, celui des vêpres de Pâques ainsi que de la messe du lundi de Pâques[c 8] :

original traduction

Alleluia.
O Kirioc keba kyleocen
euprepia enedisato
enedisatom Kyrioc dinamin
ke nepieiocaton
ke gar estereocsen in icumeni
itis u saleuthisete.
Alleluia.

Alléluia.
Le Seigneur règne maintenant,
il est revêtu de majesté,
revêtu et ceint de la force,
oui, il a rétabli notre monde
qui ne sera plus ébranlé.
Alléluia[13].

Références bibliographiques modifier

  1. p. 7. ; un évêque et musicologue Isidore de Séville († 636) écrivit : « Nisi enim ab homine memoria teneantur soni, pereunt, quia scribi non possunt. (Si les sons ne sont pas retenus de mémoire par le chanteur, ils sont perdus car on ne sait pas les écrire.) »
  2. p. 5
  3. a b c d et e p. 8
  4. a et b p. 7-8
  5. a b et c p. 8-9
  6. p. 6-7
  7. p. 9
  8. p. 7
  • Daniel Saulnier, Le chant grégorien, Abbaye Saint-Pierre, Solesmes 2003 (ISBN 978-2-85274-243-7) 128 p.
  1. a et b p. 7
  2. p. 22
  3. p. 6
  4. p. 108 ; avant de devenir le pape Célestin Ier, il séjournait à Milan où il s'aperçut que saint Ambroise faisait chanter son hymne Veni Redemptor gentium à ses fidèles.
  5. a et b p. 9
  6. p. 10
  7. p. 5
  8. p. 83 « c'est originellement un chant réservé au jour de Pâques. » ; « Dans sa forme définitive, il constitue le plus tardif des chants du propre : la composition des alléluias romains n'était probablement pas terminée au moment du passage de la liturgie romaine en Gaule, au milieu du VIIIe siècle. Ses origines sont extrêmement complexes. »
  • Michel Huglo, La recherche en musicologie au XXe siècle I. Le « Central Problème » : chant grégorien et chant vieux-romain, Cahiers de civilisation médiévale, tome 39 1996, p. 72-75 [3]
  1. p. 72
  2. p. 76
  3. a b et c p. 73
  4. p. 75
  5. p. 73-74
  6. p. 74

Bibliographie modifier

Discographie modifier

Marcel Pérès enregistra un certain nombre de morceaux du manuscrit latin 5318 en 1985, puis des messes de Noël du graduel Sainte-Cécile de Transtévère plus récemment. Un autre ensemble distingué des enregistrements est la Schola Hungarica qui sortit son premier disque en 1986.

  • 1985 : Chant de l'Église de Rome, Période byzantine, Marcel Pérès et Ensemble Organum, Harmonia mundi, dès 2003 dans la collection Musique d'abord HMA 1951218[13]
  • 1986 : Old Roman Liturgical Chants, Schola Hungarica, Hungaroton[18]
  • 1995 : A Pilgrimage to Rome, Old Roman Liturgical Chants, Schola Hungarica, Hungaroton HCD31574[19]
  • 1998 : Chant de l'Église de Rome, Vêpres du Jour de Pâques, Marcel Pérès et Ensemble Organum, Harmonia mundi, depuis 2005 dans la collection Musique d'abord HMA1951604[20]
  • 2006 : Old Roman Liturgical Chants, 1st Sunday of Lent, Schola Hungarica, Hungaroton HCD32358[21]
  • 2008 : Chant de l'Église de Rome, VIe – XIIIe siècles - incarnatio verbi - Messes de Noël, Marcel Pérès et Ensemble Organum, Zig-Zag Territoires ZZT081001[22]

S'il ne s'agit que de deux morceaux, l’Ensemble Vox Gotica en Autriche exécutait le Graduale hæc Dies et l'Alleluia Pascha nostrum en vieux-romain, en comparaison d'autres traditions.

  • 2012 : Sound of Eternity, sacred music of the Middle Ages, Daniel Schmidt et Ensemble Vox Gotica[23]

Articles connexes modifier

Références modifier

  1. Ni le chant vieux-romain ni chant ambrosien ne possédaient leur propre système de l'écriture, sauf le texte. Quant au chant grégorien, en dépit de l'invention de la notation à hauteur ou par intervalle auparavant, par exemple celle de Boèce au VIe siècle, il adopta un autre type de neumes (la notation sangallienne et le reste) afin de préciser considérablement et profondément leur articulation (Susan Rankin, La notation oratoire de Dom Mocquereau : un nouvel examen dans les Études grégoriennes tome XXXVIII (2011), Abbaye Saint-Pierre, p. 31). Par conséquent, il fallait attendre l'invention d'Arezzo au XIe siècle de sorte que puisse être écrit la mélodie du chant vieux-romain. Donc l'existence de deux manuscrits copiés en 1071 suggère que la documentation du chant vieux-romain fut effectué sans délai à la suite de l'invention d'Arezzo vers 1030.
  2. Daniel Saulnier, Session grégorienne 2004, p. 67 ; pour l'évêque de Rouen Remigius, frère de Pépin le Bref, le pape envoya le deuxième chantre de la Schola cantorum. Cependant, à la suite de la mort du premier chantre, le Saint-Siège dut le rappeler à Rome.
  3. a b c d et e http://palmus.free.fr/session_2004.pdf Daniel Saulnier, Session grégorienne 2004, p. 67
  4. « e-codices – Bibliothèque virtuelle des manuscrits en Suisse », sur www.e-codices.unifr.ch (consulté le )
  5. Jacques Hourlier, La notation musicale des chants liturgiques latins, p. 60, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, 1991
  6. Eugène Cardine, Vue d'ensemble sur le chant grégorien, p. 2, Abbaye Saint-Pierre, Solesmes 2002
  7. a et b Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, Études grégoriennes, tome XXXIX 2012, p. 294, Michel Huglo, Dom Eugène Cardine et l'édition critique du Graduel romain
  8. Michel Huglo, Das Graduale von Santa Cecilia in Trastevere (1071), compte-rendu de la revue Scriptorium, 1990 [1]
  9. a et b Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, Études grégoriennes, tome XXXVII 2010, p. 7, Daniel Saulnier, Des variantes dans les antiennes
  10. a et b Thomas Kelly, Old-Roman Chant and the Responsories of Noah : New Evidence from Sutri, p. 91 , 2007 (en)[2]
  11. Université Nancy II http://www.univ-nancy2.fr/MOYENAGE/UREEF/MUSICOLOGIE/CMN/bibcmn.htm Huglo, Chant vieux-romain : Michel Huglo, « Le chant vieux-romain : listes des manuscrits et témoins indirects », Sacris erudiri 6 (1954), p. 96 - 124 ainsi que sa réimpression Variorum Collectes Studies Series, tome 804, I (Ashgate, 2005) (en)http://journals.cambridge.org/action/displayAbstract;jsessionid=DCFC258D901B331673AC269033A87930.journals?fromPage=online&aid=6665784
  12. Dominique Gatté, « Un nouveau témoin de l'office de la Nativité de St Jean Baptiste à Rome au XIIe siècle », Site Musicologie Médiévale,‎ (lire en ligne)
  13. a b c d et e http://www.harmoniamundi.com/musiquedabord/pdf/PDF_1951218_F.pdf
  14. Contrairement au chant vieux-romain, les huit modes du chant grégorien n'étaient pas originaires de la musique grecque, même s'il s'agit également d'une descendance de la musique syro-palestine. En 1610 déjà, Pierre Maillart, chanoine de la cathédrale de Tournai, établit théoriquement l'autonomie et l'indépendance des modes grégoriens avec nombreux exemples. http://www.harmoniasacra.com/page-1045.html En outre, Dom Claire de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes découvrit dans la deuxième moitié du XXe siècle les trois codes-mères du chant grégorien, qui étaient anhémitoniques. En effet, l'évangélisation des Gaulois furent effectués par les pères d'Orient, par exemple saint Irénée de Lyon, et non par Rome, alors que ce dernier était toujours sous influence de la liturgie byzantine (Dom Daniel Saulnier, Session de chant grégorien 2005, p. 5).
  15. Vatican II : Sacrosanctum concilium § 116 L'Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine. http://www.scholasaintmaur.net/apprendre-a-prier/le-chant-gregorien-apres-vatican-ii
  16. a et b Richard H. Hoppin, La musique au Moyen Âge, , 638 p. (ISBN 978-2-87009-352-8, lire en ligne), p. 65.
  17. (en) « Facsimiles - Das Graduale von Santa Cecilia in Trastevere (1071). (Cod. Bodmer 74). Band I: Kommentar und Register. 224 pp. Band II: Faksimile. 254 pp. Edited by Max Lütolf. Fondation Martin Bodmer, Cologny – Genève, 1987. (ISBN 3 85682 024 8). SFR. 240. / Journal of the Plainsong & Mediaeval Music Society / Cambridge Core », Journal of the Plainsong & Mediaeval Music Society, vol. 11,‎ , p. 49–49 (ISSN 0143-4918, DOI 10.1017/S014349180000115X, lire en ligne, consulté le ).
  18. http://www.hungarotonmusic.com/classical/old-roman-liturgical-p3204.html
  19. http://www.hungarotonmusic.com/classical/a-pilgrimage-to-p2222.html
  20. http://www.harmoniamundi.com/#/albums?id=924
  21. http://www.hungarotonmusic.com/classical/old-roman-liturgical-p3317.html
  22. « Chant de l'Eglise de Rome / Outhere Music », sur music.com (consulté le ).
  23. http://www.voxgotica.com/index.php/en/cd-media/2-uncategorised/34-cdsound

Liens externes modifier

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