Chalabre

commune française du département de l'Aude

Chalabre
Chalabre
Blason de Chalabre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées audoises
Maire
Mandat
Jean-Jacques Aulombard
2020-2026
Code postal 11230
Code commune 11091
Démographie
Population
municipale
1 144 hab. (2021 en augmentation de 2,97 % par rapport à 2015)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 05″ nord, 2° 00′ 25″ est
Altitude Min. 357 m
Max. 646 m
Superficie 15,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Chalabre

Chalabre est une commune française du département de l'Aude en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Chalabrois.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le Blau, le Chalabreil et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Chalabre est une commune rurale qui compte 1 144 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 3 529 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Chalabrois ou Chalabroises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre, classée en 1907, et l'hôtel de ville, inscrit en 1948.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est limitrophe du département de l'Ariège, elle est la "capitale" de la petite région du Quercorb.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Montbel, Montjardin, Rivel, Saint-Benoît, Sonnac-sur-l'Hers et Villefort.

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune de Chalabre est de 1549 hectares. Son altitude varie de 357 à 646 mètres.

Chalabre se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[2].

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

Transports modifier

Hydrographie modifier

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le Blau, le Chalabreil, le ruisseau de Baillus, le ruisseau de Limoux, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau du Taureau et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[5].

Le Blau, d'une longueur totale de 16,18 km, prend sa source dans la commune de Belvis et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Benoît à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 900,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[14], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] : le « cours de l'Hers » (891 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[17], et le « lac de Montbel et partie orientale du bas pays d'Olmes » (7 201 ha), couvrant 19 communes dont 15 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • les « coteaux du Palassou » (26 749 ha), couvrant 48 communes dont 43 dans l'Ariège et 5 dans l'Aude[19] ;
  • « l'Hers et ripisylves » (1 417 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[20].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Chalabre est une commune rurale[Note 4],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,6 %), prairies (27,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), zones urbanisées (4,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), cultures permanentes (0,1 %), eaux continentales[Note 5] (0,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Chalabre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Blau et l'Hers-Vif, ou Grand Hers,. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 2009, 2014 et 2020[26],[24].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chalabre.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 605 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 605 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Toponyme modifier

Histoire modifier

 
Situées au bord du Blau, ces maisons comptent parmi les plus anciennes de la commune.

Le village est fondé avant le XIIe siècle et les terres appartiennent à la maison Trencavel. Après la croisade contre les Albigeois, les terres sont léguées à Pons de Bruyères, d'une famille venue en Languedoc avec Guy de Lévis et Pierre de Voisins, à la suite de Simon de Montfort dont ils étaient alliés et voisins des terres de Montfort-l’Amaury en Isle de France. Ses descendants furent seigneurs, barons puis marquis de Chalabre et sont étudiés en détail dans la page consacrée à cette famille dans l'armorial du Pays d'Oc consultable par ce lien[28]. En 1279, le village connaît d'importantes inondations. En 1350, les remparts sont terminés et forment une fortification complète autour du village. Le centre-ville est une bastide du XIIIe siècle. Chalabre a été, au XIXe siècle, un centre industriel relativement important.

En 1837, les ouvriers du textile détruisent la mule-jenny qui détruit leurs emplois[29].

 
Le Chalabreil, l'une des trois rivières traversant Chalabre.
 
Les Pyrénées ariégeoises, en partie visibles depuis Chalabre.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Chalabre est membre de la communauté de communes des Pyrénées audoises [30], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Quillan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[31].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Limoux, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[30].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Haute-Vallée de l'Aude pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[30], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[32].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1896 1905 Osmain Laffite    
1905 1920 Henri Rascol    
1920 1921 Jean Amiel   Conseiller général du canton de Chalabre (1928-1940)
1924 1925 Henri Salvat    
1925 1929 Joseph Rolland    
1929 1931 François Jean    
1931 1941 Émile Fitaire    
1941 1947 Jean-Baptiste Vidal    
1947 1959 Maurice Samitié SFIO  
1959 1971 Augustin Maugard SFIO  
1971 1989 René Boyer PS  
1989 2001 Jacques Montagné PS Conseiller général du canton de Chalabre (1979-2002)
mars 2001 2014 Christian Guilhamat EELV  
mars 2014 En cours Jean-Jacques Aulombard DVD Conseiller général du canton de Chalabre (2011-2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

En 2021, la commune comptait 1 144 habitants[Note 6], en augmentation de 2,97 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0061 8202 2522 8673 4353 5293 4163 1672 986
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5292 2912 2182 1272 0611 9202 0211 9452 175
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2222 0221 8721 6011 7081 6281 5291 7391 821
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 7711 8381 5831 4411 2621 1721 1481 1411 107
2018 2021 - - - - - - -
1 1211 144-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 470 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 919 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 770 [I 4] (19 240  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,7 % 14 % 13,5 %
Département[I 7] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 548 personnes, parmi lesquelles on compte 69,2 % d'actifs (55,7 % ayant un emploi et 13,5 % de chômeurs) et 30,8 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 446 emplois en 2018, contre 509 en 2013 et 501 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 141,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,6 %[I 10].

Sur ces 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 177 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 14,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

90 établissements[Note 9] sont implantés à Chalabre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 90
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 8,9 % (8,8 %)
Construction 7 7,8 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
35 38,9 % (32,3 %)
Activités financières et d'assurance 4 4,4 % (2,7 %)
Activités immobilières 1 1,1 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 10 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
16 17,8 % (13,2 %)
Autres activités de services 10 11,1 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,9 % du nombre total d'établissements de la commune (35 sur les 90 entreprises implantées à Chalabre), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises modifier

L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[37] :

  • Emballages Cartofrance, fabrication de carton ondulé (1 644 k€)

Agriculture modifier

1988 2000 2010
Exploitations 13 10 9
Superficie agricole utilisée (ha) 613 961 835

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Razès »[38]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[39]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 835 ha[39].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le château de Chalabre.
 
La halle aux grains.

L'agglomération intérieure aux cours est inscrite au titre des sites naturels depuis 1974[43].

Personnalités liées à la commune modifier

 
Escouade du régiment de Légion étrangère de Castelnaudary participant à Chalabre, à la commémoration de la bataille de Camerone.

Randonnée modifier

Le sentier de grande randonnée 7 (sentier européen E4) passe par Chalabre dans l'étape de Mirepoix à Andorre-la-Vielle.

La voie verte du canal du Midi à Montségur, qui suit le tracé des anciennes lignes ferroviaires Bram - Belvèze, Pamiers - Limoux et Moulin-Neuf - Lavelanet, passe par Chalabre.

Héraldique modifier

  Blason
D’azur aux deux clés renversées d’or passées en sautoir, les pannetons affrontés et liées par un anneau du même en abîme.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Bruno Dusan (dir.), Églises et châteaux du midi de la France. Notice sur les deux baronnies de Kercorbez, Puivert et Chalabre et sur les deux châteaux de ce nom, Toulouse, 1858 (lire en ligne)
  • Daniel Fabre et Charles Camberoque, « Fêtes d'hiver à Chalabre », Connaissance du Pays d'Oc, 1978, no 29, p. 51-57
  • Claude-Marie Robion et Marc Trille, Archives communales de Chalabre, 1401-1940 : répertoire numérique, Mairie de Chalabre, 1994, 48 p.
  • Société académique d'architecture, Les bastides du Lauragais et du pays de Foix : Carcassonne, Chalabre, Mazères, Mirepoix, Montgeard, Revel, Roquefixade, Saint-Félix-Lauragais, Villefranche-de-Lauragais, Diagram, Toulouse, 1991, 32 p.
  • Marie-Louise Saddier-Serrus, Chalabre en Thermidor, 2003, 262

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Chalabre » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Chalabre » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Chalabre » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Chalabre » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Chalabre » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Chalabre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « l'Hers-Vif »
  6. Sandre, « le Blau »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Chalabre et Saint-Benoît », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « St Benoit » (commune de Saint-Benoît) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « St Benoit » (commune de Saint-Benoît) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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