Château de la Jaubertie

château à Colombier (Dordogne)

Le château de la Jaubertie est un château situé sur la commune de Colombier, en Dordogne, dans la région Nouvelle-Aquitaine. Le château tel que nous le connaissons aujourd’hui à été construit au cours du XVIIIe siècle et modifié de nombreuses fois au cours des XIXe et XXe siècles.

Château de la Jaubertie
Image illustrative de l’article Château de la Jaubertie
Vue du colombier du château de la Jaubertie.
Période ou style Directoire
Début construction XVIIIe siècle
Fin construction XXe siècle
Propriétaire initial Charles d'Estutt de Solminihac, seigneur de la Boissière (plus lointain propriétaire connue, XVIIe siècle)
Propriétaire actuel Hugh et Anne Ryman
Destination actuelle Vignoble
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2004, château, façades, toitures, pavillon, pigeonniers, puits)
Coordonnées 44° 27′ 47″ nord, 0° 18′ 40″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Périgord
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Commune Colombier
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Jaubertie
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
Château de la Jaubertie
Site web https://www.chateau-jaubertie.com/

Histoire modifier

Les vestiges indiquent qu'un campement occupe une partie de la propriété durant la période néolithique (-400 avant J.-C.). Au XIIe siècle, le lieu est renommé comme un petit fief, puis devient au XVIe siècle une propriété de chasse d'Henri IV, qui en aurait fait cadeau à sa maîtresse, Gabrielle d'Estrées[1].

Au début du XVIIe siècle, le château est la propriété de Charles d'Estutt de Solminihac, seigneur de la Boissière, qui est le plus lointain propriétaire connue du château de la Jaubertie.

En 1701, et jusqu’en 1772, c'est la famille de Saintours qui occupe les lieux.

Durant la Révolution française, c'est le docteur préféré de la reine Marie-Antoinette, Léon Beylet, qui en est le propriétaire. Il achève la construction du château dans le style Directoire pour sa maîtresse, danseuse reconnue[1].

Le château passe ensuite au mains de la famille de Calbiac qui en fait l’acquisition en 1822 et finira par s'en séparé en 1886.

Son architecture subit une évolution entre la fin du XVIIIe et le début du XXe siècle, lorsque les pavillons adjacents sont séparés du bâtiment principal. En 1916, à la suite d'un incendie, le fronton du bâtiment est reconstruit tel qu'il est aujourd'hui[1].

Depuis 1973, la propriété appartient successivement à plusieurs membres de la famille Ryman qui en ont fait l'un des domaines viticoles les plus renommé de la région.

Architecture modifier

Le château est précédé au sud d'un parc fermé par une grille et des bâtiments des communs

Il se compose d'un bâtiment rectangulaire à deux étages avec deux pavillons hexagonaux à rez-de-chaussée accolés aux façades latérales. Deux autres pavillons se dressent un peu à l'écart de ces mêmes façades. La façade principale, au sud, possède un décor de bas-reliefs de gypseries malheureusement en très mauvais état. L'intérieur offre une riche décoration. La cage d'escalier a été ornée en 1923 de peintures en trompe-l'œil de style néo-antiquisant par un artiste bergeracois Laurent Charrier. Les plafonds du grand salon et de la chambre contiguë sont décorés de peintures représentant des thèmes mythologiques[1].

Protection modifier

Les façades et toitures du château, ainsi que le pavillon, les pigeonniers et le puits sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du [2].

Sources modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier