Changtang

zone géographique de Haut plateau, au Nord-Ouest du Tibet

Changtang
羌塘
བྱང་ཐང
Image illustrative de l’article Changtang
Nomades Changpas

Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine, Drapeau de l'Inde Inde
Coordonnées 33° nord, 85° est
Géolocalisation sur la carte : Asie
(Voir situation sur carte : Asie)
Changtang 羌塘 བྱང་ཐང
Géolocalisation sur la carte : Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
Changtang 羌塘 བྱང་ཐང
Géolocalisation sur la carte : région autonome du Tibet
(Voir situation sur carte : région autonome du Tibet)
Changtang 羌塘 བྱང་ཐང
Géolocalisation sur la carte : Inde
(Voir situation sur carte : Inde)
Changtang 羌塘 བྱང་ཐང

Le Changtang ou Chang thang (tibétain : བྱང་ཐང་, Wylie : byang thang, pinyin tibétain : jangtang, THL : jang tang ; translittération chinoise : chinois : 羌塘 ; pinyin : qiāngtáng, autre appellation : 藏北高原, zàngběi gāoyuán, « haut plateau du nord du Tibet ») est un vaste plateau de haute altitude situé au Tibet septentrional et occidental. Parsemé de lacs, il s'étend depuis le Ladakh à l'ouest jusqu'à l’Amdo (renommée province du Qinghai) à l'est sur une distance d'environ 1 600 kilomètres. Il fait entièrement partie du plateau tibétain et est habité originellement par les nomades Changpas[réf. nécessaire].

La réserve naturelle du Changtang modifier

 
Réserve naturelle du Changtang sur la carte de la Chine

Une grande partie des 600 000 km2[réf. nécessaire] du Changtang est occupée aujourd'hui par les 334 000 km2 [1]de l'aire protégée nationale du Changthang établie en 1993 comme réserve naturelle et élevée au rang d'aire protégée en 2000[2]. C'est la seconde plus grande réserve terrestre au monde[3]. Il s'agit d'une aire protégée de catégorie VI[réf. nécessaire] selon la classification de la Commission mondiale des aires protégées de l'UICN, à savoir le degré le moins élevé de protection définissant des aires gérées principalement à des fins d'utilisation durable des écosystèmes naturels.

Les populations nomades (19 000 personnes) et souvent leur sédentarisation, ainsi que leurs animaux d'élevages (moutons, yacks) à 1,5 million de têtes, exercent une pression sur cet environnement[4].

Bibliographie modifier

Documentaire modifier

  • Michel Peissel, Le Troisième pôle - Voyage au fin fond du Tibet dans l'inconnu et dans le froid sur le plus haut plateau de la planète, voix parlée : Olivier Peissel, DVD documentaire, 2005 (relation d'un périple de 2400 km au Changtang) (diffusion sur France 5 en 2002)

Références modifier

  1. (en) Schaller, George B., Wildlife of the Tibetan steppe, Chicago/London, University of Chicago Press, , 373 p. (ISBN 0-226-73652-0 et 978-0-226-73652-5, OCLC 37437655, lire en ligne)
  2. (en) « Changthang National Protected Area », sur Centre international pour le développement intégré de la montagne (en)
  3. (en) « Chang Tang Tibet », sur Wildlife Conservation Society
  4. Guillaume Giroir, « Les impacts anthropiques dans les parcs nationaux chinois : approche géographique », Géocarrefour, vol. 82, no Vol. 82/4,‎ , p. 187–197 (ISSN 1627-4873, DOI 10.4000/geocarrefour.3842, lire en ligne, consulté le )
  5. [1] Le Figaro, consulté le 21 décembre 2018.