Champigny (Yonne)

commune française du département de l'Yonne

Champigny
Champigny (Yonne)
La mairie
Blason de Champigny
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté de communes Yonne Nord
Maire
Mandat
René Fouet
2020-2026
Code postal 89340
Code commune 89074
Démographie
Gentilé Campestriens
Population
municipale
2 092 hab. (2021 en diminution de 8,12 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 10″ nord, 3° 07′ 39″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 192 m
Superficie 21,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Champigny
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-sur-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Champigny
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Champigny

Champigny est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Campestriens ou les Campestriennes.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune se situe à 95 km de Paris, dans le nord du département de l'Yonne, sur la RN6 entre Montereau-Fault-Yonne à 15 km au nord-ouest et Sens à 19 km au sud-est.

La rivière Yonne est le principal cours d'eau qui borde le côté nord de la commune et d'un de ses hameaux, La Tuilerie.

La commune se situe à proximité des autoroutes A5 et A19, elle est desservie par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.

  Vinneuf Courlon-sur-Yonne  
Chaumont N Villemanoche
O    Champigny    E
S
Villethierry Lixy

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Brosse-Mx », sur la commune de La Brosse-Montceaux à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Champigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Elle appartient à l'unité urbaine de Champigny, une unité urbaine monocommunale[11] de 2 204 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

terres arables (55,7 %), forêts (31,5 %), zones urbanisées (7,4 %), eaux continentales[Note 4] (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom Campiniacum apparaît pour la première fois dans un manuscrit du IXe siècle, sur la liste des paroisses du grand archidiaconé de Sens. Champigny sur Yonne Hier et Aujourd'hui

Champigny dispose de trois hameaux : La Chapelle, Les Pourprises et un port sur l'Yonne ; La Tuilerie. Le premier, populeux, dispose alors d'une ancienne chapelle. Il était primitivement nommé « La Chapelle-feu-Payen ».

Histoire modifier

Les lieux font partie des possessions des vicomtes de Sens au XIIe siècle. Lors du partage du patrimoine de la dernière vicomtesse de Sens Ermesende peu après 1200, Champigny rejoint le lot de la famille des Barre centré sur la seigneurie de Chaumont. La seigneurie de Champigny est apparemment un démembrement durant la seconde phase de la guerre de Cent Ans de la seigneurie de Chaumont.

La seigneurie est successivement la propriété des familles des Barre (XIIe siècle), du Croiset (milieu XVe siècle), Legoux (fin XVe), Bernard (1516 à 1790)[17].

Le village, d'une dimension somme toute modeste, est composé de laboureurs, de quelques artisans, et de rares marchands. Il accueille un notaire au XVIIe siècle. Il dispose d'un des très rares moulins à vent de la vallée de l'Yonne.

La famille Bernard modifier

Etienne Bernard [18] arrive de Touraine et acquiert la seigneurie de Champigny du chef de son épouse. Pour autant, son implantation dans le Sénonais n'a été que progressive puisqu'il va conserver la seigneurie de Bertignolles-le-Parc.

Sa descendance va se diviser en plusieurs branches, dont seule celle restée titulaire de la seigneurie de Champigny a fait l'objet de publications. Par exemple, une branche cadette s'est établie à Brannay durant plus d'un siècle, détenant une partie de la seigneurie de Villemanoche, et la seigneurie de Plenoche. Les différentes branches porteront une particule qu'elles ne possédaient pas à l'origine.

Curieusement, la détention de la seigneurie de Champigny réservée en principe aux aînés, leur échappe à trois reprises. Cette anomalie est peut-être le signe d'un endettement mal maîtrisé occasionné par les guerres civiles dites de religions. Ainsi, vers 1600, l'aîné, Philippe de Bernard époux de Geneviève Du Breuil, se retire au profit de son cadet. Il conserve toutefois le titre de sire de la Motte d'Arthême et de Champigny. Il a donc tenu à conserver un témoignage honorifique de son rang d'aîné, limité au site ruiné de l'ancien château médiéval. Sa descendance s'établit à Thoury-Ferrottes, et va s'éteindre dans une grande misère matérielle tout en revenant se faire enterrer dans l'église de Champigny.

Les cadets issus de Louis de Bernard (+1616) vont donc conserver Champigny, sans doute en tirant profit d'alliances matrimoniales habilement négociées.

Pourtant, une fille contredira cette observation, en épousant un officier de cavalerie âgé, Monsieur Lambert, seigneur de Thorigny, La Postolle et Granges-le-Bocage, dont le décès révèle une situation financière catastrophique.

La famille de Bernard, poursuivant la tradition de ses ancêtres maternels de La Rama (seigneurs du Plessis-Hénault en Provinois) fournit aux XVIIe et XVIIIe siècles de nombreux chevaliers à l'ordre de Malte : tel Jean-Louis (né en 1715). Certains abandonnent cependant l'ordre pour assurer la continuation de la famille.

Les enquêtes menées pour l'admission dans l'ordre sont déposées à la bibliothèque de La Valette (Ile de Malte).

La dernière représentante de la famille Anne-Alexandrine de Bernard de Champigny, (1759-1793) est incarcérée enceinte durant la Terreur. Elle y meurt dans un abandon total, laissant un fils et une fille. Son mari Charles-Louis Testu de Balincourt meurt peu après. Leur tombe est visible au fond du cimetière actuel.

Champigny aux XXe et XXIe siècles modifier

En 1943 un avion bombardier américain B17 Slightly Dangerous est tombé sur Champigny à La Chapelle, 5 aviateurs américains et une habitante du village sont morts dans l’accident.

La population est passée de 1101 habitants en 1962 à 2161 aujourd'hui (recensement de 2018).

La commune compte 1 gare ferroviaire, 1 bureau de poste, 1 pharmacie, 2 boulangeries, 1 pizzeria, 1 rôtisserie, 1 hôtel-restaurant, ainsi que de nombreux artisans (coiffeur (parfois à domicile), électricien, esthéticienne, apiculteur, kinésithérapeute, garages, ferronnerie d'art, location de matériel agricole, 1 épicerie, etc).

Champigny est une ville étape sur les chemins de Compostelle, voie de Paris à Vezelay.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires successifs modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1794   Claude Roblot    
1813   Maurice Testu de Balincourt    
1815   Lombard    
1820 1826 Pierre Carlier[19]   Préfet de Police
Conseiller général du canton de Villeneuve-l'Archevêque
Les données manquantes sont à compléter.
1826   Nicolas Cochet    
1831   Esprit Roch    
1866   Jean-Louis Lesourd    
1878 1881 François Perrier    
1881 1882 Ambroise Desbordes    
1882 1904 François Perrier    
Maire en 1944   Marcel Cornu   Conseiller général du canton de Pont-sur-Yonne (1949-1955)
Les données manquantes sont à compléter.
1960 1970 Désiré Loyer    
1987 2009 Jean-Claude Brunel PRG  
septembre 2009 mars 2014 Marie-France Gaujal-Joseph   Avocate en droit social
mars 2014 juillet 2020 Michel Guillon-Cottard SE Cadre retraité de l'industrie automobile
juillet 2020 En cours René Fouet[20] SE Agriculteur, ancien adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 2 092 habitants[Note 5], en diminution de 8,12 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2581 3431 3871 4731 6081 6591 6901 7291 778
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6881 6201 5411 5671 4861 3921 3751 2991 264
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1791 1251 1101 0091 0261 1621 2211 0941 065
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 1011 1671 1431 4241 7821 8872 0072 0212 142
2014 2019 2021 - - - - - -
2 2612 1172 092------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune de Champigny dépend de l'Académie de Dijon (Zone A) et les écoles de la commune dépendent de l'Inspection académique de l'Yonne.

Champigny dispose d'une école maternelle publique et d'une école élémentaire publique dans le centre du bourg.

Les collèges les plus proches sont ceux de Villeneuve la Guyard (collège Claude Debussy) et de Pont-sur-Yonne (collège Restif de la Bretonne).

Santé modifier

Une clinique privée de 155 lits et places spécialisée dans la psychogériatrie, la clinique Ker Yonnec, est installée à Champigny depuis juin 1977 sur les hauteurs du village, aux abords de la forêt.

Décharge modifier

Une ISDND (Installation de stockage des Déchets Non Dangereux) est exploitée sur les hauteurs de Champigny. La Coved qui exploite cette décharge vient récemment[Quand ?] d’être autorisée par décret préfectoral à exploiter 60 000 tonnes par an jusqu'en 2029.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Vue de l'église Saint Martin.
 
Plaque de cocher
  • L'église Saint-Martin du XIIe siècle & XVIe siècle inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 30 mars 1926.
  • Le château, début XIXème siècle, propriété privée.
  • Trois plaques de cocher, dont deux à La Chapelle.
  • Plusieurs polissoirs néolithiques dont un dans les bois de Vaulamoy.
  • Plusieurs pierres historiques entourées de leurs légendes.
  • La Roche Marquée.
  • Les bords de l'Yonne.

Manifestations culturelles et sportives modifier

  • Le salon du livre, en février de chaque année, avec plusieurs auteurs locaux et nationaux
  • Le trail de la Roche Marquée, en mars de chaque année, trail de 21 km et course verte ou marche nordique de 10 km, [2]

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Coupé : au premier parti au I d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'or et de gueules et au II bandé d'or et d'azur à la bordure de gueules, au second de gueules au pairle cousu d'azur[25].
Détails
 
Différences entre dessin et blasonnement.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Paul Megnien, Champigny sur Yonne, Hier et Aujourd'hui, Imprimerie Moderne, Auxerre, 1970.{FRBNF35319094}

Champigny-sur-Yonne hier et aujourd'hui de Paul Megnien

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Champigny et La Brosse-Montceaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « La Brosse-Mx », sur la commune de La Brosse-Montceaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La Brosse-Mx », sur la commune de La Brosse-Montceaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Champigny », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. chanoine Paul Megnien. Champigny
  18. Bulletin de la Société Archéologique de Sens 1909, Tome XXIV
  19. [1]
  20. Cécile Carton, « René Fouet a été élu maire de Champigny lors du conseil municipal d'installation », L'Yonne Républicaine,‎ (lire en ligne)
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. https://fr.geneawiki.com/index.php?title=89074_-_Blason_-_Champigny