Château de la Roche-Guillebaud

Le château de la Roche-Guillebaud est un ancien château fort, du XIIe siècle, dont les vestiges se dressent sur la commune française de Saint-Éloy-d'Allier dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Château de la Roche Guillebaud
Présentation
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XIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
État de conservation
Localisation
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Localisation modifier

Les vestiges du château de la Roche-Guillebaud sont situés dans un méandre de l'Arnon sur la commune de Saint-Éloy-d'Allier, dans le département français de l'Allier. Le château est situé en amont de Culan, aux confins du Bourbonnais et du Berry, à l'écart de toute voie importante, sur un roc abrupt dont l'assise sommitale ne dépasse pas 20 m de diamètre[1].

Historique modifier

Description modifier

La courtine polygonale aux angles arrondis épouse scrupuleusement le rocher. un coude brutal de la rivière, entoure le piton de l'est à l'ouest par le sud. Le château est séparé au nord du plateau par une profonde dépression formant fossé. On peut encore voir au fond de cette dernière l'une des piles de pierre du pont[1]. Dans ce petit espace se dresse un donjon de plan oblong et derrière lui quelques logis. Au-delà du fossé un espace de près de 100 × 100 m, faisant office de basse-cour était entièrement ceinte d'une muraille et isolée par un second fossé creusé de main d'homme du reste du plateau s'étendant au nord-est, sur lequel s'est établi un petit hameau[2].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Michel Guillemain, « Le château de la Roche-Guillebaud », Bulletin des Amis de Montluçon, no 19,‎ (présentation en ligne)
  • Henri-Paul Eydoux, « Le château de la Roche-Guillebaud », Bulletin monumental, t. 128, no 4,‎ , p. 324-325 (lire en ligne)
  • André Châtelain, L'évolution des châteaux forts dans la France au Moyen Âge, Éditions Publitotal, , 319 p. (ASIN B004Z1ACJ4), p. 27 et 29.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Châtelain 1988, p. 27.
  2. Châtelain 1988, p. 27 et 29.